Sur le cumul : pour un débat (08 septembre 2009)
Le fait d'exercer plusieurs activités est une réalité, parfois regrettable quand il s'agit de cumuler plusieurs emplois peu rémunérateurs. Quand il s'agit d'activités complémentaires nul n'y verrait malice. On peut convenir qu'il y a bien un lien logique à exercer et des fonctions professionnelles, et celles de délégué syndical de la profession en question... La question plus politique du cumul des mandats en appelle au moins deux autres : celle de la carrière de l'élu en situation de cumul et celle de l'occupation de plusieurs fonctions, simultanément ou successivement. Une distinction directement liée au statut de l'élu dans notre démocratie, car il y a une marge entre l'élu qui fait profession politique, et celui qui fait de la politique en plus d'autres activités. Sans compter que sur une vie, on peut commencer par la derniere position et être appelé à finir en première position, comme l'inverse ! La définition des stratégies n'étant pas celle des objectifs, ces questions ne doivent donc pas être réservées à quelques uns, qui selon les situations locales, se feront fort de chercher logiquement à préserver leurs chances avant tout. Ce n'est donc pas une nouveauté pour ce qui me concerne : de nouvelles limites et incompatibilités aux cumuls me semblent souhaitables, autant aujourd'hui qu'hier. Il en va du respect fondamental dû à la démocratie, qui doit rester notre première exigence. Elle seule peut vouloir et doit séparer les pouvoirs pour prévenir tout risque de concentration abusive, et permettre le débat public. Exemple dans le Finistère, où une charte fédérale pour la rénovation du Parti Socialiste a été adoptée dès juin dernier (cliquer ici). Un débat que j'appelle de mes voeux en Côte d'Or.
11:09 | Tags : cumul des mandats | Imprimer