Le Président du Conseil général de la Côte-d'Or a récemment mis en cause par voie de presse la répartition "partisane" du fonds exceptionnel de soutien aux départements en difficulté. Les propos de M Sauvadet constituent une nouvelle illustration du sectarisme mensonger dont il est définitivement l'expert !
C'est bien un accord historique qui est intervenu le 16 juillet dernier entre l'Assemblée des Départements de France et l'Etat pour enfin apporter une réponse sérieuse aux difficultés structurelles qui menacent les finances départementales et que les gouvernements Sarkozy n'avaient fait qu'aggraver. « Sur 57 candidats, 34 départements n’ont pas été retenus dont 21 dirigés par la majorité actuelle (de gauche). Ce chiffre suffit à démontrer que la sélection n’a pas été guidée par une dimension partisane » a précisé Marie-Françoise PEROL-DUMONT, Présidente du groupe majoritaire de l'Assemblée des Départements de France.
Plus globalement nous tenons à dénoncer l'attitude du Président du Conseil général de la Côte-d'Or qui choisit une nouvelle fois de mentir et d'alimenter la polémique politicienne au lieu d'assumer ses responsabilités. Nous dénonçons le sectarisme et le "copinage" de François SAUVADET non seulement en tant Président de Conseil général (voir les aides réellement apportées aux communes ou cantons de sa majorité) mais également en tant que député (en 2011 il a consacré 98% de sa réserve parlementaire à 8 communes de son canton, alors que la IVe circonscription en compte 343…). Plus grave encore nous nous alarmons de la gestion calamiteuse de notre département qui a été récemment classé au plan national à la 97eme place (sur 100) dans une enquête publiée par Le Point.
François SAUVADET, qui a fait exploser la dette des Côte-d'Oriens (passée de 317€ par habitant en 2008 à près de 600 € en 2012 !) et qui pratique le matraquage fiscal (+ 18,6 % d’augmentation cumulée depuis 2010 pour le foncier bâti), serait mieux inspiré de chercher les voies de la croissance, du sérieux budgétaire et de la solidarité plutôt que d'entretenir de stériles et mensongères polémiques politiciennes.