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Personnes âgées

  • De l'importance de présenter les justificatifs demandés

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    Lors de la commission permanente du 6 octobre, les conseillers généraux ont adopté le rapport portant sur les remises gracieuses de dette. Très précisément 5 demandes étaient présentées au titre de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie, 4 autres au titre de la Prestation Compensatoire de Handicap et 3 dernières au titre de l'Aide sociale à l'enfance. Voici 1 des cas de chaque type pour lesquels les personnes concernées demandaient donc une remise gracieuse de dette : 

    Cas n°1 au titre de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA)

    • Montant initial de la dette (de l'indu) : 738.34 €
    • Restant dû à la date de la réunion : 131.50 € (la différence avec le montant initial est déjà réglée)
    • La demande de remise gracieuse de dette était présentée par le petit-fils de la personne bénéficiaire qui vit en foyer d'accueil à Dijon mais "il n'a pas présenté les justificatifs demandés".
    • Décision prise : récupérer 131,50€

    Cas n°2 au titre de la Prestation compensatoire de Handicap (PCH)

    • Montant initial de la dette (de l'indu) : 472.68 €
    • Restant dû à la date de la réunion : 14.68 € (la différence avec le montant initial est déjà réglée)
    • La demande de remise gracieuse de dette examinée était présentée par le bénéficiaire de la PCH lui-même qui demandait une remise gracieuse pour le solde d'indus à rembourser mais "il n'a pas présenté les justificatifs demandés".
    • Décision prise : récupérer 14,68 €

    Cas n°3 au titre de l'aide sociale à l'enfance

    • Montant initial de la dette : 213 €
    • Restant dû à la date de la réunion : 213 €
    • La demande de remise gracieuse de dette examinée était présentée par un couple marié dont l'un des 2 enfants avait été admis à l'Aide sociale à l'enfance pendant 1 an et qui déclare vivre à 4 avec 1050 euros par mois mais "qui n'a pas présenté les justificatifs demandés".
    • Décision prise : récupérer 213 €

     

    Conclusion : nul ne doit négliger de présenter les justificatifs demandés, même quand le coût du traitement de la remise ou de son recouvrement dépasse largement le montant même de la somme en cause.

  • Session du 18 octobre : les interventions en vidéos

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    Retrouvez ci-dessous les vidéos des interventions faites en session du 18 octobre 2013 du Conseil général de la Côte-d'Or.

  • Confusion des genres au Conseil général de la Côte-d'Or... (suite)

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    Dans la 4eme circonscription de la Côte-d'Or, qui est candidat ? L'ex-Ministre du gouvernement ou le Président du Conseil général ?

    La confusion des genres est sciemment entretenue comme le dénonce Patrick Molinoz dans un billet que je vous livre intégralement ici :

    "Dimanche nous n’élirons pas un conseiller général mais un député!

    Le sortant veut absolument tromper les électeurs en mettant en avant des actions du Conseil général – très souvent votée à l’unanimité (donc par moi, comme les aides à l’agriculture ou le ticket à 1,50€) – et en masquant les décisions prises par le député ou le Ministre – comme la hausse de la TVA, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux…. Dimanche nous élirons un député, pas un Conseiller général. Ne vous laissez pas abuser ! Dimanche si vous voulez voter pour la ruralité, les services publics, un système de santé public, l’emploi et le pouvoir d’achat, les PME, l’agriculture et l’artisanat, c’est pour ma suppléante et moi qu’il faut se mobiliser !"

  • Pierre GOBBO : que devient l'aide à domicile pour les personnes âgées ?

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    Session du 18 novembre 2011


    Pierre GOBBO - Intervention en séance... par ForcesdeProgres

  • Retraités : les conseillers généraux à l’écoute de l’intersyndicale

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    Le groupe des Forces de Progrès a rencontré ce matin, sous la présidence de Jean-Claude ROBERT, les représentants de l’intersyndicale des retraités de la Côte-d’Or (CFDT, CGC, CFTC, CGT, FGR-FP, FSU et UNSA). Cette intersyndicale existe et travaille régulièrement depuis de nombreuses années.

    A l’occasion de cette rencontre, a été remis à l’intention des 20 conseillers généraux membres du groupe un exemplaire du Guide Bleu des Retraites établi par cette intersyndicale et qui présente d’une part une analyse et d’autre part des propositions concrètes sur la situation des retraités et les enjeux sociétaux : pouvoir d’achat, allongement de la durée de la vie, la dépendance et son financement, etc.

    Il a été regretté au cours des échanges l’absence totale de concertation avec les autorités du Conseil général : le CODERPA, seul organisme de concertation, n’est réuni au mieux de 2 fois dans l’année, toujours en l’absence de son président. 

    A l’issue de ce que tous les participants ont considéré comme une prise de contact, Jean-Claude ROBERT et les Conseillers généraux des Forces de Progrès ont pris date pour une nouvelle rencontre en octobre prochain.

  • Allocations individuelles de solidarité : les QPC des départements transmises au Conseil constitutionnel

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    Le Conseil d'Etat vient de décider de transmettre au Conseil constitutionnel plusieurs questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) soulevées par des conseils généraux (1) sur le financement des allocations individuelles de solidarité (APA, PCH, RSA).

    Le choix effectué par la plus haute juridiction administrative de notre pays confirme le sérieux et la validité des arguments développés par une majorité de départements sur ce dossier depuis plusieurs mois.

    En effet, en diminuant sans cesse sa part dans le financement de ces trois allocations de solidarité, le gouvernement étrangle financièrement les conseils généraux, comme l'ont souligné à maintes reprises de nombreux rapports du Parlement, de l'ADF et des agences….

    C'est la raison pour laquelle une cinquantaine de départements ont fait le choix de demander aux membres du Conseil constitutionnel de se prononcer sur la remise en cause du principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales et en particulier des départements.

    Le Conseil constitutionnel a désormais trois mois pour se prononcer sur ces QPC.

    Consulter les décisions du Conseil d'Etat  (cliquer sur le lien):
    QPC sur le financement de l'APA
    QPC sur le financement du RMI et RSA
    QPC sur le financement de la PCH

     

    _____

    (1) Ne cherchez pas la Côte-d'Or, vous ne la trouveriez pas. Il s'agit de la Seine-Saint-Denis, Hérault, Côtes-d'Armor, Territoire-de-Belfort, Alpes-de-Haute-Provence, Puy-de-Dôme, Meurthe-et-Moselle, Gironde, Pas-de-Calais, Val-de-Marne Vaucluse, Allier, Saône-et-Loire, Haute-Vienne, Doubs, Ille-et-Vilaine, Essonne, Seine-et-Marne, Gard, Isère, Deux-Sèvres, Eure, Pyrénées-Orientales, Dordogne, Oise, Nord, Aisne, etc.


  • Finances du département : attention !

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    Session du 19 novembre 2010

    Retrouvez ci-dessous mon intervention lors de la discussion générale d'ouverture de notre session aujourd'hui.

     

     

    Monsieur le Président, mes chers collègues,

    La situation de notre département est assez semblable à celles des autres départements. A l’issue du dernier congrès national de l’Assemblée des Départements de France, les 20 et 21 octobre dernier, la résolution finale adoptée par tous les présidents de département a mis en exergue la situation financière très grave des départements dans notre pays.

    En cause principalement, le versement de trois allocations individuelles de solidarité (Allocation Personnalisée d’Autonomie, Prestation de Compensation du Handicap et le Revenu de Solidarité Active) que les départements versent pour le compte de l’Etat.

    Reprenons la situation en Côte d’Or pour ces allocations :

    Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA)
    Charge nette 26 millions d’€ pour 9793 bénéficiaires
    Soit + 5.84 %

    Prestation de Compensation du Handicap (PCH)
    Charge nette de 4,6 Millions d’€ pour 919 bénéficiaires
    Soit + 55 %

    Revenu de Solidarité Active (RSA)
    Charge nette de 8.7 millions

    Total : 39.3 millions en 2011. Il avait été de 40 M en 2010.

    Ces trois prestations, qui relèvent de la solidarité nationale, ne sont pas maitrisables par les départements. Leur évolution n’est pas supportable.

    Dans les rapports soumis, j’observe de votre part une grande discrétion sur ces transferts très mal compensés. Alors qu’aucune action n’a été engagée par l’exécutif pour obtenir le remboursement de ce qui nous est dû par l’Etat.
    Vous n’avez plus aucune raison maintenant de ne pas défendre les intérêts du département.
    C’est votre devoir.

     

    Cette situation générale est aggravée par la réforme fiscale que vous avez votée :

    -  l’autonomie fiscale de la Côte d’Or a été réduite, sauf sur la Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties.  Le reste des recettes sont désormais des dotations, dont le taux est fixé par l’Etat. Quelle recentralisation !

    - la forte diminution de notre épargne brute (c’est à dire de l’excédent de recettes de fonctionnement sur les dépenses de fonctionnement). Elle est tempérée par une remontée des droits de mutation de 1, 2 à 1,3 millions. Une divine surprise due au dynamisme de l’agglomération dijonnaise. Sans elle, l’épargne brute aurait été insuffisante pour couvrir le remboursement du capital.

    Vous  préconisez une  fois de plus pour 2011 de recourir à l’emprunt.

    L’encours de la dette de la Côte d’Or était en 2007 de 118,2 millions. En 2010 il est de 268,2 millions. Soit + 150 millions et + 127 % en 3 ans.

    Vous êtes Monsieur 150 Millions de dettes !

    Pour 2011, vous proposez donc d’emprunter encore 80 Millions d’€, à ajouter à la dette existante et qui porteront le total à 348 millions d’euros. Soit + 194 % par rapport à 2007.

    Ce faisant vous sous-estimez deux conséquences directes :

    • l’augmentation des intérêts qui va diminuer l’excédent et donc impacter sur l’épargne brute
    • l’augmentation du capital des emprunts qui va diminuer l’épargne nette.

    Comment pourra-t-on faire face aux autres engagements financiers du département, de près de 53 millions en 2011 et 2012 ?  De 78 millions de 2011 à 2015 ?

    Sur les seules autorisations de programmes, il restera 222.4 Millions à financer.

    Cette situation ne peut durer. Nous allons droit dans le mur.

    Il faudra prendre des mesures draconiennes et faire des économies sur le train de vie , différer des investissements que l’on ne pourra pas financer tous tout de suite. Bref, il faudra faire des choix : je vous inviter à vous rapprocher du président de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion du département de Saône et Loire à ce sujet. Une vraie volonté politique sera nécessaire.

    Apres avoir lu les documents que vous nous avez soumis, cela m’a fait penser à une chanson de Ray Ventura. «  Tout va très bien madame la marquise ». Vous dites « le Conseil général de la Côte d’Or ne se désengage pas ou ne désarme pas du champ social ». Or ce n’est pas vraiment notre perception ni celle des travailleurs sociaux sur le terrain.

    Quelques mots pour finir sur les  schémas  de cette session :

    • le SDADT  sur l’aménagement du territoire
    • le Schéma Enfance Famille
    • le plan départemental d’insertion
    • le Schéma Adultes Handicapés.

    Certains de ces schémas sont prêts depuis 2 ans.  Que s’est il passé depuis 2 ans pour en reporter sans cesse l’adoption ? Et tout d’un coup nous les présenter en session d’orientation budgétaire. Le débat d’orientation budgétaire aurait pu suffire à alimenter nos travaux.

    Pourquoi tant de précipitation alors qu’il n’y a eu aucun débat préalable entre élus en commission ? Nous nous posons légitimement la question, car vous le savez nous sommes à la veille d’un renouvellement cantonal.

    Leur contenu traite de grandes généralités, sur lesquelles il n’y a pas à revenir, mais  sans indiquer quels seront les moyens humains et financiers mis au service de ces politiques.

  • Budget des affaires sociales : massacre à la tronçonneuse !

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Au cœur des compétences des départements, le budget consacré aux actions sociales et à la solidarité intergénérationnelle devrait refléter un véritable engagement en direction des plus démunis. Futur « chef de file » de l'action sociale, le département aurait été mieux inspiré de construire son budget avec l'ensemble des partenaires et réaffirmer ses priorités. Au lieu de cela nous avons droit à un budget brutal, où le soutien indéfectible à l'action du gouvernement nous emmène dans le mur...

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  • Maisons de retraite : des places pour tous ?

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    Qui n'a pas eu dans sa famille toutes les difficultés du monde à trouver une place pour un proche dont la prise en charge en "maison de retraite" médicalisée ou pas est indispensable ? Une étude de la DRASS menée en 2003 établissait qu'à l'horizon 2010 (l'an prochain), et en Côte d’Or, il nous faudrait environ 6900 lits pour accueillir dans des conditions acceptables de délai, l'ensemble des aînés de notre département. En 2009 nous ne sommes qu'à 6679 lits, un déficit de 221 lits. Une bonne anticipation aurait voulu que le schéma soit étudié, voté et mis en œuvre au plus tard en 2008. Que croyez-vous qu'il en soit ?

    Et bien nous votons par ci par là la mise à disposition par des structures privées de lits pour permettre entre autre à ceux qui n'ont pas les moyens de mettre 2000 à 3000 € par mois pour être accueillis dignement. Gouverner c’est prévoir, anticiper, éclairer et surtout écouter : 52% des Côte-d’Oriens ne sont pas satisfaits de la politique du département en matière de solidarité, je les comprends et je souhaiterais que le Président puisse nous éclairer sur le dessein de sa politique et assumer pleinement que dans cette période difficile nombreux seront les laissés pour compte.