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Tourisme

  • Session budgétaire : les vidéos

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  • Alésia : 140 000 visiteurs en un an !

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    La fréquentation du Muséo-Parc Alésia par les touristes est saluée par le Président du Conseil général, qui souligne volontiers qu'elle dépasse même toutes les espérances ! Et nous pouvons tous nous en féliciter.
     
    En effet, il faut rappeler que ce ne sont pas moins de 12,592 M€ de subventions qui ont été versées par le Département à la SEM ALESIA pour combler son déficit de fonctionnement depuis juin 2007, date à laquelle elle a pris en charge l'accueil des visiteurs et la gestion du site.
     
    En voici le détail par année :

    Périodes Subventions d'équilibre
    de juin à décembre 2007
    300 000 €
    2008
    1 155 000 €
    2009
    1 308 601 €
    2010
    1 780 000 €
    2011
    1 795 534 €
    2012
    3 060 000 €
    2013
    3 193 466 €
    Total entre 2007 et 2013
    12 592 601€

    En moyenne, 28 euros ont donc été versés par visiteur pour les seules années 2011 et 2012. Et le total des subventions d'équilibre versées depuis 2007 atteint, avec la subvention 2013, près du tiers du coût total de la construction des infrastructures, qui, pour mémoire, s'est monté à 38 M€ environ.
     
    L'on comprend mieux pourquoi chacun des 2800 agents du Conseil général a reçu, cette année encore, 2 entrées gratuites pour aller visiter le centre d'interprétation.

  • Confusion des genres au Conseil général de la Côte-d'Or... (suite)

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    Dans la 4eme circonscription de la Côte-d'Or, qui est candidat ? L'ex-Ministre du gouvernement ou le Président du Conseil général ?

    La confusion des genres est sciemment entretenue comme le dénonce Patrick Molinoz dans un billet que je vous livre intégralement ici :

    "Dimanche nous n’élirons pas un conseiller général mais un député!

    Le sortant veut absolument tromper les électeurs en mettant en avant des actions du Conseil général – très souvent votée à l’unanimité (donc par moi, comme les aides à l’agriculture ou le ticket à 1,50€) – et en masquant les décisions prises par le député ou le Ministre – comme la hausse de la TVA, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux…. Dimanche nous élirons un député, pas un Conseiller général. Ne vous laissez pas abuser ! Dimanche si vous voulez voter pour la ruralité, les services publics, un système de santé public, l’emploi et le pouvoir d’achat, les PME, l’agriculture et l’artisanat, c’est pour ma suppléante et moi qu’il faut se mobiliser !"

  • Seine : et là sont les sources

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    Le site des sources de la Seine était à l'ordre du jour de la dernière session du Conseil général. Avec un peu de recul je reviens sur ce dossier avec quelques précisions essentielles.

    De quoi s'agit-il ? D'aménager le site, propriété de la Ville de Paris, dans le but de multiplier sa fréquentation touristique. Le tourisme est effectivement une activité économique et à ce titre contribue à la richesse départementale.

    La taille de la commune de Source-Seine, quoiqu'elle ait doublé depuis la fusion des communes de Saint-Germain-Source-Seine et Blessey, reste trop petite pour qu'elle puisse assumer seule les investissements.

    Dans le rapport très succinct présenté en session, nous avons appris que la facture du projet d'aménagement se monte à 3,3 millions d'euros et qu'il ambitionne de recevoir pres de 44000 visiteurs par an (appréciez la précision !). Et il nous était proposé de voter un crédit de 450 000 euros de frais d'études !

    Or si nous résumons le rapport :
    1 - Rien n'est dit des travaux et aménagements à faire.
    2 - Rien n'est dit sur les participations financières des différents acteurs du projet (les deux communautés de communes du Pays d'Alésia et de la Seine et du Pays de Saint Seine, la ville de Paris).
    3 - Rien n'est dit du coût de fonctionnement à venir et de son financement ni sur la strucuture gestionnaire...

    Et ce à une époque où l'argent public est rare et se raréfie. Quand les finances départementales sont déjà fragilisées par des dépenses discutables, il ne paraît donc ni urgent ni prioritaire d'annoncer des dépenses d'une telle importance sans autre précision. Mais rien n'est trop beau pour la 4eme circonscription...

     

  • Alésia : patience !

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     Commission permanente de septembre 2011
     

    Alésia c'est où ? Dans le Jura ou en Côte-d'Or ? Pour celui qui nous intéresse, où un vaste projet d'aménagement est conduit par le Département, c'est en Côte-d'Or. Et Alain Millot a renouvelé sa demande de communication d'un récapitulatif des dépenses faites depuis le début dans ce dossier. "C'est prévu pour octobre"...
     
     
    Quant au rapport soumis, nous nous sommes opposés majoritairement (14 contre et 6 abstentions)  lorsqu'il nous a été demandé d'approuver une convention transactionnelle entre une entreprise réalisant des travaux au centre d'interprétation du Muséo-Parc d'Alésia et l'architecte. Motif de la transaction : "je propose de sortir d'une situation de blocage" selon le Président.
     
    En faisant donc supporter près de 90 000 euros de charge aux finances départementales. 90 000 euros suite à un conflit entre une entreprise et l'architecte sur la nature du verre employé pour apporter la lumière dans le centre d'interprétation...
     
    A cette occasion, le Président du Conseil général est d'ailleurs revenu sur sa démission de la Présidence de la SEM ALESIA. "Qui ne pose aucun problème de fonctionnement à la société d'économie mixte" nous a-t-il affirmé. Il n'a pas manqué non plus d'appeler à la prudence en matière de conflits d'intérêt. Réaffirmant suite à mon interrogation, qu'il ne percevait aucune indemnité pour cette fonction, il a expliqué qu'il avait appliqué par anticipation une disposition prévue à l'avenir pour  tous les membres du gouvernement. Quant à son successeur, un peu de patience, il fera ses propositions pour la session d'octobre...
     

  • Trois démissions bien discrètes

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    C'est Médiapart qui nous l'a appris lundi 8 août... L'enquête menée par Mathilde Mathieu et Mickaël Hajdenberg,  journalistes à la rédaction politique de ce site d'information, commence par un lien direct vers le portail du gouvernementet la toute fraiche déclaration d'intérêt du déjà moins frais Ministre de la Fonction publique...


    Où l'on peut lire que le jour de cette déclaration, signée du 18 juillet 2011, le Président-Ministre annonce avoir démissionné simultanément à sa déclaration   :

    1 de la présidence de la société des courses hippiques de Vitteaux

    2 de la présidence de la SEM Alésia

    3 de la présidence de l'association d'aménagement de Vitteaux et de son canton.

     

    Je n'avais pas réagi jusqu'à présent étant curieux de la réaction, toujours possible, des médias locaux, qui n'ont pas à ma connaissance beaucoup réagi.  N'aurait-il pas reçu d'appel du directeur de Cabinet du Président du Conseil général pour attirer leur attention ? ... Dans son propre blog, nulle part, le Président n'informe d'ailleurs les Côtes-d'Oriens de ces différentes démissions. Les explications à cette triple démission sont fournies dans l'article de Médiapart que je vous invite à lire intégralement.  Car l'on y apprend aussi que l'ex-député de la IVème circonsciption de la Côte-dOr a utilisé 2 fois sa réserve parlementaire pour financer les travaux à l'hippodrome de Vitteaux. Ces financements sont des subventions publiques destinées en priorité aux collectivités pour leurs projets. C'est donc autant que les communes de la IVeme circonscription n'ont pas eu. 

     

    Une première fois 150 000 euros et une seconde fois 225 000 euros ont été utilisés pour financer les travaux de réaménagement, dont toute la maitrise d'ouvrage a été assurée par la Société des courses hippiques de Vitteaux, selon la délibération de la commission permanente du Conseil général de février 2008. Par ailleurs, ces deux recettes, d'un montant total de 375 000 euros, n'apparaissent nulle part dans les rapports sur lesquels les élus du Département et de la Région ont eu à se prononcer et où il est question de financements du fonds "EPERON".  Car à ce financement "parlementaire" il faut ajouter 280 000 euros attribués par le Département de la Côte-d'Or, et autant (280 000 une 2eme fois) versés par Pays de l'Auxois-Morvan au titre du contrat de plan avec l'Etat et la Région et financés par la Région Bourgogne. Pour mémoire, le Pays Auxois-Movan était présidé par le député de la IVème circonsciption jusqu'à la victoire de Patrick Molinoz apres les municipales de 2008. La société des courses, était, elle aussi, présidée par le même député depuis l'éviction sans ménagement des familles fondatrices des Courses hippiques de Vitteaux, jusqu'à cette démission du 18 juillet 2011.

     

    Au total 150 000 + 225 000 + 280 000 + 280 000 euros = 935 000 euros d''argent public injecté dans un projet d'un coût total estimé en 2007 à 1,185 M d'euro. Il prévoyait alors le développement touristique autour d'un "triptyque ENESAD, Ferme du Hameau, Parc équestre". Aujourd'hui, 4 ans plus tard, le projet touristique autour de la ferme du Hameau est bel et bien abandonné. Un nouveau projet est d'ailleurs porté par l'ACODEGE qui propose, selon les informations du Bien Public, d'ouvrir dans les locaux  un centre éducatif pour jeunes adolescents de 15 a 18 ans... A rappeler aussi que, outre ces investissements, le département et la région attribuent chaque année 10 000 euros chacun à la Société des courses pour financer le "Prix de la Côte d'Or" et celui de la Bourgogne.

     

    935 000 euros donc pour 2 courses hippiques par an seulement... En nous défendant donc l'attractivité touristique des aménagements réalisés. Ah bon ? La fête de la Brioche ne suffit-elle donc pas ?

     

     

     

    Voici un complément fait en septembre avec l'enquête publiée par le site Médiapart.fr en août dernier :

    Le ministre des conflits d'intérêts contraint de régler les siens

    08 août 2011 | Par Mathilde Mathieu et Michaël Hajdenberg

    C'est en bon connaisseur de la question que François Sauvadet (Nouveau Centre) a présenté le 27 juillet le projet de loi sur les conflits d'intérêts en conseil des ministres. Le nouveau ministre de la fonction publique vient en effet de renoncer, entre autres, à ses activités de président d'une société de courses de chevaux, jugées incompatibles avec son poste au regard du contrôle désormais effectué par le secrétariat général du gouvernement (SGG).

    L'information est passée inaperçue car, le jour de la présentation du projet de loi, la déclaration d'intérêts de François Sauvadet, pourtant nommé le 29 juin, n'avait pas encore été mise en ligne sur le site du gouvernement. A présent accessible, on y apprend que le ministre a dû renoncer à trois présidences le 18 juillet 2011: celle de la Société d'économie mixte Alésia (un parc d'attraction en construction); celle de l'association d'aménagement de Vitteaux et sa région; enfin, la présidence de la société des courses de Vitteaux, une ville de Bourgogne d'un millier d'habitants dont François Sauvadet a été maire (il est toujours président de la communauté de communes du canton).

    Ce qui est méconnu à l'échelle nationale est su localement: François Sauvadet aime les chevaux. Il en possède cinq, en copropriété avec sa femme Brigitte, avec qui il partage beaucoup: elle était son assistante parlementaire jusqu'à sa nomination comme ministre.

    Dimanche 7 août, ils ont assisté comme environ 2000 personnes (qui ont parié pour un montant total de 42.000 euros) à la seconde session de courses de l'année dans l'hippodrome de Vitteaux.

    Outre les courses, c'est sur ce site qu'ont lieu désormais les concours hippiques organisés par Vitteaux Jumping, une association présidée par Brigitte Sauvadet. Les trois filles du couple y participent régulièrement. En juin, Camille a même fini deuxième d'une épreuve amateur et emporté 133 euros de gains,la plus importante récompense de sa carrière, obtenue dans un hippodrome si cher à son père qu'il en a impulsé la rénovation à l'aide de multiples subventions publiques.

    Mediapart n'aurait pas eu l'occasion de se pencher sur ces exploits sportifs, si, depuis le mois d'avril, les ministres n'étaient pas tenus de déclarer toutes leurs activités. Que s'est-il passé exactement? François Sauvadet a-t-il soudain réalisé qu'il n'était pas concevable d'être à la fois représentant du peuple et président d'une société dont l'un des objectifs est d'encourager des paris sur lesquels elle touche une taxe de 5 à 9%? Ou est-ce le secrétariat général du gouvernement (rattaché au Premier ministre) qui a dû lui ouvrir les yeux? François Sauvadet, qui a répondu par l'intermédiaire de son cabinet à certaines de nos questions, n'a pas été clair sur ce point. Le secrétariat général du gouvernement non plus.

    A l'Assemblée, François Sauvadet se positionne sur le PMU

    Cette démission, censée résoudre un conflit d'intérêts, en révèle toutefois un autre: pendant des années, François Sauvadet a été à la fois député et président d'une société de courses. Il n'en était pas salarié, ne touchait pas de rémunération. Il n'en demeure pas moins qu'une telle double casaque pose problème.

    Le nouveau ministre de la fonction publique a beau jeu de nous expliquer qu'il n'est pas intervenu et n'a déposé aucun amendement à l'Assemblée nationale sur le projet de loi relatif à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux en ligne.

    Il n'empêche. Le 15 juin 2011, quelques jours avant de devenir ministre, François Sauvadet cosigne une proposition de résolution européenne visant à sauver une redevance payée par les opérateurs de paris hippiques en ligne au profit des sociétés de courses. Signe-t-il cette proposition au nom de l'intérêt général ou en tant que président d'une société de courses? Même interrogation lorsqu'il pose une question écrite au gouvernement, que ce soit pour défendre la pérennisation du financement de la filière hippique en septembre 2007 ou pour défendre le PMU contre les paris à cote fixe en mars 2009. Et quand il fait part en janvier 2008 des «inquiétudes du secteur équestre» face à la menace d'un retour de la TVA à 19,6%: parle-t-il de ses propres inquiétudes? Et est-ce bien le représentant de l'intérêt général qui signe une tribune sur le PMU dans Le Figaro?

    François Sauvadet n'a pas voulu s'exprimer expressément sur ce mélange des genres. Dans son projet de loi, le conflit d'intérêts est (plus ou moins) traité, mais pas défini. Le rapport Sauvé, commandé par Nicolas Sarkozy et censé inspirer la loi, proposait pourtant cette définition: «Un conflit d'intérêts est une situation d'interférence entre une mission de service public et l'intérêt privé d'une personne qui concourt à l'exercice de cette mission, lorsque cet intérêt, par sa nature et son intensité, peut raisonnablement être regardé comme étant de nature à influencer ou paraître influencer l'exercice indépendant, impartial et objectif de ses fonctions.»

    Sa réserve parlementaire au service de sa propre société

    François Sauvadet pouvait-il être «impartial», «objectif», en étant à cheval sur ces deux fonctions? Le nouveau ministre n'a pas souhaité dire non plus si, lorsqu'il était député, il avait fait part au bureau de l'Assemblée nationale de ces différentes activités comme il était tenu de le faire. Il estime simplement qu'en démissionnant aujourd'hui, il respecte l'article 23 de la constitution, qui ne s'applique pas aux parlementaires, et selon lequel «les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l'exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle». Selon le ministre, «il s'agit donc ici d'appliquer une règle de portée générale et non une décision motivée par des considérations individuelles». Pas question de reconnaître qu'un intérêt personnel ou familial a pu avoir des conséquences sur ses décisions.

    Mediapart a pourtant fait une autre découverte. Comme tous les députés, François Sauvadet disposait, jusqu'à son entrée au gouvernement, d'une «réserve parlementaire» annuelle (une somme d'argent à distribuer dans sa circonscription de manière totalement discrétionnaire, pour aider à la construction d'une salle de sport, à la réfection d'une église ou encore d'un toit d'école). En général, la somme débloquée par projet s'élève à quelques milliers d'euros voire quelques dizaines de milliers. Or sur sa réserve de 2009 (d'un montant total que François Sauvadet ne souhaite pas révéler), le député a puisé 225.000 euros, via le ministère de l'agriculture, pour financer la société de courses de Vitteaux. L'année précédente, le ministre de la fonction publique affirme qu'il avait, au même titre, fléché 150.000 euros vers cette société. Soit 375.000 euros en deux ans.

    François Sauvadet ne veut pas expliquer comment l'argent de sa réserve parlementaire a pu être versé, alors que des documents visés par le ministère de l'agriculture peuvent laisser penser que les sociétés de courses ne peuvent être bénéficiaires d'une subvention au titre de l'accompagnement de la filière équine pour leurs activités liées aux courses.

    Il estime juste qu'il s'agit d'un projet majeur pour l'avenir du tourisme en Côte-d'Or – l'hippodrome de Vitteaux, un moment menacé de fermeture, étant le seul du département. Et rappelle que ce n'est pas cette seule subvention qui a permis de créer une piste d'entraînement, une carrière pour concours hippique, et d'améliorer la sécurité du site: 280.000 euros proviennent du Conseil général de Côte-d'Or (qu'il préside) ; 280.000 euros de la Région Bourgogne (dont il était conseiller régional d'opposition) ; 352.000 euros du fonds EPERON (Fonds d'encouragement aux projets équestres régionaux ou nationaux). Le tout pour le plus grand bonheur de la famille Sauvadet.

     

     

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    A lire aussi les publications suivantes sur le même sujet après celles de Mediapart : 

    - Conflits d'intérêt : illustrations en Côte-d'Or par Michel Abhervé ;

    - Conflits d'intérêt : François Sauvadet rattrapé par son passé ? par Dijonscope.

     

     

  • Alésia : combien de divisions ?

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    SESSION DU 24 JUIN 2011

    Une nouvelle fois lors de la session du 24 juin, et par la bouche d’Alain Millot, de Pierre-Alexandre Privolt, et de Jean-Claude Robert, les élus des Forces de Progrès ont demandé à être informés précisément du détail des finances de la construction du Muséo-Parc d’Alésia, et ce depuis le démarrage de l’opération en 2000.

    10 ans d’études, de conception, de travaux, de crédits pour le fonctionnement de la mission Alésia, pour la recherche scientifique et les fouilles, de subvention d’exploitation à la SEM Alésia,… sont ainsi concernés. Une autre façon de rendre hommage aux efforts consentis.

    Sans oublier la « com » et le service du département pour l’accueil des maires lors de la journée du 17 juin dernier par exemple. La photo publiée sur le site internet du département a permis d’ailleurs de compter précisément les 209 maires assis dans la grande salle du Muséo-Parc d’Alésia. La presse n’avait elle pas évoqué « 500 maires » réunis à Alésia ?

    Peut-être a-t-on préféré compter les couverts pour le dîner qui a suivi, préparé et servi par un traiteur dijonnais, et non par un des nombreux restaurateurs locaux ? Décidément à Alésia, il n’y a pas que l’évaluation des effectifs des armées gauloises et romaines qui peut faire polémique…

     

    Voir la copie d'écran d'une photo en ligne sur le site internet du Conseil général de la Côte-d'Or :

    Alésia,réception des maires


     

  • Alésia : un voeu pour une ouverture avancée

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    SESSION DU 21 AVRIL 2011

    Le 2nd voeu a été présenté par Yves Courtot au nom des élus du groupe des Forces de Progres. Comme tous les voeux, ils doivent faire l'objet d'un examen en commission avant d'être soumis au vote lors de la prochaine session prévue en mai 2011.

    Il est ainsi rédigé :

    VOEU RELATIF à ALESIA

    présenté par les élus du groupe des Forces de Progrès

     Considérant la décision unilatérale du Président du Conseil général de reporter l'ouverture du Centre d'interprétation du Muséoparc Alésia, les Conseillers généraux soussignés : 

     - s'interrogent quant à la sincérité des motivations de la décision dans la mesure où les difficultés liées au chantier étaient connues depuis plusieurs mois ;

    - dénoncent donc une décision "opportunément" prise dès le lendemain des élections cantonales alors même que le projet d'ouverture imminente du Muséoparc a largement servi les intérêts de la majorité départementale pendant la campagne électorale (distribution de plusieurs milliers d'invitations aux agents du Conseil général notamment, visite du chantier pour les prestataires touristiques sous la conduite du Président du Conseil général...);

    - condamnent l'absence totale de concertation préalable avec les conseillers généraux ou le Conseil d'administration de la SEM Alésia quant à la question du report de la date et des modalités d'ouverture ;

    - déplorent une décision qui pénalisera de manière importante l'économie touristique (hôtellerie, restauration, commerces, autres sites touristiques...) du département en 2011, en particulier en Haute Côte d'Or - pour mémoire l'objectif fixé à la SEM pour une ouverture en juin était de 90.000 visiteurs ;

    - s'indignent de voir l'ouverture et l'inauguration officielle reportée au mois de mars 2012, en pleine pré-campagne présidentielle ;

    - DEMANDENT que le Président revienne sur sa décision et s'engage à ce que tout soit fait pour que l'ouverture soit organisée dès l'automne 2011;

    - PROPOSENT, dans le cas où l'ouverture ne pourrait pas être "tous publics", qu'elle soit limitée aux Collèges et Lycées de Côte d'Or, voire à des publics Côte d'Orien spécifiques.

     

  • Alésia : attendez avant d'y aller !

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    C'est la presse qui nous apprend aujourd'hui le report de l'ouverture du Muséo-Parc d'Alésia en 2012. Elle était initialement prévue au printemps 2011. Cette situation et cette annonce appellent plusieurs observations.

    D'une part pourquoi choisir de convoquer la presse et  ne pas attendre une réunion du Conseil général d'ici quelques jours pour faire une telle annonce ? Cette méthode témoigne une nouvelle fois du rôle de l'Assemblée départementale que le Président entend respecter : au mieux, il la considère comme une simple chambre d'enregistrement.

    J'observe d'autre part que dans un dossier d'au moins 52 millions d'euros dont le département est maitre d'ouvrage depuis 2000, soit 11 ans déjà, c'est pour des "défaillances d'entreprise" que le retard est justifé .

    Enfin était-ce bien la peine alors d'organiser une grande opération de communication à destination de tous les agents du Conseil général en janvier dernier et d'envoyer 2 entrées gratuites à chacun ensuite par un courrier du 4 février  ? La date de validité des billets offerts (31 novembre 2011) sera dépassée en mars 2012...

    On voit bien là le résultat d'une mauvaise gestion d'un dossier complexe dans lequel l'implication des élus est quasiment nulle en dehors des moments de communication. Le dossier n'est pas tenu par le Président et les décisions ne sont pas prises au bon moment : résultat on perd un an... Cela fait un an que Patrick Molinoz attire en effet l'attention du Conseil d'administration de la Société d'économie mixte sur difficultés relationnelles entre Sem et maitrise douvrage...

     

    Nous pensions que ce projet était le moyen de soutenir le développement économique de la Haute-Côte d'Or. Apparemment, la presse nous apprend aujourd'hui que ce n'est plus la priorité du Président du Conseil général de la Côte d'Or.

  • Noël en juin ?

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    Tous les agents du département ont tres récemment reçu par un courrier personnel du Président daté du 4 février, deux cartons d'invitation numérotés pour entrer gratuitement au Muséo-Parc d'Alésia dont les travaux de construction ne s'achèveront pas ... avant fin juin 2011 !!!
     
    Quelle diligence ! Ne risquent-ils pas d'être égarés d'ici là ? On se rappelle que déjà avant les dernières élections régionales, les mêmes agents avaient été invités selon le même procédé à assister gratuitement à un match de basket... 
     
    Ne serions-nous pas devant une utilisation des moyens de la collectivité à des fins électorales ?