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vie politique

  • Département / Chambre d'agriculture : des liaisons dangereuses ?

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    Chacun connaît les relations privilégiées qu'entretient le Président du Conseil départemental avec le monde agricole, sa clientèle électorale préférée : on se souvient aussi comment ce lobby agricole nous a volé la victoire aux élections cantonales il y a quelques années.


    J'ai la preuve aujourd'hui que le Département utilise le fichier de tous les exploitants agricoles et viticoles (dont certains sont d'ailleurs en retraite depuis de très nombreuses années) et qui lui a été transmis par la Chambre d'agriculture (voir la réponse de la CNIL ci-dessous).


    C'est ainsi que quelques semaines avant les dernières élections départementales, tous ces destinataires ont reçu sous pli personnalisé provenant de la Direction de la Communication du département un magnifique document de 4 pages couleurs vantant la politique agricole du département avec la Chambre d'agriculture. La même opération avait déjà eu lieu lors des élections départementales précédentes en 2011.


    En octobre 2015, c'est une invitation personnalisée à l'inauguration de la Ferme Côte-d'Or qu'ont reçue quelques milliers de Côte-d'Oriens, et quelques semaines avant les élections régionales.

     

    Conclusion :

    • Monsieur Sauvadet utilise pour des besoins électoraux un fichier provenant de la Chambre d'Agriculture, ce qui est prohibé par le code électoral.
    • Naturellement ces dépenses, conséquentes, ne figurent vraisemblablement pas aux comptes de campagne des candidats et c'est le contribuable départemental qui paye.

    vie politique

     

  • Un nouveau président pour l'UDI 21

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    L'UDI 21, un groupuscule de droite, vient de réélire à Vitteaux, dans des conditions bien peu démocratiques, son président.

    Tous les Côte-d'Oriens se réjouissent que M Pascal Grappin, homme à tout faire de M Sauvadet, va enfin pouvoir s'occuper un peu.

    Catégories : Actualités, Elus
  • César du cirage de pompes

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    C'est un prix à décerner sans hésitation au journaliste politique du Bien Public, qui, dans un billet du 27 mars dernier, se met dans la tête et à la place de M Sauvadet pour nous expliquer que si le Président du Conseil départemental ne démissionne pas de son mandat de député, comme il s'y était pourtant engagé, c'est... pour éviter de faire élire un député FN.

    Bigre ! Quel dévouement pour une belle cause ! Mais ce n'était pas le même Sauvadet qui nous expliquait lors des dernières régionales que le FN et le PS, c'était pareil ? 

    Et si la vraie raison, c'était de pouvoir conserver le plus longtemps possible son immunité parlementaire ?
  • Indemnités des conseillers régionaux

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    Dans le contexte actuel, du discrédit qui touche les élus, la décision prise de fixer au maximum les indemnités des nouveaux conseillers régionaux, même si elle est totalement légale, constitue une erreur politique et une faute morale incompréhensible. Tous les élus, surtout ceux de la majorité, vont trainer cela comme un boulet (comme d'ailleurs Xavier Bertrand). Dès le démarrage, le mandat du Conseil régional est plombé.


    Bien sûr il y a beaucoup d'hypocrisie, notamment de la part de la droite. Les élus des Forces de Progrès au département avaient proposé de diminuer les indemnités des conseillers départementaux et par trois fois, se sont heurtés à une fin de non-recevoir de M Sauvadet.
     
    - Une première fois, en novembre 2014, lors de la discussion du débat d'orientations budgétaires 2015, j'avais personnellement proposé que l'enveloppe globale pour l'indemnisation des élus reste la même pour les 46 futurs élus que pour les 43 de l'ancien conseil général. Partager la même somme à 46 au lieu de 43, ça revenait à faire légèrement baisser les parts de chacun. 1er refus du Président Sauvadet et de sa majorité.

     
     
    - Une seconde fois, dès l'installation du nouveau Conseil départemental, en avril 2015


     
    - Une troisième fois, à la suite d'une lettre-ouverte adressée au Président du Conseil départemental, en juillet 2015, qui a été publiée ici .

     

    Ce même M Sauvadet, qui refuse 3 fois de discuter de l'indemnisation des élus départementaux, est le même qui a pourtant augmenté de 87% son indemnité de Président en juin 2014 . Elle est passée de 1638,65 € par mois à 3075,33€ par mois, soit une hausse nette de 1436.68 €. [voir ici la délibération de 2011 et ici celle de 2014] Comme il n'était plus président de communauté de communes de Vitteaux, ce que celle-ci lui versait est désormais passé à la charge du département.

    Ce qui laisse supposer que, comme Xavier Bertrand, dès qu'il aura démissionné de son mandat de parlementaire (s'il le fait), les mêmes causes produiront les mêmes effets et que le département devra à nouveau augmenter les indemnités écrêtées de son président.

    De plus les situations des élus sont très différentes : par exemple, entre ceux qui cumulent avec d'autres mandats (ou avec un emploi présumé fictif) et ceux qui sont obligés de prendre un temps partiel pour exercer leur mandat. Le Bien Public n'est pas en reste dans ses commentaires. J'ai gardé le souvenir qu'il était plutôt discret à une certaine époque quand son directeur était aussi parlementaire.

  • Forces de Progrès au département

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    Je m'attendais à ce que les élus de gauche posent quelques questions au Président du Conseil départemental et demandent au minimum la démission du chargé de "mission insertion". Pas un mot. Silence étrange.


    Si c'est par peur de faire "monter" le FN, c'est déjà un peu tard. Et puis ne rien dire c'est se faire accuser de complicité. Cela donne aussi l'impression que l'on ne veut pas "embêter" le Président du Conseil départemental, désormais porte-parole de la droite régionale.
     
    Dans quel but ? Celui d'une recomposition politique ?
  • Département - Idéepole - Bygmalion

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    Voici la copie de la lettre adressée au Président du Conseil départemental lui demandant un certain nombre de documents sur l'attribution du marché à la société Idéepole pour la réalisation du magazine départemental.
     
    M Sauvadet n'a jamais daigné répondre aux élus de son opposition, alors qu'ils ne faisaient qu'exercer leurs droits légitimes d'élus. Pourquoi ? Il n'y avait que le Bien Public dans un article à l'époque (qui aurait pu être écrit par le directeur de cabinet) pour dire que tout était normal.

    Y-a-t-il eu surfacturation ? La prestation a-t-elle été réellement servie ? Cela va sans doute être difficile à démontrer par les enquêteurs. J'ai du mal à croire cependant que cette société soit venue par hasard en Côte-d'Or.

  • Enquête sur la gestion du département (suite)

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    Dans une dernière publication sur ce blog, j'ai reproduit l'article de Médiapart sur la gestion du département (lire ici). Cela m'a valu quelques insultes ("charognard") et quelques encouragements. Cet article était pourtant intéressant puisqu'il faisait état de la position de l'ancien directeur général des services (que j'ai toujours considéré comme un homme droit et intègre).
     
    Celui-ci aurait déclaré qu'il avait refusé de signer l'embauche du pseudo-chargé de mission "insertion" ; ce qui veut dire qu'il n'était pas dupe. On comprend mieux aujourd'hui pourquoi il s'est fait virer brutalement comme un malpropre par le Président du Conseil départemental. Mais il n'y a pas qu'à droite que l'on malmène les collaborateurs.
     
    Cela arrive aussi avec les élus de gauche et c'est impardonnable, surtout s'ils sont compétents et dévoués. Mais c'est peut-être quand l'élu ne maitrise pas totalement sa fonction.
     

  • Pierre Joxe à Télérama: “Voir réapparaître des discriminations, un demi-siècle après Guy Mollet, est une blessure”

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    "Parmi les voix qui s'élèvent contre la fré­nésie législative sécuritaire actuelle, il en est une qui résonne avec force. ­Figure morale et historique de la gau­che socialiste, Pierre Joxe a été minis­tre, a présidé la Cour des comptes, siégé au Conseil constitutionnel... Depuis quelques semaines, ce grand commis de l'Etat devenu, par militantisme, avocat commis d'office auprès des mineurs délinquants dénonce d'une voix ferme les dérives de sa famille politique. Il nous a reçus longuement dans son appartement situé sur les hauteurs de Beaugrenelle, avec vue panoramique sur la capitale, une « tour de contrôle » depuis laquelle il jette un regard toujours aussi acéré et indigné sur la gauche, la guerre, la justice..."

    Vous pouvez lire la suite sur le site de Télérama en cliquant ici.

    Catégories : Actualités
  • Elections régionales

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    Les résultats sont encore pire qu'annoncer hélas ! Je laisse aux commentateurs et aux politologues le soin d'expliquer cette situation. Les raisons sont diverses et connues, mais quand la gauche (le PS) n'est plus tout à fait la gauche et que la droite reprend à son compte les thèmes du FN, cela conduit à cette situation dramatique pour notre pays et pour notre région.


    La division de la gauche aggrave encore la situation. Que sur des choix économiques, sociaux, il y ait des divergences, cela est recevable, justifié et compréhensible. Mais j'ai du mal à comprendre que l'on ne puisse arriver à se mettre d'accord sur un programme régional, concernant la formation, la culture, les transports, l'environnement entre le PC, les Verts, le PS, sauf si l'on privilégie les petits calculs politiciens.


    Le PC et les Verts vont disparaitre du Conseil régional : ils ne pèseront plus rien pour défendre leurs idées, leurs propositions, pour les faire avancer dans une majorité. C'est triste pour eux, et pour leur cause qui est respectable. C'est particulièrement triste pour les Verts  : il y a quelques mois ils étaient avec le PS pour les élections départementales, qui était alors fréquentable.


    Alors que le réchauffement climatique menace la planète, et nécessite des mesures urgentes, notamment en encourageant les énergies renouvelables au niveau local, ceux qui sont censés porter, défendre ces idées vont disparaitre de la scène politique régionale. Pour la cause de l'écologie et de l'environnement, c'est tragique.


    Enfin je m'interroge sur les choix et la stratégie du PS en Côte-d'Or. La liste de Côte-d'Or n'était sans doute pas la meilleure pour mobiliser l'électorat socialiste. Face au leader de la droite régionale, président du Conseil départemental, il fallait une personnalité avec une (aussi) forte notoriété pour conduire la liste PS de Côte-d'Or. Soit on concurrence François Sauvadet sur ses terres, et dans ce cas, François Patriat aurait dû y aller : il aurait été le meilleur avocat de son bilan et cela aurait eu du panache. Soit on essaie de faire la différence sur l'agglomération, et dans ce cas, la candidature de François Rebsamen s'imposait : le maire est quand même meilleur candidat que des élus dijonnais encore peu connus. La candidature de Laurent Grandguillaume, qui avait le mérite du rajeunissement, aurait pu être également une autre possibilité. Mais il paraît qu'il n'est plus en cour.


    J'espère au soir de ce premier tour des régionales, qu'il ne manquera pas quelques centaines de voix seulement dimanche soir prochain pour empêcher la gauche de conserver la Région.

  • Gaspillage (3) : le chef de gare de Montbard de retour

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    -          Et puis je voudrais terminer, Monsieur le Président, par… Quand même ! J’ai noté que les dossiers de la commission 1 étaient opportunément repoussés en fin de séance ce soir. Donc je voudrais aborder un point particulier qui est la reconduction d’un emploi permanent occupé par un agent contractuel.  Ne nous y trompons pas, Monsieur le Président, je refais encore appel à votre sens de la « culture de l’évaluation », nous aurions aimé qu’il y ait un bilan d’activité pour essayer de justifier l’activité de cet agent contractuel. Qui est d’ailleurs totalement inconnu des associations d’insertion quand on leur pose la question. On demande « quel est votre interlocuteur ? ».  Elles ne le connaissent pas. Ne nous voilons pas la face, Monsieur le Président : ce poste a été créé intuitu personne, c'est-à-dire pour permettre à l’animateur du Nouveau centre, qui siégeait dans votre cabinet de le quitter. On lui a créé un poste spécifique tout simplement pour lui permettre de figurer sur la liste des élections régionales et d’être élu au Conseil régional. On avait même envisagé sa candidature à Nuits Saint Georges. L’atterrissage n’a pas pu se faire. Tout ceci pour éviter la loi sur les incompatibilités parce qu’un membre de cabinet ne peut pas être candidat à la Région. Quand je vois toutes les activités de ce chargé de mission au conseil régional, président de fait du SICECO, chef de gare à Montbard j’avais dû écrire à un moment, tous les mandats locaux… J’ai même vu que lundi, il était venu étudier l’insertion à Rhénanie-Palatinat. Pour un emploi très partiel, je trouve que c’est fort cher payé. Donc Monsieur le Président, nous ne sommes pas dupes. En plus, ce monsieur pourrait être un petit plus discret et quelque fois s’appliquer à lui-même le devoir de réserve. Nous ne sommes pas dupes. Nous ne sommes pas naïfs. Et nous ne serons pas complices, Monsieur le Président.