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services publics

  • La mémoire trop courte du Président du Conseil général

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    En ce qui concerne les allusions que vous avez faites sur la politique nationale, Monsieur le Président, vous avez la mémoire très courte quand même. En parlant de l’Education nationale pour un ministre qui a soutenu un gouvernement qui supprimé 80 000 postes dans l’Education nationale, critiquer ce qui se fait aujourd’hui me semble quand même assez fort de café.

    Vous notez l’insuffisance des nouveaux moyens accordés à la Bourgogne. Je vous rappelle Monsieur le Président, que la répartition de ces postes relève de la seule responsabilité du Recteur. Et je trouve effectivement cette répartition proprement scandaleuse. Et vous n’êtes pas aller au bout de l’information car dans les 3 postes accordés à la Côte-d’Or, il y en a un dans un endroit où il y a une pression très forte, dans la commune de Salives. Je n’en dirai pas plus, mais je vois là de la part du Recteur une provocation intolérable, et je pèse mes mots et j’espère bien que c’est une des dernières de ses provocations. Vous avez oublié de parler des moyens provisoires, Monsieur le Président, qui ont été alloués dans un certain nombre d’établissements. Et qu’en 3 semaines, on ait pu créer 1000 postes aussi rapidement, après les 80 000 supprimés, je crois que vous auriez pu choisir un autre thème.

    Je me réjouis effectivement de l’annonce de l’abolition du conseiller territorial, cet être hybride. Je me réjouis effectivement de l’annonce de l’acte 3 de la décentralisation. En ce qui les transferts de compétence non compensés, vous parlez effectivement en orfèvre, ça va être dur de faire plus mal. Quant à la présence territoriale et la disparition des services publics en milieu rural, ils ont déjà disparu, on ne va pas pouvoir en enlever, ils n’existent plus. Et puis la représentation, Monsieur le Président, un conseiller général élu avec  432 voix, d’autres avec 20 000 voix, ça ne peut plus fonctionner dans un système démocratique. Donc je souhaite qu’effectivement il y ait un nouveau système, un nouveau mode d’élection qui soit un peu plus égalitaire, plus équitable en tous les cas et plus démocratique.

  • "Vous ne pouvez plus vous cacher"

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    Session du 21 octobre 2011

     Laurent GRANDGUILLAUME, a rappelé lui aussi le soutien du Président du Conseil général aux mesures gouvernementales et à la Révision générale des Politiques Publiques (RGPP) notamment qui se traduit par moins d'enseignants dans les écoles ou collèges, moins de policiers ou de gendarmes...

     
    Laurent Grandguillaume - Intervention en seance... par ForcesdeProgres

  • CAF : pour la réouverture

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    Le Collectif « ré-ouvrons la CAF de Quetigny» rassemble de nombreux citoyens, militants et élus d'horizons divers, mobilisés afin d'obtenir la réouverture et le maintien de l'accueil public de l'antenne CAF de Quetigny.

    Cet engagement répond à des besoins et attentes du quoditien exprimées par nos cocitoyens de l'Est Dijonnais mais il défend aussi un choix de société prônant des services publics de qualité associés à une protection sociale de haut niveau pour tous.

    L'action du collectif - pétition, manifestation, blog. - bénéficie déjà d'un soutien et d'un écho très positif de la part des familles de Quetigny et de l'Est Dijonnais.

    Pour autant, la mobilisation doit se poursuivre et s'étendre. Pour plus d'info et pour signer la pétition en ligne, le collectif a ouvert un blog : http://reouvronslacaf.fr/

     

    Retrouvez ici le journal télévisé de la rédaction de France 3 Bourgogne.

    Retrouvez ici le voeu déposé par les Conseillers généraux du groupe des Forces de Progrès lors de la session du 2 avril dernier.

  • Exploitation des routes : le Président décide de passer au vert

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    2010 sera-t-elle l'année des changements ? Pour le président de l'exécutif départemental peut-être, qui vient d'annoncer en catimini aux élus de son canton qu'il avait pris une grande décision : changer la couleur des véhicules d'exploitation des routes.

    L'orange lui rappelait-il trop ses ex-amis du Modem ? Mystère. Rien à voir non plus avec les prochaines régionales nous assure-t-on dans son entourage, mais avec la décentralisation... La couleur orange rappelle trop l'ex-DDE, ex-service étatique, qui, comme tous les services de l'Etat, peut mesurer la douce tendresse que les libéraux leur portent.

    En cherchant une couleur qui identifierait le Conseil général, le président a donc décidé de passer au vert. Rien de plus normal selon le code de la Route quand on est au volant, vous me direz et c'est exact : pas de quoi en faire un plat donc.  Mais se mettre ainsi au vert aurait pu nous conduire à des véhicules plus écolos. Que nenni. Ce sera seulement la couleur qui changera. Pas les autres caractéristiques des véhicules. Ni du bitume d'ailleurs, qui, s'il était blanc, réfléchirait le rayonnement solaire plus que le noir.

    En ces temps financièrement difficiles pour le département, le président n'a pas voulu avoir la main lourde. La nouvelle couleur apparaitra donc au fur et à mesure des remplacements. Compte-tenu du nombre total de véhicules, et du nombre de véhicules remplacés chaque année, l'opération pourrait prendre entre 15 et 20 ans selon les services du Conseil général concernés. 15 à 20 ans pendant lesquels, vous croiserez ou des camions verts, ou des camions oranges, ou des verts et des oranges ensemble, voire des oranges et des verts... Hum... C'est peut-être là la plus grande faiblesse de la décision présidentielle : un changement qui dure, qui dure, qui dure, dure, qui n'en finit pas de durer, est-ce encore un changement ?

     

  • Avenir de la Poste : la droite départementale dit non aux résultats de la votation citoyenne

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    Session du 20 novembre 2009

     

     

    Que la droite départementale ait un problème avec la démocratie se confirme. Quand il s'agit d'être élu par 400 personnes pour peser autant qu'un collègue élu par 15000 voix, elle est d'accord. Par contre, quand les citoyens se mobilisent en nombre lors de la votation citoyenne sur la Poste et qu'il soit défendu d'acter ses résultats en Côte d'or, elle est aux abonnés absents. Comme elle l'a démontré lors du scrutin public que nous avons demandé sur ce sujet.

    Pour : les 21 élus du groupe des Forces de Progrès.
    Contre : les 22 élus de la droite départementale.

    Retrouver le voeu défendu par notre groupe en cliquant ici.

  • Votation citoyenne sur l'avenir de la Poste

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    Le changement de statut constitue la première étape avant la privatisation de la Poste Pour donner votre avis sur ce changement et l'avenir préparé à ce service public, voici l'ensemble des bureaux de vote ouverts dans notre département à l'occasion de la votation citoyenne organisée par le comité national contre la privatisation de la Poste.

    Pour plus d'infos, consulter le site du comité.

    Ou cliquer sur "lire la suite" pour accéder à la liste des bureaux de vote en Côte d'Or.

    Lire la suite

  • Crise du lait

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    Après la suppression des services publics en milieu rural, après la suppression d'un fonctionnaire sur deux, le Président du Conseil général fait mine de découvrir les dégâts du libéralisme et réclame des "outils de régulation" pour les productions alimentaires, et notamment du lait.
    Nous sommes ravis de constater que les mesures préconisées et mises en œuvre par la gauche quand elle était aux affaires, notamment les quotas laitiers voulus par le gouvernement de Michel Rocard en 1984, trouvent désormais parmi ceux qui les combattaient de nouveaux défenseurs.
    Le groupe que je préside devrait-il songer à s'ouvrir ? Devons-nous comprendre qu'après avoir rallié la majorité deux jours avant les élections présidentielles, le leader départemental du Nouveau Centre va renouveler son centrage dès maintenant ? Peut-être, il n'en est plus à une contradiction près ! Nous, en attendant, nous rappelons aux producteurs que nous sommes partisans des "outils de régulation" depuis longtemps, et bien avant la crise !

  • Avenir de la Poste : la privatisation en marche

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    J’assistais mardi à Paris à une séance réunissant l’ensemble des présidents des commissions départementales de la présence postale. Pas moins de deux ministres y participaient également. Mais ce ne fut pas suffisant pour nous rassurer. J’y suis intervenu quand a été abordée la question de la transformation du statut de la Poste en Société Anonyme. D’autant que simultanément pèsent de réelles incertitudes sur le fonds d’amortissement, qui permet de financer les agences postales communales. Entre privatisation d’un côté et « municipalisation des financements » de l’autre, comment l’avenir préparé à la Poste ne pourrait-il pas nous inquiéter ? Pour financer sa modernisation et son développement, la Poste a besoin de 3 milliards d'Euros. L'Etat seul propriétaire n'a pas pu apporter cette somme mais il a trouvé 60 milliards pour les banques... Comprenne qui pourra !

  • Non à la démagogie

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    Voici un communiqué de presse commun des présidents de l'ADF et de l'ARF. Sur le sujet, je vous invite aussi à lire aussi cette analyse sur la violence scolaire parue dans la revue "Sciences humaines".

    Communiqué de l’ARF et de l’ADR. Sécurisation des établissements scolaires.

    "Il y a sept ans, Xavier DARCOS, ministre délégué à l’Enseignement scolaire affirmait : « Mon credo est de faire changer les mentalités. L’objectif est de faire baisser la violence de moitié en cinq ans. Je veux lever le tabou de la violence scolaire, prendre l’opinion à témoin et montrer ce qui a lieu réellement dans nos écoles » (Parisien, 22/11/2002).

    Aujourd’hui, le ministre de l’Education nationale annonce, avant toute concertation et avec une certaine condescendance à l’égard des élus locaux, que la vidéo-surveillance, les portiques de détection ou les policiers référents seraient les nouveaux outils de la sécurité des établissements scolaires.

    L’ADF et l’ARF regrettent cette absence de négociation et rappellent que les établissements d’éducation sont avant tout des lieux de confiance, d’apaisement et de sérénité. La majorité des milliers de collèges et de lycées en France sont paisibles, comme le soulignent les propres statistiques du ministère.

    L’agression d’une enseignante constitue un acte inadmissible. Mais comme à l’accoutumée, le ministre et le gouvernement semblent vouloir tirer parti d’un incident grave pour légiférer dans l’urgence et sous le coup de l’émotion, en privilégiant les annonces aussi spectaculaires que probablement peu efficaces.

    L’ADF et l’ARF ne veulent pas cautionner cette attitude et rappellent que leur préoccupation constante demeure la place des jeunes. Elles rejoignent toute la communauté éducative pour dénoncer les raccourcis et la démagogie du ministre de l’Education nationale.

    Les collectivités locales sont naturellement prêtes, avec leurs partenaires, à débattre de la situation faite aux établissements éducatifs. Mais elles privilégieront toujours la politique de la raison à la politique de l’émotion."

  • Quels repères pour nos enfants ?

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    Voici la réaction de Pierre Poillot conseiller général, maire et président de la commune, après l'annonce du jugement rendu à l'encontre d'un instituteur à Liernais poursuivi.

    "L’annonce du jugement rendu le 11 mai à l’encontre de M Laligant, instituteur à Liernais pose beaucoup de questions. Le tribunal l’a déclaré « coupable des faits qui lui sont reprochés». Certes lors de l’audience du 30 mars, Mme la représentante du Procureur a longuement insisté sur la nécessité de lutter contre toutes formes de violences, même verbales, et on peut le comprendre, même si parallèlement, il faut expliquer par quel moyen les enseignants peuvent faire respecter la discipline dans leur classe, quand ils sont face à un geste d’incivilité qui nécessite une réaction.

    Selon l’expression entendue à l’audience le 30 mars, il peut y avoir violence sans contact physique, ce qui justifiait ces poursuites. Pourtant, dans les semaines ou mois qui ont précédé, deux autres affaires ont attiré l’attention. Tout d’abord, cette procédure bien particulière qui a permis à M Tapie d’empocher plusieurs centaines de millions d’euros, soit environ 15000 ans de SMIC avec les charges : la violence sociale n'en serait donc pas une ? Plus récemment, dans l’épilogue de l’affaire d’Outreau, M Burgaud, le juge qui a envoyé, à tort, une dizaine de personnes en prison pendant trois ans dont une s’est suicidée, s’est vu infliger une réprimande : la violence institutionnelle n'existe-t-elle pas non plus ?

    Comment ne pas s’étonner du fait que l’Etat ait encore suffisamment de moyens pour conduire des procédures judiciaires de ce type, mais qu’il n’en a pas assez pour maintenir un instituteur à l’école maternelle de Liernais et garantir le minimum ? Comment, dans ces conditions, nos enseignants peuvent-ils encore dans une telle actualité, donner des points de repère à nos enfants ? Où se situe l’exemple ? Notre société n’est elle pas en train de perdre ses repères ? Ou bien faut-il créer une situation de peur permanente pour tenter de faire oublier aux citoyens leurs difficultés matérielles ? Il y a de quoi être inquiet."