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ruralité

  • Agriculture, ruralité : réponse au Président du Conseil général

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    Non, il est faux de déclarer comme l'a récemment fait le Président du Conseil général dans la presse dans un supplément spécial relatif au Salon international de l'agriculture, que "la gauche [se serait] mise en posture de ne pas voter les aides à l'agriculture", et pas plus exact que la gauche [proposerait] "une agriculture de repli", ou que les territoires ruraux seraient "abandonnés".

    Quelques éléments pour rétablir la vérité.

    - La communication est une spécialité de la majorité départementale actuelle et nous pouvons le constater tous les jours. Pour autant, les dépenses faramineuses dans la Ferme Côte-d'Or n'ont jamais été considérées comme prioritaires par notre groupe. Oui, à la place, ces crédits auraient pu aider efficacement des éleveurs, des conversions en agriculture biologique ou en productions diversifiées. La Ferme Côte-d’Or est le seul dossier agricole que notre groupe n’a pas voté.

    - Concernant les difficultés rencontrées par les éleveurs, à l’assemblée générale du GDS on annonce une aide 90 000 euros du Conseil Général, trois jours plus tard, à la Commission Permanente il est attribué 70 000 ! Pour mémoire, le GDS est l'organisme à vocation sanitaire, reconnu par le Code rural, qui permet aux éleveurs d'assurer collectivement un poids qui serait difficilement supportable individuellement, notamment dans le suivi de la qualité sanitaire des productions animales et la mise en oeuvre des prophylaxies.

    - Concernant les aides aux bâtiments d'élevage, en ce moment plusieurs dossiers ont reçu leur accord de financement de l’Etat et de la Région, mais pas du Conseil Général ! Pour une seule raison : il n’y a plus de crédits disponibles au CG et les projets sont en attente de ce fait. Le Président du Conseil général ne le dit pas. Par contre, il en trouve pour contribuer au financement des aires de lavage viticole, même pour les extensions des dites aires : aider les plus riches, c’est effectivement une politique avec laquelle tout le monde n'est pas obligé d'être d'accord.

    - D'une façon générale, à l’heure où les incohérences d’un système agro-industriel apparaissent au grand jour, il serait temps que la droite cesse de soutenir aveuglément les mêmes semenciers et autres multinationales qui privent les paysans de leur liberté pour choisir des semences. Or que fait elle ? Elle rejette le vœu que nous avons déposé dans ce sens.

    - Concernant un soi-disant abandon des territoires ruraux par la gauche, autant dire qu'avec des amis pareils au Président du CG21, les ruraux n'ont plus besoin d'ennemis ! Qui a pendant 10 ans soutenu des décisions nationales qui ont conduit à fermer à tour de bras dans nos campagnes, les écoles, les bureaux de poste, les perceptions, éloignant ainsi les services des citoyens ? Qui a voté la loi HPST qui a conduit à fermer maternités et hôpitaux de proximité ? Qui a voté la loi obligeant les Communautés de communes rurales à fusionner, conduisant à tuer les pôles de proximité ?

    Les territoires ruraux ne peuvent pas être plus abandonnés qu’ils l’ont été depuis 10 ans.

    Pierre POILLOT,
    Conseiller général de la Côte-d'Or.

  • Crise du lait

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    Après la suppression des services publics en milieu rural, après la suppression d'un fonctionnaire sur deux, le Président du Conseil général fait mine de découvrir les dégâts du libéralisme et réclame des "outils de régulation" pour les productions alimentaires, et notamment du lait.
    Nous sommes ravis de constater que les mesures préconisées et mises en œuvre par la gauche quand elle était aux affaires, notamment les quotas laitiers voulus par le gouvernement de Michel Rocard en 1984, trouvent désormais parmi ceux qui les combattaient de nouveaux défenseurs.
    Le groupe que je préside devrait-il songer à s'ouvrir ? Devons-nous comprendre qu'après avoir rallié la majorité deux jours avant les élections présidentielles, le leader départemental du Nouveau Centre va renouveler son centrage dès maintenant ? Peut-être, il n'en est plus à une contradiction près ! Nous, en attendant, nous rappelons aux producteurs que nous sommes partisans des "outils de régulation" depuis longtemps, et bien avant la crise !

  • En visite à Bligny sur Ouche...

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    J'étais hier dans le Canton de Bligny sur Ouche dans le sud ouest du département, où j'ai été accueilli dans une exploitation spécialisée dans l'élevage charolais à Cussy-la-Colonne. Autour d'une côte de boeuf de la ferme, nous avons abordé toutes les difficultés de la profession et la dureté du métier avant de visiter les bâtiments où tous les animaux étaient encore présents. Un peu plus tard, c'est avec Madame Barbier, maire de Bligny sur Ouche, que nous avons abordé la situation du bureau de Poste et du tri à Bligny après la visite des locaux.