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Institutions

  • Redécoupage cantonal : Le président du Conseil général débouté par le Conseil d’Etat

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    Le Conseil d’Etat vient de rejeter plusieurs recours déposés contre le redécoupage des cantons de la Côte-d’Or, dont celui du Président du Conseil général et de ses amis. Ce recours avait été adopté en session par les seuls élus de la droite départementale, sans qu’ils n’acceptent de présenter aucune proposition ou contre-proposition alors que le dialogue était ouvert avec l’Etat !

     

    Pour mémoire, le président du Conseil général de la Côte-d’Or avait lancé, aux frais du contribuable départemental, une campagne politicienne pour multiplier les recours devant le Conseil d’Etat. Tranquillement, mais sûrement, la réponse est venue : non, il n’y a pas de déséquilibre.

     

    C’est même très précisément l’inverse que cette réforme permet : un rééquilibrage car c’est bien le respect d’un écart maximum de 20% de population entre les cantons qui a été la ligne directrice du nouveau découpage. Et le respect de cette règle corrige la « sur-représentation » de quelques territoires ruraux qui déséquilibrait la représentation démocratique ! Faut-il rappeler que le Conseiller général du Canton de Grancey-le-Château est élu avec moins de 500 voix quand dans la même assemblée celui de Dijon 2 est élu par plusieurs milliers ?

     

    Les cris d’orfraie paniqués du Président du Conseil général ont sans doute fait peur ici ou là. Et il ne sait bien faire que ça : encourager la peur pour garantir que rien ne change, loin, très loin, de la soif de démocratie qui existe bel et bien dans notre société, du devoir qui s’impose à tout responsable politique d’y répondre et du courage politique de mener les réformes utiles à tous.

  • Session du 17 octobre : les vidéos

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  • Session du 11 avril 2014 : les vidéos des interventions

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  • Elections départementales de mars 2015 : les nouvelles circonscriptions publiées au JO.

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    réforme territoriale Le décret n° 2014-175 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Côte-d'Or est paru au Journal Officiel. En 2015, la Côte-d'Or comptera donc 23 nouvelles circonscriptions électorales départementales (contre 43 aujourd’hui).

    Cette carte avait été soumise, lors de la séance plénière de janvier 2014, à l’Assemblée départementale.

    Au sein du groupe des Forces de progrès, si le vote a été libre, une majorité s'est dégagée pour approuver le nouveau mode de scrutin et les progrès apportés par cette nouvelle carte, qui s'appliqueront en mars 2015.

    Tout d’abord, le nouveau mode de scrutin instaure la parité. La première élection des conseillers départementaux sera marquée par cette avancée historique : la moitié de l'assemblée sera composée par des élu-e-s, alors qu'elle ne sont que 6 sur 43 aujourd'hui.

    Ensuite la nouvelle carte corrige  les écarts, très forts et trop forts, entre les cantons le plus peuplé et moins peuplé. Le nouvel écart ne sera plus que 1 à  1,5 alors qu'il était parmi les plus importants de France avec un écart de 1 à 33,47 entre Dijon 2 (38630 habitants) et Grancey-le-Château (1154 habitants).  L'égalité démocratique due aux électeurs sera donc respectée comme le stipule la Constitution.

    C'est le signe qu'attendait le Président du Conseil général pour engager et faire engager des recours en nombre en adressant un mode d'emploi détaillé à tous les maires du département.

    Ce faisant, il oublie :

    1 - que le Président du Conseil général avait la possibilité de présenter des propositions ou contre-propositions et qu'il ne l'a pas fait.

    2 - Que les recours ne seront pas suspensifs. Ce n'est donc bien là qu'un combat d'arrière-garde, la loi ayant été votée et le décret publié en respectant les procédures prévues pour précisément mettre en oeuvre des principes constitutionnels sur lesquels s'est assis le président du Conseil général depuis de nombreuses années : la parité et l'égalité des électeurs devant le suffrage universel.

    3 - Enfin, que c'est le Conseil d'Etat qui se prononcera, donc des juristes experts, ni des électeurs, ni des élus.  C'est donc bien à une instrumentalisation politicienne d'une instance judiciaire d'une part et des élus municipaux d'autre part que nous assistons à des fins purement  partisanes. 

    Pour consulter la carte du département, cliquer ici

    Pour consulter la carte des circonscriptions sur Dijon, cliquer ici

  • La réforme du mode de scrutin en 1'30"

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    Avec l'argent du contribuable, François Sauvadet mène une campagne purement partisane contre le changement de mode de scrutin et le redécoupage : loin de vouloir respecter la loi et ceux qui l'ont faite, il dépense sans compter l'argent public dans une véritable campagne d'intoxication. Ce pourquoi à l'attention de tous, nous mettons en ligne un outil de vaccination contre les idées fausses et autres propagandes partisanes du président du Conseil général. Un instrument de désintoxication à utiliser sans modération et sans effet secondaire pervers sur la santé politique de notre démocratie ! En 1'30" sont rappelées dans une petite vidéo humoristique les amnésies partielles du PCG21 ainsi que les motifs de la réforme qu'il combat. Chacun pourra se faire un avis plus éclairé. A voir ici : http://dai.ly/x1cfrh0.

    Et n'oubliez pas de consulter le numéro spécial de la Lettre des élus socialistes, radicaux et divers gauche pour compléter.

  • Révision de la carte électorale : les clés pour comprendre la réforme

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    Voici la dernière édition de la "Lettre des élus socialistes, radicaux et divers gauche" du groupe des Forces de progrès du Conseil général de la Côte-d'Or.

    Ce numéro est un peu exceptionnel : en 6 pages, agrémentées de dessins humoristiques, il revient sur la révision de la carte des circonscriptions électorales départementales ainsi que sur la session extraordinaire consacrée au sujet.

    Comme indiqué dès les premières lignes, cette lettre est intégralement financée par nos contributions individuelles et ne peut donc chercher à rivaliser avec les moyens institutionnels de communication utilisés par le Président du Conseil général. Elle apportera cependant des éléments d'information plus objectifs et moins polémiques.

     

  • Invité politique de France Bleu Bourgogne

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    fiscalité,écotaxe,racisme,municipales,rythmes scolairesRetrouvez Jean-Claude ROBERT dans le cadre de l'émission "L'invité politique" de lundi 18 novembre par la rédaction de France Bleu Bourgogne. Il répond en direct aux questions de Jacky Page et réagit à l'actualité de la semaine, notamment l'écotaxe et la fiscalité, le racisme et les insultes à l'égard de Christiane Taubira, les municipales de 2014, la réforme des rythmes scolaires, le redécoupage des cantons en Côte-d'Or et la réforme du mode de scrutin départemental.

    A écouter ou ré-écouter ici :

  • Côte-d'Or Magazine : non à la propagande politicienne !

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    Avec le numéro de janvier 2013, Côte-d'Or Magazine se transforme en outil de propagande UMP/UDI, et va bien au-delà d’une mise en valeur ordinaire des actions du Conseil général.

    L' "article" à la Une est un tissu de mensonges, de mauvaise foi et de caricatures ! La vérité est que le projet de réforme territoriale :

    > introduit la parité, ce dont nous pouvons tous nous réjouir, à droite comme à gauche.

    > Reprend très exactement le même rééquilibrage démographique que celui imposé par la droite avec son conseiller territorial (1 élu pour 12.000 habitants en moyenne) en corrigeant un écart aberrant de 1 à 33 entre le canton de Grancey-le-Chateau (1154 hab.) et le canton de Dijon 2 (38 630 hab.)

    > Laisse aux futurs conseillers départementaux la seule responsabilité du département alors que le conseiller territorial aurait eu à gérer la Région en plus !

    Il convient surtout de rappeler que ce n'est pas le territoire d'élection qui fait la qualité de l'élu mais le projet qu'il porte ! En réalité, F Sauvadet veut masquer les mauvais coups qu'il porte déjà au monde rural. Ainsi, nous dénonçons le fait que le Conseil général de la Côte d'Or diminue ses aides aux communes (suppression d’aides pour l'eau et l'assainissement…), remet en cause la gratuité du transport scolaire et n'assure plus un entretien suffisant des routes et des collèges.

    Une telle propagande n'est pas digne d'une collectivité ! Devant tant de mauvaise foi et de mensonges cumulés, les élus des Forces de Progrès dénoncent un usage abusif des moyens de communication de la collectivité utilisés à des fins purement partisanes. La multiplication des outils de communication est inacceptable en ces temps de crise. La même semaine, le Président du Conseil général adressait d'ailleurs à tous les agriculteurs une lettre qui fait la part belle aux candidats d'un seul syndicat professionnel, au beau milieu de la campagne pour les élections à la Chambre d'Agriculture et alors même qu'un conseiller général est candidat pour ce syndicat...

  • Session budgétaire 2013 : verrouillage et saupoudrage

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    La session budgétaire du Conseil général se clôt sur une décision essentielle : le transfert intégral des compétences du Conseil général à sa Commission permanente.

    De sorte que dès 2013, les commissions de travail verront leurs activités réduites aux seuls dossiers présentés en session. Les rapports examinés en commission permanente seront communiqués au dernier moment, au mieux dans les 4 jours, quand il en faudrait le double au minimum pour permettre la réflexion préalable à toute décision. Et le tout sans aucune publicité des débats, la droite refusant également de rendre publique les réunions de ces commissions permanentes.

    Pas de délai suffisant, pas de travail préparatoire possible, pas de publicité des débats, c'est un véritable verrouillage qui se met en place.

    Dans la droite ligne de cette première décision, la droite a également décidé :

    • de cesser de financer la construction de logement PLA-i sur les 22 communes du Grand Dijon...
    • de baisser de 40 % les aides aux communes pour leurs travaux d’eau et d’assainissement ;
    • de ne plus aider les communes de plus de 14000 habitants (Dijon, Beaune et Chenove) pour leurs travaux de voirie communale...
    • de renouveler pour la troisième fois en deux semaines un geste "exceptionnel" au bénéfice de la seule commune de Salives ;
    • de diviser par deux les crédits pour le renouvellement des couches de roulement des routes départementales (de 13 M€ au BP 2012 à 7 M€ au BP 2013) ;
    • de baisser de près 10% les crédits pour la viabilité hivernale ;
    • de supprimer plusieurs dizaines de places pour l’accueil des enfants à protéger.

    Le tout en se plaignant que le gouvernement cherche à lutter contre la pauvreté en proposant d'augmenter le RSA... Au lieu de faire des économies là où elles sont pourtant évidentes (dans les frais de communication et de réception, dans des subventions pour des pratiques ou des projets sans intérêt départemental avéré,...), la droite départementale a donc choisi de diminuer l’intervention du Conseil général dans ses propres compétences (dans les domaines des solidarités, de l’éducation et des routes).

    représentativité.jpg

    Répartition du total et selon les catégories des routes
    des travaux de renouvellement de couches de roulement depuis 2009, y compris le BP 2013

    Couches de roulement Total par groupe.jpg

    CR Répartition par groupe et cat.jpg

     

     

     

     

  • Les trois visages du département

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    Octobre 2012, premières sorties médiatiques du Président auto-proclamé UDI du Conseil général de la Côte-d'Or...

    Et quel étonnement ! Tout entier absorbé à donner corps à la résurrection de l'UDF de Valéry Giscard d'Estaing, il n'hésite pas à juger la déclaration commune Etat-Départements et les 10 engagements communs signés le 22 octobre au terme d'une rencontre entre François Hollande, Jean-Marc Ayrault et une délégation de l'Assemblée des Départements de France conduite par Claudy Lebreton.

    Quel étonnement en effet de le voir s'intéresser à ce que fait ou dit l'Assemblée des Départements de France (ADF)! Pour mémoire, quand en 2010, puis en 2011, j'alertais le même Président du Conseil général de la Côte d'Or de la faiblesse des compensations attendues de l'Etat pour le financement des allocations de solidarité, il ne trouvait rien à critiquer à la politique de M Sarkozy. Par contre, il se mettait en retrait de l’ADF, écrivait à son Président pour dire qu'il ne voulait pas payer l'adhésion du Conseil général, et mettait en cause son impartialité.

    Pourtant, cette déclaration comme les 10 engagements constituent une bonne nouvelle, notamment pour les départements les plus en difficulté, pour lesquels le fonds de compensation sera crédité de 170 millions d'euros. Mais c'est aussi une bonne nouvelle car est affirmé et reconnu le rôle des départements pour la croissance, pour l'emploi et pour les solidarités sociales et territoriales.

    J'invite donc le Président du Conseil général de la Côte d'Or à mettre de côté tout esprit partisan et à mettre un peu plus de cohérence entre ses actes et ses déclarations.

    S'il s'interroge sur le visage de la France, je m’interroge sur celui du département de la Côte d’Or :

    -  c'est celui qui réclame 46427,94 € à une personne handicapée et retraitée à Plombières-les-Dijon qui a perçu 2 allocations à tort pendant 5 ans sans qu'aucune vérification ne soit faite avant par les services du Conseil général en faisant passer cela pour de la fraude quand il n’y a aucune fraude et des gens trompés !

    - C'est encore celui qui ne répond pas quand on lui demande s'il compte s'engager dans le dispositif des emplois d'avenir créés pour les jeunes par le nouveau gouvernement !

    - Et c'est celui, particulièrement visionnaire, du député qui votait en 1999 contre la création du PACS avec 67 autres députés UDF et qui aujourd’hui s’oppose au mariage pour tous... Ah qu’il est loin le temps des jeunes giscardiens !