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    Ces lignes ont été écrites il y a quelque temps, juste avant les terribles attentats de Paris. J'ai repoussé la publication jusqu'à ces jours derniers. Elles apparaitront peut-être déconnectées des préoccupations de la majorité de nos concitoyens mais j'ai décidé maintenant de les publier.

     

    Parti socialiste
    J'ai adhéré au Parti socialiste en 1974 à Paris après la défaite de François Mitterand aux élections présidentielles. Après 40 ans, je n'ai pas renouvelé mon adhésion en 2015 souhaitant prendre du recul et parce que je ne suis pas enchanté par les orientations économiques et sociales. Mon expression est donc totalement libre et n'engage que moi.



    Attentats de Paris
    Il y eut d'abord la stupeur, puis la douleur, le chagrin, la peine et la colère. Mais aussi l'incompréhension : comment des jeunes peuvent assassiner d'autres jeunes gens et se donner la mort ??! On peut chercher des raisons, mais il n'y a aucune excuse.
    L'inquiétude devant la situation internationale est réelle, mais j'y reviendrai sans doute plus tard. Je veux évoquer ici mes inquiétudes devant les amalgames et mes inquiétudes pour notre sécurité quotidienne et pour nos libertés démocratiques.

  • Elections régionales

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    Les résultats sont encore pire qu'annoncer hélas ! Je laisse aux commentateurs et aux politologues le soin d'expliquer cette situation. Les raisons sont diverses et connues, mais quand la gauche (le PS) n'est plus tout à fait la gauche et que la droite reprend à son compte les thèmes du FN, cela conduit à cette situation dramatique pour notre pays et pour notre région.


    La division de la gauche aggrave encore la situation. Que sur des choix économiques, sociaux, il y ait des divergences, cela est recevable, justifié et compréhensible. Mais j'ai du mal à comprendre que l'on ne puisse arriver à se mettre d'accord sur un programme régional, concernant la formation, la culture, les transports, l'environnement entre le PC, les Verts, le PS, sauf si l'on privilégie les petits calculs politiciens.


    Le PC et les Verts vont disparaitre du Conseil régional : ils ne pèseront plus rien pour défendre leurs idées, leurs propositions, pour les faire avancer dans une majorité. C'est triste pour eux, et pour leur cause qui est respectable. C'est particulièrement triste pour les Verts  : il y a quelques mois ils étaient avec le PS pour les élections départementales, qui était alors fréquentable.


    Alors que le réchauffement climatique menace la planète, et nécessite des mesures urgentes, notamment en encourageant les énergies renouvelables au niveau local, ceux qui sont censés porter, défendre ces idées vont disparaitre de la scène politique régionale. Pour la cause de l'écologie et de l'environnement, c'est tragique.


    Enfin je m'interroge sur les choix et la stratégie du PS en Côte-d'Or. La liste de Côte-d'Or n'était sans doute pas la meilleure pour mobiliser l'électorat socialiste. Face au leader de la droite régionale, président du Conseil départemental, il fallait une personnalité avec une (aussi) forte notoriété pour conduire la liste PS de Côte-d'Or. Soit on concurrence François Sauvadet sur ses terres, et dans ce cas, François Patriat aurait dû y aller : il aurait été le meilleur avocat de son bilan et cela aurait eu du panache. Soit on essaie de faire la différence sur l'agglomération, et dans ce cas, la candidature de François Rebsamen s'imposait : le maire est quand même meilleur candidat que des élus dijonnais encore peu connus. La candidature de Laurent Grandguillaume, qui avait le mérite du rajeunissement, aurait pu être également une autre possibilité. Mais il paraît qu'il n'est plus en cour.


    J'espère au soir de ce premier tour des régionales, qu'il ne manquera pas quelques centaines de voix seulement dimanche soir prochain pour empêcher la gauche de conserver la Région.

  • L’armée mexicaine

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    L’exécutif départemental ne compte pas moins de 13 vice-présidents ! A quoi servent-ils ? A rien pour la plupart. C’est un beau titre sur la carte de visite et cela leur permet de toucher une indemnité plus importante. Pour mémoire, voici le montant des indemnités  (en brut) :

    • Conseiller Départemental de base (pour info car il n'y en a pas en Côte-d'Or) :  2280,88€
    • Membres de la Commission Permanente (de base + 10%) : 2508,96€
    • Vice-Présidents ayant reçu délégation de l'exécutif : 3193,22€
    • Président : 5512,13€.

    Ces dernières sont écrêtées à  3082,20€ en Côte-d'Or puisque le Président est aussi député et que le cumul de ses différentes indemnités dépasse le plafond prévu.

    Le montant de l’indemnité du Président du Conseil départemental publié dans la presse quotidienne locale est erroné.

  • Protection fonctionnelle du président du Conseil départemental

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    Un tract anonyme visant le Président du Conseil général avait été diffusé dans quelques communes de son canton au moment de la dernière campagne départementale. J’avais condamné ce type de procédé. Je suis donc très à l’aise aujourd’hui pour y revenir. M Sauvadet a décidé de porter plainte pour diffamation, c’est son droit.

    Je ne me prononcerai pas sur le caractère diffamatoire ou non du contenu. Mais j’ai trouvé choquant que le Président du Conseil départemental demande à l’Assemblée départementale de voter sa protection fonctionnelle, ce qui revient à faire payer son avocat par le contribuable. C’est indécent.

    M Sauvadet a été moins regardant, voire complice, de procédés assez similaires à mon égard il n’y a pas si longtemps. Et je n’ai pas compris l’attitude des conseillers d’opposition qui ont voté cette demande.

  • Déclaration de patrimoine des parlementaires

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    On découvre que trois parlementaires de droite en Côte-d'Or emploient chacun leur épouse comme attachée parlementaire, et même un enfant pour le député-maire de Beaune. Je croyais que l'épouse de ce dernier était architecte, affectée à la rénovation des châteaux-forts du couple... Dans ces familles, on ne doit pas connaître les fins de mois difficiles.

    Catégories : Elus, Prises de position
  • Fiscalité

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    Chaque année, au moment de la réception des feuilles d'impôts locaux, notamment de la taxe foncière, on a droit à un couplet du très (extrême) droitier Président de l'UNPI (qui regroupent les propriétaires d'immeubles le plus souvent donnés en location).

    L'article paru dans le Bien Public était aussi particulièrement malhonnête. Je voudrais donc ici apporter quelques précisions que tout contribuable peut vérifier.

    1- La taxe foncière sur les propriétés bâties est due par tous les propriétaires (d'appartement ou de maison). Son produit est affecté pour une part au département, pour une autre part à la commune depuis la réforme de 2010.

    Si le propriétaire est bailleur, c'est-à-dire s'il donne en location son bien, cette taxe est déductible en totalité des revenus fonciers, donc de l'impôt sur les revenus, comme les intérêts d'emprunt, les travaux, sans compter les dispositifs fiscaux très avantageux (Périssol, Borloo,...). Cette taxe est donc indolore pour le propriétaire-bailleur.

    Le propriétaire-occupant, lui, la supporte en totalité sans déduction de son impôt sur le revenu.

    2- Comparaison de l'augmentation des taux du Département et de la Ville de Dijon.

    De 2005 à 2015, le Département a augmenté de 26,25% : 11,04 % en 2005, puis 12,26% en 2010, 18,22% en 2011 et 21% en 2015. La plus forte augmentation (soit +15,25%) a été votée en décembre 2012. Elle avait été présentée comme la volonté du Président du Conseil général de s'aligner sur la moyenne des taux des départements bourguignons.  Finalement et concrètement, la Côte-d'Or est le plus imposé des départements de Bourgogne. Et cela n'a donc rien à voir avec les diminutions des dotations de l'Etat de 2015 comme le prétend le Bien Public et le Président de l'UNPI.

    Dans la même période, la Ville de Dijon a augmenté son taux de 14,72% qui est passé de 24,31% en 2005 à 27,89% en 2015

    3 - Enfin, il faut aussi prendre en compte le capital investi. Prenons l'exemple d'un appartement type 3 situé à la Toison d'Or, tout proche du tramway.
    Valeur en 2000 : 110 000 €.
    Valeur en 2015 : environ 180 000€.
    Soit une plus-value de 70 000€ totalement exonérée d'impôts. Les propriétaires (bailleurs ou occupants) bénéficient de cette nette plus-value qui est due aussi aux investissements réalisés par la collectivité !

     

    Catégories : Finances
  • Service départemental d'incendie et de secours

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    Dans un récent article, un journaliste du Bien Public a accusé les élus des Forces de Progrès du Conseil départemental de récupérer le mouvement des sapeurs-pompiers professionnels qui protestaient contre la diminution des moyens accordés par le Conseil départemental.

    Siégeant au Conseil d'administration du SDIS, je n'ai jamais voté les budgets présentés justement pour cette même raison. Lors du vote de la contribution au budget du SDIS en session budgétaire de décembre 2014, j'étais longuement intervenu pour tirer le signal d'alarme : compte-tenu des efforts réalisés, des besoins identifiés, le maintien de la pression ne pouvait que conduire à des tensions !

    Pour mémoire, c'est toujours possible de revoir cette intervention, malheureusement prémonitoire.

     


    Jean-Claude ROBERT. Contribution financière... par ForcesdeProgres

  • Elections régionales : la liste à Sauvadet

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    Pour terminer la liste, il a dû racler les fonds de tiroir !