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éducation

  • Education : les propositions des Forces de progrès !

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    Les Forces de Progrès ne partagent ni le fond ni la forme du rapport présenté par le Président du Conseil Général à l'occasion de sa session extraordinaire sur l'éducation. C'est pourquoi, constatant que plusieurs élus de droite étaient absents vendredi, les élus des Forces de Progrès ont décidé de quitter la séance. En effet si nous étions restés notre seule présence aurait permis au Président du Conseil général de faire adopter ses réformes que nous contestons. En aucun cas il n'était donc question de refuser le débat mais bien d'etre cohérent : la défense de nos propositions nous imposait de quitter la salle afin d'empêcher concrètement la réforme injuste proposée par le Président du Conseil général. 

    Aujourd'hui la session se réunissant de droit sans prise en compte du quorum nous ne pouvons plus bloquer les propositions de la droite. C'est pourquoi loin  des provocations politiciennes du Président du Conseil général, les élus de Forces de Progrès ont défendu des propositions très concrètes, parmi lesquelles :

    - L'instauration d'une session ordinaire sur l’éducation à chaque rentrée, et non pas une seule extraordinaire en 6 ans pour en faire une tribune contre la politique gouvernementale !
    - La définition d'un projet éducatif global conçu au terme d'un réel débat avec tous  les acteurs de l'éducation.
    - La définition de tarifs de cantine adaptés aux revenus des familles.
    - Le maintien de la gratuité des transports scolaires menacée par le Président du Conseil général.
    - Une politique dynamique de gestion des ressources humaines.
    - La mise en œuvre d'actions culturelles, sportives ouvertes a tous les collégiens.
    - La lutte contre le décrochage scolaire.
    - Le developpement de l’éducation à la citoyenneté, et des actions de prévention  qui favorisent la réussite scolaire de tous.
    - La définition d'une nouvelle sectorisation prenant réellement en compte l'intérêt des enfants.
    - La relance d' investissements pérennes et soutenus pour quil n'y ait plus un seul collège en mauvais état, sans gymnase ou sans équipements sportifs adaptés.
    - Le retour des conseillers généraux de gauche dans les CA des collèges afin de renouer avec l’usage républicain rompu en avril 2011 par le Président du Conseil général qui les en a exclus et retablir ainsi le principe de représentation du département au sein des CA des collèges sur la base du territoire d’implantation du collège.

    Le rapport présenté est en effet très incomplet : rien sur la lutte contre le décrochage scolaire ! Rien sur une révision de la sectorisation pour équilibrer les effectifs des collèges ! Rien sur l’éducation à la santé et la prévention ! Rien sur la concertation avec les chefs d’établissement. Rien sur des mesures simples et concrètes qui amélioreraient au quotidien l’action des Agents techniques territoriaux des établissements d’enseignement...

    En matière de restauration scolaire, le forfait prévu n’est pas appliqué dans tous les collèges et les parents doivent payer le prix fort !  La droite refuse une tarification qui tienne compte du revenu des familles !

    Sur les transports scolaires, la droite dit une chose et écrit le contraire. Pourquoi dire « les engagements seront tenus » tandis qu’est d’ores et déjà inscrit dans le texte voté par la droite que la gratuité ne sera pas garantie si les rythmes scolaires sont modifiés… ?

    Avant de donner des leçons à l’Etat, la Région ou au chef-lieu départemental, la droite départementale ferait donc mieux de balayer devant sa porte !

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  • Session éducation : les vidéos

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  • Session du 30 mars : les vidéos

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    Vous pouvez retrouver toutes les interventions faites lors de la séance du 30 mars dernier ci-dessous ou vous rendre sur le site du groupe à l'adresse www.forcesdeprogres.net


  • Carte scolaire : les parlementaires UMP ont-ils perdu la mémoire ?

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    Deux députés UMP du département de la Côte-d'Or viennent tres récemment de rendre publique, via communiqués de presse, leur satisfaction de voir des écoles ouvrir ou ne pas fermer dans leurs circonscriptions... Quel beau concert !

    Peut-être ont-ils perdu la mémoire ? Une fois de plus, les parlementaires de droite nous tiennent un double langage : celui qu'ils tiennent à Paris, où ils soutiennent la réduction massive des moyens de l'école et des services publics en général, et celui qu'ils tiennent en Côte-d'Or pour se réjouir de tel ou tel maintien... Comment de telles positions peuvent-elles les rendre plus crédibles aujourd'hui ? Auraient-ils décidé de prendre exemple sur le Président du Conseil général de la Côte-d'Or ? Les parlementaires UMP cèderaient-ils à la panique devant l'impopularité de leurs choix politiques ?

    Deuxième observation, et comme c'est souvent le cas, on entend s'exprimer ceux qui ont quelque chose à perdre beaucoup plus que les plus maltraités. Il me semble bon de rappeler que pendant le quiquennat qui s'achève, ce sont 69 postes qui ont été supprimés au total sur la 3ème circonscription depuis 2006... Un total qui la place loin devant les 4 autres circonscriptions du département alors que sa démographie n'est pas spécialement à mettre en cause... Cherchez l'erreur !

  • Collèges de Côte-d'Or : des travaux attendus avec impatience

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    J'ai participé mercredi à la manifestation organisée par les parents d'élèves devant le collège de Brochon. Ils se sont mobilisés pour réclamer un engagement ferme du président du Conseil général de la Côte-d'Or concernant les travaux attendus depuis trop longtemps. Et je suis volontairement resté en retrait pour ne pas être ensuite accusé par le même président de récupération.Voir à ce sujet le reportage sur France 3 Bourgogne en cliquant ici.

    Le dossier du collège de Brochon n'est d'ailleurs pas le seul. A Longvic, le collège Roland-Dorgelès qui scolarise 550 élèves, détient un triste record, puisqu'en Côte-d'Or, il constitue le dernier exemplaire de collège dit de « type Pailleron ».

     
    Les élus ne méconnaissent pas les contraintes financièresauxquelles est soumis comme d'autres le Conseil Général de la Côte-d'Or. Pour autant, pouvons-nous collectivement faire l'économie d'une réflexionsur la sécurisation définitive de cet établissement, qui passemalheureusement par sa restructuration, telle que déjà prévue par une étudede faisabilité ?La dernière fois que la ville de Longvic a soulevé cette question, c'étaitil y a plus de 2 ans et Longvic demandait la mise à l'agenda de ce groschantier dans un délai « raisonnable ».Plus de 2 ans après, aucune opération de maîtrise d'œuvre et deplanification des travaux n'est prévue.

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  • Education : pour une autre politique !

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    Avec Patrick MOLINOZ, Laurent GRANDGUILLAUME, et Pierre POILLOT, entre autres, j'ai participé mardi 7 février, devant l'Inspection Académique de la Côte-d'Or, au rassemblement des parents et des enseignants mobilisés contre les 51 suppressions de poste envisagées pour la rentrée scolaire 2012/2013 dans le seul enseignement élémentaire.
     
    Déjà vendredi 3 février, en ouverture de la session du Conseil général de la Côte d'Or, Laurent Grandguillaume présentait au nom du groupe, le voeu préparé pour demander une autre politique de l'éducation en France (télécharger son texte en cliquant ici) : 


     
    Sacrifier les plus jeunes, leur formation, c'est porter atteinte directement à l'avenir collectif que notre société prépare. Une société qui protège, n'est pas une société où les décisions politiques reviennent à dire aux parents "débrouillez-vous! ". Il ne peut donc y avoir de service public plus utile et plus indispensable à la cohésion sociale que celui de l'éducation, et plus encore quand il s'agit de l'enseignement primaire.
     
    Il ne peut y avoir de service public plus nécessaire pour préparer l'avenir que celui de la République, qui s'adresse à tous sur tous les territoires en respectant chacun dans son individualité et ses potentiels. Or c'est bien la casse et la pénurie qui sont organisées par l'UMP et le Nouveau centre depuis plusieurs années.
     
    Pour en savoir plus, cliquer sur l'image ci dessous pour l'agrandir.

    Sarkozy en chiffres l'éducation sacrifiée

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  • Education : faire le pari de l'avenir !

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    SESSION DU 27 MAI 2011

     

    En session, le Président du Conseil général avait convié Madame l'Inspectrice d'Académie à venir présenter les éléments relatifs à la carte scolaire et discuter avec les élus. Nombreuses ont été les questions. Je lui ai aussi proposé mes services pour former les services de l'Inspection aux conséquences du transfert de la compétence scolaire des communes vers les intercommunalités. J'ai abordé l'avenir des petits collèges, dont le Président du Conseil général dit si souvent et si fortement qu'il ne peut y avoir de fermeture que cela en devient inquiétant...

    Patrick Molinoz l'a interrogé sur les moyens réels attribués aux RASED.  Pierre Gobbo est revenu sur la façon de compter les enfants de 2 ans dans le calcul de l'effectif des écoles maternelles. Jean-Paul Noret sur les diminutions de postes "hors classe" et les postes d'enseignants dans les collèges. Pierre-Alexandre Privolt, au sujet des pôles scolaires, a plaidé pour faire démarrer toute contractualisation à la date d'ouverture d'un pôle scolaire, et pas avant en raison de la durée des travaux. Et il a posé la question de l'engagement de l'Education nationale dans le cadre des chartes de service public. Il est revenu sur les Employés de Vie Scolaire, dont beaucoup ne voient pas leurs contrats reconduits. Et Laurent Grandguillaume est revenu sur la globalité de la politique menée depuis plusieurs années. Voici son intervention complète.

     

    Intervention de Laurent GRANDGUILLAUME

    Monsieur le Président,
    Madame l'Inspectrice d'Académie,
    Chers collègues,

    La Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) est une fois de plus une vraie régression sociale. Depuis 2007, 66.000 postes ont été supprimés alors que notre pays possède le taux d'encadrement en primaire le plus faible de l'OCDE. Cette année, 46 postes sont supprimés dans le 1er degré en Côte d'Or. Cette logique s'impose également à nos collèges et à nos lycées en Côte d'Or comme dans tous les départements.

    Madame l'Inspectrice, vous devez gérer la pénurie, votre tâche est difficile, c'est un peu comme renflouer un bateau coulé avec un gobelet ! Cette réduction des moyens est le résultat de la politique du gouvernement UMP, que soutient Monsieur SAUVADET comme tous les parlementaires UMP - Nouveau Centre du département. C'est la contrepartie des cadeaux fiscaux faits aux plus riches, c'est le résultat des choix gouvernementaux.


    Suppressions de postes, surcharge des classes, diminution des subventions pour les dispositifs d'aide aux devoirs, c'est hélas l'actualité de notre système éducatif. Le gouvernement met en œuvre un véritable plan social de l'éducation nationale qui instaure une insoutenable incertitude sur l'avenir des enfants en augmentant les inégalités entre les familles. Déscolarisation à 2 ans, fermetures de classes et des RASED, ce sont les fondements de l'école qui sont attaqués. La rentrée s'annonce donc catastrophique dans de nombreux établissements scolaires.


    Nous ne devons pas laisser s'établir une telle injustice dans l'école de la République et de la raison. La démocratie a le devoir d'éduquer l'enfance et l'enfance a le droit d'être éduquée selon les principes de notre République. Il n'appartient à personne de s'interposer entre ce devoir de la Nation et ce droit de l'enfant. Nous devons défendre un service de l'éducation plus juste, plus équitable et mieux adapté aux besoins de chaque enfant. Chaque enfant doit bénéficier de l'égalité des possibles. Il faut faire le pari de l'école, le pari de l'avenir !

    Laurent Grandguillaume.

     

  • Education nationale : l'Inspecteur d'Académie face aux élus

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    Session du 2 Juillet 2010

     

    Invité par le Président du Conseil général pour présenter les éléments relatifs à la prochaine rentrée scolaire, l'Inspecteur d'Académie n'a pas raté 'son grand oral'. On peut même dire qu'il a été suffisamment fin pour ne prendre personne en traitre ni en laisser dans le doute. Sur l'état des moyens affectés au service de l'Education nationale dans notre département, il a indiqué qu'apres trois années consécutives de baisse des effectifs scolaires, une hausse était constatée et les moyens alloués par le ministere à la prochaine rentrée retrouveront donc un solde positif.

    Interrogé sur les menaces de réduction des moyens, tant en termes de personnels que de structuration des établissements qui seraient à l'étude, il nous a répondu en démentant avoir reçu une "circulaire" comme devoir "étudier des fermetures de collèges"

    Pour autant, il a précisé qu'une réflexion était engagée pour créer des pôles regroupant plusieurs établissements... Et d'étayer son propos par une analyse technique faisant apparaitre une hausse incontestable, voire inquiétante, du nombre d'heures dues statutairement aux enseignants qui partagent leurs services entre plusieurs collèges. A son arrivée à la direction des services départementaux de l'Education nationale en Côte d'Or, il comptait 25 heures ainsi utilisées ou perdues selon l'interprétation que l'on en fait. Cette année, cette compensation se monte à 90h. Il y note là le signe d'un morcellement grandissant des services des enseignants.

    A l'issue de son intervention, j'ai donc interpellé le Président pour lui conseiller d'accorder les moyens  nécessaires aux missions de l'Education nationale. Comment en effet voter à Paris les réductions massives et défendre collèges et écoles après en Côte d'Or  ? Il serait nettement plus crédible.  Nous lui avions pourtant donner une chance en déposant un voeu pour demander des moyens pour l'Education. Le texte de ce voeu a été rejété par toute la majorité départementale comme un seul homme.

    Conclusion : la droite veut sauver les petits collèges et supprimer des postes. Les deux à la fois, ça parait compliqué.

     

     

  • RSA : un droit de réponse... des EVS

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    Vous trouverez ci-dessous un droit de réponse envoyé à la rédaction de Côte d'Or Magazine par le collectif des Employés Vie Scolaire, et adressé à sa réception au service en charge du RSA du Conseil général de la Côte d'Or.

    "Madame ou Monsieur le Rédacteur en chef,

    Suite à votre article paru dans le numéro 99 de janvier-février 2010, le collectif des défense des EVS de Côte d'Or, employés vie scolaire en contrat aidé dans les écoles, vous prie de publier les précisions suivantes :

    Comme Aurélien, dont le témoignage a été publié en page 21 du numéro 99 de Côte d'Or Magazine, nous sommes employés en contrat aidé, et, pour ceux d'entre nous en contrat avenir, comme lui, nous travaillons 26 heures par semaine pour un salaire de 819 €. Nos situations sont les mêmes, mis à part le fait que nous ne touchons pas le même RSA qu'Aurélien ! Notre RSA tourne autour de 90 €. De plus, depuis la mise en place de ce RSA, nos ressources ont diminué, à cause notamment d'une baisse importante de l'APL (d'au moins la moitié); nous n'avons plus droit à l'exonération de la taxe d'habitation, ni à la prime pour l'emploi, sans compter que la CMU nous a également été supprimée. Nous nous étonnons donc du montant du RSA perçu par Aurélien, et même si nous nous réjouissons pour lui, nous tenons à préciser que sa situation n'est pas représentative."

    Ci-dessous, la publication qui fait réagir (cliquer sur l'image pour l'agrandir) tirée de la page 21 de Côte d'Or Magazine n°99 de janvier et février 2010.

     

    cotedormag janvier 2010 p 21.jpg


  • Education : les carences recensées

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    ouyapascours.jpgVoila un outil utile que je veux vous signaler : une liste de carence a été ouverte par la FCPE pour recenser les absences non remplacées dans les établissements scolaires à cette adresse : http://www.fcpe.asso.fr/ouyapacours/

    Je vous invite bien évidemment à vous en servir, pour signaler les heures perdues comme les postes non pourvus.

    Difficile en effet de supprimer d'un côté un poste de fonctionnaire sur deux et de l'autre affirmer que "tout va bien". Ils étaient payés à rien faire peut-être les remplaçants ? A vos claviers !