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carte scolaire

  • La mémoire trop courte du Président du Conseil général

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    En ce qui concerne les allusions que vous avez faites sur la politique nationale, Monsieur le Président, vous avez la mémoire très courte quand même. En parlant de l’Education nationale pour un ministre qui a soutenu un gouvernement qui supprimé 80 000 postes dans l’Education nationale, critiquer ce qui se fait aujourd’hui me semble quand même assez fort de café.

    Vous notez l’insuffisance des nouveaux moyens accordés à la Bourgogne. Je vous rappelle Monsieur le Président, que la répartition de ces postes relève de la seule responsabilité du Recteur. Et je trouve effectivement cette répartition proprement scandaleuse. Et vous n’êtes pas aller au bout de l’information car dans les 3 postes accordés à la Côte-d’Or, il y en a un dans un endroit où il y a une pression très forte, dans la commune de Salives. Je n’en dirai pas plus, mais je vois là de la part du Recteur une provocation intolérable, et je pèse mes mots et j’espère bien que c’est une des dernières de ses provocations. Vous avez oublié de parler des moyens provisoires, Monsieur le Président, qui ont été alloués dans un certain nombre d’établissements. Et qu’en 3 semaines, on ait pu créer 1000 postes aussi rapidement, après les 80 000 supprimés, je crois que vous auriez pu choisir un autre thème.

    Je me réjouis effectivement de l’annonce de l’abolition du conseiller territorial, cet être hybride. Je me réjouis effectivement de l’annonce de l’acte 3 de la décentralisation. En ce qui les transferts de compétence non compensés, vous parlez effectivement en orfèvre, ça va être dur de faire plus mal. Quant à la présence territoriale et la disparition des services publics en milieu rural, ils ont déjà disparu, on ne va pas pouvoir en enlever, ils n’existent plus. Et puis la représentation, Monsieur le Président, un conseiller général élu avec  432 voix, d’autres avec 20 000 voix, ça ne peut plus fonctionner dans un système démocratique. Donc je souhaite qu’effectivement il y ait un nouveau système, un nouveau mode d’élection qui soit un peu plus égalitaire, plus équitable en tous les cas et plus démocratique.

  • Carte scolaire : les parlementaires UMP ont-ils perdu la mémoire ?

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    Deux députés UMP du département de la Côte-d'Or viennent tres récemment de rendre publique, via communiqués de presse, leur satisfaction de voir des écoles ouvrir ou ne pas fermer dans leurs circonscriptions... Quel beau concert !

    Peut-être ont-ils perdu la mémoire ? Une fois de plus, les parlementaires de droite nous tiennent un double langage : celui qu'ils tiennent à Paris, où ils soutiennent la réduction massive des moyens de l'école et des services publics en général, et celui qu'ils tiennent en Côte-d'Or pour se réjouir de tel ou tel maintien... Comment de telles positions peuvent-elles les rendre plus crédibles aujourd'hui ? Auraient-ils décidé de prendre exemple sur le Président du Conseil général de la Côte-d'Or ? Les parlementaires UMP cèderaient-ils à la panique devant l'impopularité de leurs choix politiques ?

    Deuxième observation, et comme c'est souvent le cas, on entend s'exprimer ceux qui ont quelque chose à perdre beaucoup plus que les plus maltraités. Il me semble bon de rappeler que pendant le quiquennat qui s'achève, ce sont 69 postes qui ont été supprimés au total sur la 3ème circonscription depuis 2006... Un total qui la place loin devant les 4 autres circonscriptions du département alors que sa démographie n'est pas spécialement à mettre en cause... Cherchez l'erreur !

  • Education : pour une autre politique !

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    Avec Patrick MOLINOZ, Laurent GRANDGUILLAUME, et Pierre POILLOT, entre autres, j'ai participé mardi 7 février, devant l'Inspection Académique de la Côte-d'Or, au rassemblement des parents et des enseignants mobilisés contre les 51 suppressions de poste envisagées pour la rentrée scolaire 2012/2013 dans le seul enseignement élémentaire.
     
    Déjà vendredi 3 février, en ouverture de la session du Conseil général de la Côte d'Or, Laurent Grandguillaume présentait au nom du groupe, le voeu préparé pour demander une autre politique de l'éducation en France (télécharger son texte en cliquant ici) : 


     
    Sacrifier les plus jeunes, leur formation, c'est porter atteinte directement à l'avenir collectif que notre société prépare. Une société qui protège, n'est pas une société où les décisions politiques reviennent à dire aux parents "débrouillez-vous! ". Il ne peut donc y avoir de service public plus utile et plus indispensable à la cohésion sociale que celui de l'éducation, et plus encore quand il s'agit de l'enseignement primaire.
     
    Il ne peut y avoir de service public plus nécessaire pour préparer l'avenir que celui de la République, qui s'adresse à tous sur tous les territoires en respectant chacun dans son individualité et ses potentiels. Or c'est bien la casse et la pénurie qui sont organisées par l'UMP et le Nouveau centre depuis plusieurs années.
     
    Pour en savoir plus, cliquer sur l'image ci dessous pour l'agrandir.

    Sarkozy en chiffres l'éducation sacrifiée

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  • Suppression de moyens dans les collèges : l'ADF tire la sonnette d'alarme

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    Claudy Lebreton, Président de l'Assemblée des départements de France vient d'écrire à Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, pour lui exprimer les inquiétudes des départements de France sur les conditions de préparation de la rentrée scolaire 2011 dans les collèges et en appeler à de vraies discussions avec les élus locaux.

     

    Alors que 40 000 nouveaux élèves sont prévus en classe de 6ème, le nombre des enseignants diminuera de 4800 postes. Cette situation "aura des conséquences extremement importantes sur l'organisation du temps scolaire et périscolaire au sein des établissements" lui écrit-il, et "risque de devenir très rapidement intenable dans certains établissements (postes vacants, classes surchargées, manque d'encadrement,...)."

     

  • Education : faire le pari de l'avenir !

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    SESSION DU 27 MAI 2011

     

    En session, le Président du Conseil général avait convié Madame l'Inspectrice d'Académie à venir présenter les éléments relatifs à la carte scolaire et discuter avec les élus. Nombreuses ont été les questions. Je lui ai aussi proposé mes services pour former les services de l'Inspection aux conséquences du transfert de la compétence scolaire des communes vers les intercommunalités. J'ai abordé l'avenir des petits collèges, dont le Président du Conseil général dit si souvent et si fortement qu'il ne peut y avoir de fermeture que cela en devient inquiétant...

    Patrick Molinoz l'a interrogé sur les moyens réels attribués aux RASED.  Pierre Gobbo est revenu sur la façon de compter les enfants de 2 ans dans le calcul de l'effectif des écoles maternelles. Jean-Paul Noret sur les diminutions de postes "hors classe" et les postes d'enseignants dans les collèges. Pierre-Alexandre Privolt, au sujet des pôles scolaires, a plaidé pour faire démarrer toute contractualisation à la date d'ouverture d'un pôle scolaire, et pas avant en raison de la durée des travaux. Et il a posé la question de l'engagement de l'Education nationale dans le cadre des chartes de service public. Il est revenu sur les Employés de Vie Scolaire, dont beaucoup ne voient pas leurs contrats reconduits. Et Laurent Grandguillaume est revenu sur la globalité de la politique menée depuis plusieurs années. Voici son intervention complète.

     

    Intervention de Laurent GRANDGUILLAUME

    Monsieur le Président,
    Madame l'Inspectrice d'Académie,
    Chers collègues,

    La Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) est une fois de plus une vraie régression sociale. Depuis 2007, 66.000 postes ont été supprimés alors que notre pays possède le taux d'encadrement en primaire le plus faible de l'OCDE. Cette année, 46 postes sont supprimés dans le 1er degré en Côte d'Or. Cette logique s'impose également à nos collèges et à nos lycées en Côte d'Or comme dans tous les départements.

    Madame l'Inspectrice, vous devez gérer la pénurie, votre tâche est difficile, c'est un peu comme renflouer un bateau coulé avec un gobelet ! Cette réduction des moyens est le résultat de la politique du gouvernement UMP, que soutient Monsieur SAUVADET comme tous les parlementaires UMP - Nouveau Centre du département. C'est la contrepartie des cadeaux fiscaux faits aux plus riches, c'est le résultat des choix gouvernementaux.


    Suppressions de postes, surcharge des classes, diminution des subventions pour les dispositifs d'aide aux devoirs, c'est hélas l'actualité de notre système éducatif. Le gouvernement met en œuvre un véritable plan social de l'éducation nationale qui instaure une insoutenable incertitude sur l'avenir des enfants en augmentant les inégalités entre les familles. Déscolarisation à 2 ans, fermetures de classes et des RASED, ce sont les fondements de l'école qui sont attaqués. La rentrée s'annonce donc catastrophique dans de nombreux établissements scolaires.


    Nous ne devons pas laisser s'établir une telle injustice dans l'école de la République et de la raison. La démocratie a le devoir d'éduquer l'enfance et l'enfance a le droit d'être éduquée selon les principes de notre République. Il n'appartient à personne de s'interposer entre ce devoir de la Nation et ce droit de l'enfant. Nous devons défendre un service de l'éducation plus juste, plus équitable et mieux adapté aux besoins de chaque enfant. Chaque enfant doit bénéficier de l'égalité des possibles. Il faut faire le pari de l'école, le pari de l'avenir !

    Laurent Grandguillaume.