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  • Suppression de moyens dans les collèges : l'ADF tire la sonnette d'alarme

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    Claudy Lebreton, Président de l'Assemblée des départements de France vient d'écrire à Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, pour lui exprimer les inquiétudes des départements de France sur les conditions de préparation de la rentrée scolaire 2011 dans les collèges et en appeler à de vraies discussions avec les élus locaux.

     

    Alors que 40 000 nouveaux élèves sont prévus en classe de 6ème, le nombre des enseignants diminuera de 4800 postes. Cette situation "aura des conséquences extremement importantes sur l'organisation du temps scolaire et périscolaire au sein des établissements" lui écrit-il, et "risque de devenir très rapidement intenable dans certains établissements (postes vacants, classes surchargées, manque d'encadrement,...)."

     

  • Education nationale : un voeu pour dire "stop à la casse" !

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    SESSION DU 21 AVRIL 2011

    Lors de cette session, deux voeux ont été déposés par les élus du groupe des Forces de Progrès. Comme tous les voeux, ils doivent faire l'objet d'un examen en commission avant d'être soumis au vote lors de la prochaine session prévue en mai 2011.

    Le 1er a été présenté par Laurent Grandguillaume et porte sur les suppressions  massives de moyens dans l'Education nationale. Il est ainsi rédigé :

     

    Vœu relatif à la suppression de postes dans l'Éducation nationale
    et à la fermeture de classes en Côte-d'Or

    Déposé par le groupe des Forces de Progrès

    A l'heure où les enquêtes internationales montrent que la France se caractérise par un système éducatif où les inégalités scolaires sont les plus fortes et où elles rejoignent le plus les inégalités sociales, les choix guidés par une simple logique comptable, soumise au dogme de non remplacement d'un fonctionnaire sur 2, vont détériorer encore plus le service public d’Éducation.

    La suppression programmée de 16 000 postes à la rentrée 2011 se traduira par l’augmentation du nombre d’élèves par classe dans les écoles, les collèges et les lycées, par des fusions d’écoles, des fermetures de classes et encore plus de problèmes de remplacement à venir… C’est à la qualité de l’enseignement et à l’accès de tous les élèves au service public d’éducation que s’attaque le gouvernement ! Partout, il y aura moins d’adultes dans les écoles et établissements scolaires alors que les effectifs augmentent.

    En Bourgogne 311 postes d’enseignants vont être supprimés : 125 postes dans le premier degré et 186 dans le second degré, en zone urbaine comme en zone rurale. 500 postes ont déjà supprimés au cours des dernières années.

    En Côte-d’Or, ce sont 46 postes qui seront supprimés dans le seul premier degré, et 64 classes qui seront fermées

    L’éducation doit redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, l’objectif prioritaire de l’État. Or, les moyens humains alloués démontrent que c’est désormais aux conditions d’apprentissage des élèves que s’attaque le gouvernement en augmentant le nombre d’élèves par classe. Et qu’il a complètement renoncé à attribuer des moyens supplémentaires aux écoles et établissements qui cumulent les difficultés, en ZEP ou ailleurs.

    • Le service public d’éducation de proximité doit être accessible à toutes les familles, partout sur le territoire.
    • Le nombre d’élèves dans les classes doit permettre une prise en charge personnalisée de chacun.
    • Les collèges doivent disposer des moyens nécessaires pour scolariser les 40 000 nouveaux élèves de sixième de la rentrée prochaine !
    • L’accès à l’École maternelle doit être un droit pour tout enfant dont la famille le demande, dès l’âge de deux ans !
    • L’Éducation nationale doit assurer la continuité du service public et remplacer les enseignants absents dès la première heure !
    • Les RASED doivent être développés pour aider l’ensemble des élèves qui en ont besoin !
    • La scolarisation des enfants handicapés doit être effective, avec des personnels d’accompagnement qualifiés et formés lorsque c’est nécessaire.
    • La formation des enseignants à la pédagogie et à la psychologie de l’enfant et de l’adolescent doit être rétablie.

    Il s'agit aujourd'hui de défendre notre conception républicaine du service public d’Éducation Nationale et de rappeler aux partisans de l’ignorance et de l’incertitude érigée comme norme, que le savoir est une des conditions d’existence qui permet de garantir la liberté à chacun. Il s'agit de défendre la République laïque et sociale, celle qui assure l'égalité des possibles à tous les enfants de notre pays quelque soit leur origine sociale. Cette école qui nous offre la liberté est le creuset de notre République, il est le fondement de notre démocratie.

    Dans une société minée par les inégalités, pour que la réussite de tous les jeunes et les objectifs d’une école démocratique et ambitieuse soient atteints, les conseillers généraux soussignés estiment que d’autres choix sont possibles.

    C'est la raison pour laquelle ils demandent au Gouvernement l’arrêt de la politique de démantèlement de l’École publique et exigent un collectif budgétaire pour l’Éducation nationale.

  • Education nationale : les Inspecteurs d'Académie s'expriment

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    Au sujet de la politique de suppression massive de moyens pour l'Education nationale, vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse du 16 juin dernier émanant du Syndicat des Inspecteurs d'Académie. Ce document confirme des "instructions qui se succèdent [et qui] donnent une image brouillonne de la gouvernance du ministère" sans tracer "les contours du grand dessein pour l'école dont le pays a besoin." Sont ainsi pointées plusieurs mesures à l'étude : suppression des postes d'enseignant, augmentation des effectifs par classe, fermeture des petits établissements ruraux, remise en cause de la scolarisation des moins de 3 ans. "Comment expliquer cela aux parents d'élèves, aux enseignants ? Quelle en est la logique si ce n'est une logique uniquement budgétaire ?"

    Il confirme aussi l'existence de fortes tensions au sein des cadres de l'Education nationale. "Les Inspecteurs d'Académie dont on ne peut douter de la loyauté, s'interrogent devant les risques de dégradation du service public d'éducation dont les conséquences, à l'heure de la mondialisation, se mesureront à terme sur les performances et la compétitivité de la France !"

    Lire le communiqué intégral en cliquant sur l'image ou ici.

  • Education nationale : carton rouge !

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    Lors du dernier conseil communautaire de la Communauté de Communes du Canton de Vitteaux, le président de la Communauté, par ailleurs président du Conseil général et Député, a déclaré : "le collège de Vitteaux ne fermera pas, il n'y a pas de fermeture possible de collèges sans que le Conseil Général ne donne son accord. Vous êtes donc tranquilles à moins que quelque chose ne change au Conseil général de la Côte d'Or, le président par exemple..."

    C'est un peu fort de café ! En effet,  voila un projet qui est dans les cartons du Ministre Luc Chatel, porte-parole du gouvernement que soutient activement le Président du Conseil général.  Celui-ci serait donc plus crédible s'il s'opposait à l'Assemblée nationale aux suppressions de poste dans l'Education nationale. Encore 16 000 programmées en 2010 ! Et c'est bien pour atteindre cet objectif, que ne sachant plus comment faire, les Inspecteurs d'Académie ont reçu des pistes à examiner.

    Si l'Etat ne donne pas les moyens en personnel aux petits établissements, comment pourront-ils fonctionner demain ? Quel sera alors le pouvoir réel du Président du Conseil général ? Monsieur le Président du Conseil général de la Côte d'Or ,qui n'est pas très sport dans cette affaire, mérite un carton rouge !

    Considérant ces dernières déclarations, on peut donc espérer que le Président du Conseil général votera le voeu déposé par le groupe sur ce sujet à la prochaine session ainsi rédigé :

    "Voeu relatif à la suppresion de postes dans l'Education nationale.

    La presse s'est récemment fait l'écho des pistes étudiées par le Ministre de l'Education nationale pour supprimer à nouveau entre 15 et 17000 emplois dans l'Education nationale en France.

    Parmi celles-ci, est évoquée la possibilité d'augmenter les effectifs des élèves de chaque classe, de fermer les écoles rurale à classe unique, de fermer les collèges de moins de 200 élèves, de supprimer les RASED, supprimer les services de décharges, en finir avec la scolarisation dès 2 ans, etc...

    Les conseillers généraux de la Côte d'Or soussignés dénoncent cette politique purement comptable qui fragilise directement le milieu rural et fait porter sur les plus jeunes et leur avenir les conséquences désastreuses de la politique conduite depuis 2 ans.

    Ils réaffirment que la République doit garantir une école de la réussite à tous.

    Ils s'opposent à toutes ces mesures et notamment à toute espèce de fermeture de collège."

  • Fermeture des collèges de moins de 200 élèves à l'étude.

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    40 000, c'est le total des postes déjà supprimés dans l'Education Nationale en 2008 et 2009 au titre du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux.

    Mais ce n'est pas fini... Voila que  l'on apprend que ce sont encore 16 000 postes par an jusqu'en 2012 qui sont dans le colimateur du ministre de l'Education nationale Luc Chatel.  Ce ministre a donc adressé à tous les Recteurs, qui se sont retournés vers les Inspecteurs d'Académie, une série de fiches pour les "aider" à identifier les postes à rendre dans leurs académies.

    Ces fiches sont consultables sur le site du Café Pédagogique (cliquer ici). Leur lecture est particulièrement instructive : fermeture des collèges de moins de 200 élèves, suppression des petites écoles rurales, des RASED, augmentation du nombre d'élèves par classe vers 30 élèves, etc... Ce sont au total 13 mesures qui doivent ainsi être "explorées" par les Inspecteurs.

    On ne sait pas comment l'Inspecteur d'Académie de la Côte d'Or a répondu à son Ministre. Mais pour mémoire, la Côte d'Or compte 47 collèges publics pour lequel le département de la Côte d'Or assure les investissements et les frais de fonctionnement. Parmi ces 47, huit comptent moins de 200 élèves : ceux d'Arnay le Duc (196 élèves), Bligny-sur-Ouche (121), Fontaine-Française (173), Laignes (123), Liernais (84), Nolay (135), Recey-sur-Ource (134), et Vitteaux (136).

    Le groupe des Forces de Progres s'opposera à une telle mesure si jamais elle devait avoir été retenue.

    Lire ici les 13 fiches adressées aux Inspecteurs d'Académie.