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  • Education nationale : un voeu pour dire "stop à la casse" !

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    SESSION DU 21 AVRIL 2011

    Lors de cette session, deux voeux ont été déposés par les élus du groupe des Forces de Progrès. Comme tous les voeux, ils doivent faire l'objet d'un examen en commission avant d'être soumis au vote lors de la prochaine session prévue en mai 2011.

    Le 1er a été présenté par Laurent Grandguillaume et porte sur les suppressions  massives de moyens dans l'Education nationale. Il est ainsi rédigé :

     

    Vœu relatif à la suppression de postes dans l'Éducation nationale
    et à la fermeture de classes en Côte-d'Or

    Déposé par le groupe des Forces de Progrès

    A l'heure où les enquêtes internationales montrent que la France se caractérise par un système éducatif où les inégalités scolaires sont les plus fortes et où elles rejoignent le plus les inégalités sociales, les choix guidés par une simple logique comptable, soumise au dogme de non remplacement d'un fonctionnaire sur 2, vont détériorer encore plus le service public d’Éducation.

    La suppression programmée de 16 000 postes à la rentrée 2011 se traduira par l’augmentation du nombre d’élèves par classe dans les écoles, les collèges et les lycées, par des fusions d’écoles, des fermetures de classes et encore plus de problèmes de remplacement à venir… C’est à la qualité de l’enseignement et à l’accès de tous les élèves au service public d’éducation que s’attaque le gouvernement ! Partout, il y aura moins d’adultes dans les écoles et établissements scolaires alors que les effectifs augmentent.

    En Bourgogne 311 postes d’enseignants vont être supprimés : 125 postes dans le premier degré et 186 dans le second degré, en zone urbaine comme en zone rurale. 500 postes ont déjà supprimés au cours des dernières années.

    En Côte-d’Or, ce sont 46 postes qui seront supprimés dans le seul premier degré, et 64 classes qui seront fermées

    L’éducation doit redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, l’objectif prioritaire de l’État. Or, les moyens humains alloués démontrent que c’est désormais aux conditions d’apprentissage des élèves que s’attaque le gouvernement en augmentant le nombre d’élèves par classe. Et qu’il a complètement renoncé à attribuer des moyens supplémentaires aux écoles et établissements qui cumulent les difficultés, en ZEP ou ailleurs.

    • Le service public d’éducation de proximité doit être accessible à toutes les familles, partout sur le territoire.
    • Le nombre d’élèves dans les classes doit permettre une prise en charge personnalisée de chacun.
    • Les collèges doivent disposer des moyens nécessaires pour scolariser les 40 000 nouveaux élèves de sixième de la rentrée prochaine !
    • L’accès à l’École maternelle doit être un droit pour tout enfant dont la famille le demande, dès l’âge de deux ans !
    • L’Éducation nationale doit assurer la continuité du service public et remplacer les enseignants absents dès la première heure !
    • Les RASED doivent être développés pour aider l’ensemble des élèves qui en ont besoin !
    • La scolarisation des enfants handicapés doit être effective, avec des personnels d’accompagnement qualifiés et formés lorsque c’est nécessaire.
    • La formation des enseignants à la pédagogie et à la psychologie de l’enfant et de l’adolescent doit être rétablie.

    Il s'agit aujourd'hui de défendre notre conception républicaine du service public d’Éducation Nationale et de rappeler aux partisans de l’ignorance et de l’incertitude érigée comme norme, que le savoir est une des conditions d’existence qui permet de garantir la liberté à chacun. Il s'agit de défendre la République laïque et sociale, celle qui assure l'égalité des possibles à tous les enfants de notre pays quelque soit leur origine sociale. Cette école qui nous offre la liberté est le creuset de notre République, il est le fondement de notre démocratie.

    Dans une société minée par les inégalités, pour que la réussite de tous les jeunes et les objectifs d’une école démocratique et ambitieuse soient atteints, les conseillers généraux soussignés estiment que d’autres choix sont possibles.

    C'est la raison pour laquelle ils demandent au Gouvernement l’arrêt de la politique de démantèlement de l’École publique et exigent un collectif budgétaire pour l’Éducation nationale.

  • Quand l'essentiel est oublié...

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    Voici le texte de la tribune du groupe publié dans le dernier numéro de Côte d'Or Magazine, que vous ne pourrez pas retrouver sur le site institutionnel du Département.

    Quand l'essentiel est oublié...

    Les bavardages du Président, les effets d’annonces et les grandes opérations de communication n’y changeront rien. L’essentiel est oublié : l’humain. Bourses aux lycéens mises en cause, suppression des aides aux jeunes qui ont décroché leur diplôme pour animer des centres de vacances ou de loisirs (BAFA), non-reconduction de la convention avec les Centres sociaux de la Côte d’Or, habilitation à l’aide sociale accordée à des établissements privés à but lucratif, diminution de 26 % des heures financées aux associations pour encadrer les chantiers d’insertion,… Voilà donc les droites du département en action : toutes unies, des villes comme des champs, pour faire des économies très mal choisies pendant que les frais de réception augmentent considérablement et que 4 cérémonies de vœux sont organisées pour la première fois en pleine crise!

    Non contente de ces dépenses provocatrices à l’heure où tant de Côte-d’Oriens se serrent la ceinture, la majorité départementales manque d’une véritable constance et de clarté dans ses engagements. Exemple : nous déposons un vœu pour dire au ministre de l’Education l’importance pour les plus fragiles des 3000 enseignants spécialisés des RASED qu’il veut supprimer. La majorité vote contre notre vœu, non sans nous avoir précisé que ces RASED sont « inutiles ». Résultat : le ministre recule, pas assez à notre goût. Autre exemple : alors même que les élus majoritaires viennent d’approuver la suppression des aides aux jeunes titulaires du BAFA, ils nous rejoignent tous très vite pour défendre les associations éducatives complémentaires de l’enseignement (*).

    C’est pourtant la même majorité du Président qui a diminué sévèrement leurs financements, menaçant directement des centaines d’emplois en France et l’éducation des milliers d’élèves ou de collégiens qui en bénéficient ! Chaque jour, ces associations sont incontournables, dans les écoles, les centres de vacances ou de loisirs, pour mener les actions d’éducation à la citoyenneté, d’accès aux loisirs, ou d’accueil de la petite enfance notamment. Et quand la précarité et l’insécurité deviennent les outils de gouvernement, il y a de quoi redouter les lâchetés politiques de nos « braves » ambitieux.

    Parce que ces associations sont incontournables pour assurer la cohésion sociale et mettre en œuvre et faire vivre de vraies solidarités, notre groupe renouvelle donc son soutien à leurs actions. Et nous vous invitons à exprimer votre soutien aussi en signant l’appel pour l’éducation que vous trouverez sur le site http://www.pourleducation.org.

    _____________________

    (*) les CEMEA, les FRANCAS, l’OCCE, Jeunesse au plein air, Ligue de l’enseignement, PEP,…

  • Sauvons les RASED !

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    Conscient des menaces directes qui pèsent sur leur fonctionnement au nom d’une pure logique comptable et des critiques dont ils ont fait l’objet dans le cadre d’un démantèlement sans précédent du service public de l’Education nationale, mon groupe a déposé en novembre un vœu examiné lors de la session de décembre du Conseil général de la Côte d’Or.

    Ce vœu a été approuvé par les 21 conseillers généraux membres du groupe des Forces de Progrès et rejeté d’une seule voix, par les 22 conseillers généraux formant la majorité départementale de la Côte d’Or.

    Au cours de la discussion qui a précédé, ces Réseaux ont été qualifiés "d'inutiles" par l'un des membres de la majorité, sans être contredit par son président...

    Accéder au texte du voeu.