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violence scolaire

  • Non à la démagogie

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    Voici un communiqué de presse commun des présidents de l'ADF et de l'ARF. Sur le sujet, je vous invite aussi à lire aussi cette analyse sur la violence scolaire parue dans la revue "Sciences humaines".

    Communiqué de l’ARF et de l’ADR. Sécurisation des établissements scolaires.

    "Il y a sept ans, Xavier DARCOS, ministre délégué à l’Enseignement scolaire affirmait : « Mon credo est de faire changer les mentalités. L’objectif est de faire baisser la violence de moitié en cinq ans. Je veux lever le tabou de la violence scolaire, prendre l’opinion à témoin et montrer ce qui a lieu réellement dans nos écoles » (Parisien, 22/11/2002).

    Aujourd’hui, le ministre de l’Education nationale annonce, avant toute concertation et avec une certaine condescendance à l’égard des élus locaux, que la vidéo-surveillance, les portiques de détection ou les policiers référents seraient les nouveaux outils de la sécurité des établissements scolaires.

    L’ADF et l’ARF regrettent cette absence de négociation et rappellent que les établissements d’éducation sont avant tout des lieux de confiance, d’apaisement et de sérénité. La majorité des milliers de collèges et de lycées en France sont paisibles, comme le soulignent les propres statistiques du ministère.

    L’agression d’une enseignante constitue un acte inadmissible. Mais comme à l’accoutumée, le ministre et le gouvernement semblent vouloir tirer parti d’un incident grave pour légiférer dans l’urgence et sous le coup de l’émotion, en privilégiant les annonces aussi spectaculaires que probablement peu efficaces.

    L’ADF et l’ARF ne veulent pas cautionner cette attitude et rappellent que leur préoccupation constante demeure la place des jeunes. Elles rejoignent toute la communauté éducative pour dénoncer les raccourcis et la démagogie du ministre de l’Education nationale.

    Les collectivités locales sont naturellement prêtes, avec leurs partenaires, à débattre de la situation faite aux établissements éducatifs. Mais elles privilégieront toujours la politique de la raison à la politique de l’émotion."