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indemnités des élus

  • Indemnités des conseillers régionaux

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    Dans le contexte actuel, du discrédit qui touche les élus, la décision prise de fixer au maximum les indemnités des nouveaux conseillers régionaux, même si elle est totalement légale, constitue une erreur politique et une faute morale incompréhensible. Tous les élus, surtout ceux de la majorité, vont trainer cela comme un boulet (comme d'ailleurs Xavier Bertrand). Dès le démarrage, le mandat du Conseil régional est plombé.


    Bien sûr il y a beaucoup d'hypocrisie, notamment de la part de la droite. Les élus des Forces de Progrès au département avaient proposé de diminuer les indemnités des conseillers départementaux et par trois fois, se sont heurtés à une fin de non-recevoir de M Sauvadet.
     
    - Une première fois, en novembre 2014, lors de la discussion du débat d'orientations budgétaires 2015, j'avais personnellement proposé que l'enveloppe globale pour l'indemnisation des élus reste la même pour les 46 futurs élus que pour les 43 de l'ancien conseil général. Partager la même somme à 46 au lieu de 43, ça revenait à faire légèrement baisser les parts de chacun. 1er refus du Président Sauvadet et de sa majorité.

     
     
    - Une seconde fois, dès l'installation du nouveau Conseil départemental, en avril 2015


     
    - Une troisième fois, à la suite d'une lettre-ouverte adressée au Président du Conseil départemental, en juillet 2015, qui a été publiée ici .

     

    Ce même M Sauvadet, qui refuse 3 fois de discuter de l'indemnisation des élus départementaux, est le même qui a pourtant augmenté de 87% son indemnité de Président en juin 2014 . Elle est passée de 1638,65 € par mois à 3075,33€ par mois, soit une hausse nette de 1436.68 €. [voir ici la délibération de 2011 et ici celle de 2014] Comme il n'était plus président de communauté de communes de Vitteaux, ce que celle-ci lui versait est désormais passé à la charge du département.

    Ce qui laisse supposer que, comme Xavier Bertrand, dès qu'il aura démissionné de son mandat de parlementaire (s'il le fait), les mêmes causes produiront les mêmes effets et que le département devra à nouveau augmenter les indemnités écrêtées de son président.

    De plus les situations des élus sont très différentes : par exemple, entre ceux qui cumulent avec d'autres mandats (ou avec un emploi présumé fictif) et ceux qui sont obligés de prendre un temps partiel pour exercer leur mandat. Le Bien Public n'est pas en reste dans ses commentaires. J'ai gardé le souvenir qu'il était plutôt discret à une certaine époque quand son directeur était aussi parlementaire.