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  • CREPS : une réforme mal engagée

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    Dans la série l'Etat continue le grand démantèlement, les Centres Régionaux d’Education Populaire et de Sport (CREPS), développés à partir de la Libération, sont dans le collimateur de la Révision générale des politiques publiques. La nouvelle réforme initiée inquiète tout le monde, y compris Mr Sérandour, Président du Conseil National Olympique et Sportif Français et peu suspect de sympathie avec la gauche (voir le communiqué de presse commun ADF-CNOS-ARF).

    Au-delà de la méthode, désormais pratique courante, du gouvernement qui consiste à imposer des positions intenables, au-delà également de la volonté de se "débarrasser" de « charges » devenues insupportables (1) pour laisser croire que l'Etat va ainsi réduire son déficit, on peut se demander si ces missions ne servent à rien et pourquoi attend-on 2009 pour les remettre en question ? Ou alors, si elles sont si importantes, qui va les supporter à la place de l’Etat ?

     

    Les missions des CREPS actuellement

     

    Les CREPS ont pour mission :

    • L'accueil et l'accompagnement des sportifs de haut niveau ;
    • La formation aux métiers du sport (entre autre les brevets d'Etat) ;
    • La formation aux métiers socioéducatifs (animateurs, directeurs, cadres sociaux…) ;
    • La formation des bénévoles des clubs ;
    • La mutualisation des moyens humains, techniques pour la réflexion sur les pratiques sportives amateurs et professionnelles ;
    • La mutualisation des moyens humains et techniques pour la réflexion sur les formations diplômantes et qualifiantes dans les domaines du sport et de l'éducation populaire.

     

    Que veut faire le gouvernement ?

     

    L'évaluation menée met en évidence trois orientations possibles des CREPS :

    • vers des "Campus Territoriaux de l'Excellence Sportive" (CTES) ;
    • vers des Etablissements Public Nationaux ;
    • vers la suppression.

    Et pourtant l'ensemble des missions attribuées aux CREPS sont soulignées par tous les acteurs comme étant essentielles à la vie sportive, au sport de masse, de haut niveau et à la formation initiale et permanente des animateurs socioculturels et éducateurs sportifs. Alors que vont faire tous les clubs, leurs nombreux bénévoles, les acteurs de l'éducation populaire, les bénéficiaires, tous les sportifs sans formation ? Ils vont se tourner vers les collectivités territoriales, parmi lesquelles les départements, pour trouver l'aide et le soutien nécessaires à l'ensemble de ces pratiques qui sont un des piliers essentiels à la politique éducative, républicaine respectueuse de tous.

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    (1) mieux vaut pour la droite un bon bouclier fiscal que de mauvais CREPS…