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  • Pour un vrai projet éducatif départemental !

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    Ce jour les Conseillers généraux ont été convoqués pour une nouvelle session extraordinaire dont l’utilité obéissait plus à une stratégie de communication qu’aux véritables enjeux.

     Il nous était demandé de nous prononcer sur un catalogue d’actions sans aucune ambition, ni ligne directrice, dressé sans aucune consultation ni concertation sur un sujet pourtant majeur : l’éducation et la jeunesse.

    Apres des années de dégradation des moyens consacrés à l’Education au niveau national (80 000 postes supprimés dans l’Education, dont 14 000 cette année, 1/3 des postes des RASED supprimés, la Formation professionnelle des enseignants supprimée,…), la droite départementale a multiplié dès l’ouverture de la session les provocations politiciennes à l’exact opposé de la gravité qui aurait dû prévaloir.

    Non contente d’avoir rompu le consensus républicain de la représentation territoriale au sein des conseils d’administration des collèges, la droite départementale annonce déjà la fin de la gratuité du transport scolaire, et des reculs conséquents des moyens alloués par le département (investissements dans les bâtiments scolaires, actions culturelles,…).

    Nous refusons que l’éducation et la jeunesse soit ainsi sacrifiée sur l’autel d’une politique purement comptable.

    En quittant la séance nous voulons rappeler avec force notre demande insistante pour un véritable projet éducatif départemental qui place l’intérêt des jeunes au cœur de véritables ambitions et qu’il soit élaboré en concertation avec l’ensemble des acteurs du système éducatif.

     

  • Oui nous avons toujours soutenu l'agriculture,... mais pas la com' du président !

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    Oui les élus du groupe des Forces de Progrès soutiennent l’agriculture et les agriculteurs ! Il suffit de se reporter aux votes unanimes sur les rapports concernant ces sujets. Tous sauf 1 : celui du dossier de la Ferme Côte-d’Or. Car n’en déplaise au Président du Conseil général, si apporter des aides à la diversification, au remembrement des terres, à la construction de bâtiments d’élevage ou de stockage, au développement des filières courtes, constituent bien autant d’aides pour le développement des activités agricoles, votées et attribuées à l'unanimité, rien n’est moins sûr concernant la Ferme Côte-d’Or (7 contre, 13 abstentions, 23 pour lors du vote en séance à huis clos lundi).

    Nous préférons en effet un soutien réel aux agriculteurs, en particulier ceux des territoires les plus difficiles, plutôt qu'une opération de communication et de valorisation de la seule image du Président du Conseil Général ! Il suffit pour s’en convaincre de constater que le financement de cette pseudo-ferme figure dans son bilan de communication.

    Ce n'est pas d'aujourd'hui que nous contestons l'explosion des frais de communication au Conseil général (+ 156 % dès 2009). Et, alors que des crédits sont attendus pour des travaux importants là où l'intervention du département est obligatoire, l'agriculture ne relève pas d'une compétence obligatoire, contrairement aux collèges ou aux routes.

    Notre position réexpliquée brièvement et calmement en réunion par notre collègue Pierre POILLOT, n’a pas changé :
    - la dépense est indécente au regard de la situation de la plupart des agriculteurs parce que son coût est lié à des sites urbains où la place est chère ;
    - l’image donnée par cette manifestation aux visiteurs de la Foire ne reflète pas la réalité de l’agriculture dans notre département: on y voit des animaux d’élite, qui ont toute leur place dans les concours spécifiques comme ce fut le cas à SAULIEU récemment. Et on les voit dans un cadre artificiel.

    Nous demandons au Président plus de retenue et surtout d’honnêteté dans ses propos. Il pourrait aussi nous expliquer pourquoi le Conseil Général acquiert du terrain 22€ le m2 pour (peut-être un jour ?) réaliser la rocade de BEAUNE ? Cette démarche ne contribue-t-elle pas à la spéculation foncière qui handicape les agriculteurs ? Et pourquoi ne présente-t-il plus ces rapports en session plénière mais en Commission Permanente hors de la presse et des internautes ?