Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

commissions

  • Florilège

    Imprimer

    Petit florilège de paroles prononcées par le Président du Conseil Général … Des affirmations pour le moins inexactes voir mensongères.

    "J'ai convié le groupe des Forces de Progres à de nombreuses réunions de travail" : C'est faux, le groupe des Forces de Progrès n'a reçu qu’une seule invitation, reçue la veille pour le lendemain pour venir rencontrer le Président du Conseil Général. Et depuis plus rien… sauf une réponse cinglante que nous aurions dû être là dans les 24 heures ! Quant au dernier groupe de travail constitué pour examiner nos propositions de plan de relance "dans le mois" (dixit le Président en séance le 20 février). Depuis ce jour, une première réunion s'est tenue le 16 mars sans décision et une deuxième est annoncée le 11 mai. Avant une troisième en décembre ?

    "J'ai proposé à l'opposition qu'elle rencontre les services pour partager des propositions" : C'est faux, à aucun moment le groupe des Forces de Progrès n'a reçu une invitation pour venir rencontrer les services. Je rappelle à toutes fins utiles que l'adresse du groupe est au 1 rue de Soissons à DIJON.

    "J'ai proposé des groupes de réflexion à parité entre l'opposition et la majorité" : C'est faux, je n'ai jamais eu de telles propositions, qui me sembleraient intéressantes. D'ailleurs lorsqu'une réunion est prévue, il serait bon de les maintenir, mais à priori Monsieur le Président n'est pas toujours au courant des réunions organisées, et ensuite annulées, bien sûr sans prévenir l’opposition (cf. la réunion sur l'eau du 6 avril annulée).

    "J'ai proposé que les commissions soient de véritables lieux de travail" : Quel résultat ?
    Très souvent nous y sommes majoritaires en raison de l’absentéisme des élus de droite, à part quelques nouveaux. Et l'ensemble des propositions que nous y faisons ne sont pas retenues car une fois les commissions tenues, leurs conclusions sont ignorées. Et il faut se battre pour obtenir l'éclairage technique nécessaire pour comprendre l’orientation prise. Il faudrait que le président commence par mettre au travail ses propres troupes !

  • An I du vide démocratique

    Imprimer

    Vendredi matin dernier, je suis intervenu en session pour appeler le président du Conseil général à plus de respect de la démocratie et d'esprit républicain un an presque jour pour jour après son élection à  la présidence. Et nous l’avons annoncé : notre groupe a décidé de changer de comportement.

    Comment en effet le laisser parler avec désinvolture de concertation et de démocratie vivante, quand les invitations aux réunions de travail arrivent le samedi pour le lundi ? Que les propositions de l’exécutif font déjà l’objet d’outils de communication diffusés  aux maires ou au grand public avant même que les décisions soient prises ? Comment nous reprocher de présenter nos propositions en session sans l'avoir fait préalablement en commission, quand à ces mêmes commissions seul le président y participe ? Et que leurs conclusions sont ensuite ignorées par l’exécutif ? La gestion partisane et instrumentalisée du département doit cesser.

    Quand on sait à quel point ces commissions ne fonctionnent pas comme elles le devraient, en raison de l’absence des élus de la majorité la plupart du temps (qui se contentent de voir les dossiers en groupe politique), on comprend aussi le caractère très politicien de certaines décisions. Non seulement l’argent public est gaspillé (cf les frais de communication), non seulement la nécessaire rigueur budgétaire est oubliée, non seulement le dialogue social interne est en panne depuis un an, mais encore, et nous avons pu le constater tout au long de la session vendredi avec les subventions aux associations, ce sont les missions essentielles du département, celles qui touchent directement aux solidarités et à la cohésion sociale qui pâtissent une fois de plus de l’illisibilité de la politique départementale et qui sont sacrifiées.

    Apres un an d'une telle présidence, le sentiment qui domine est que la droite a trouvé au département un château où elle se comporte en seigneur d'antan pour servir ses amis politiques d'abord. Le tout en donnant des leçons tantôt à la Région, tantôt à sa capitale. Le bilan de cette première année n’est digne ni d’une démocratie ni du nécessaire dialogue républicain entre toutes les forces politiques.