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Routes départementales : la prévention sacrifiée

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Session budgétaire de décembre 2009

La politique relative à la voirie départementale a fait l'objet d'une inscription totale de crédits de 39,677 M€ pour 2010 à comparer aux 45,224 M€ qui avaient été inscrits au BP 2009.

Soit une baisse de 12,27 %, précisément de 5,546 M€. Et cette réduction porte d'abord sur le programme classique d'aménagements routiers sur les RD, dont le crédit passe de 12  M€ à 7, 7 M€.

C'est le niveau de crédit le plus bas jamais prévu par le Conseil général depuis 2001. 50 000 € seulement sont prévus au titre des petits travaux sur les Ouvrages d'Art : il y a 1630 ponts et 795 murs soit 2425 ouvrages...

Nous n'avons pas voté ce budget, très nettement insuffisant pour maintenir en état les 5800 km de routes départementales et pour les moderniser, notamment en matière de sécurité.

Ce budget sacrifie la prévention et accentue les difficultés des entreprises de TP.

Plateformes et couches de roulement : le crédit est reconduit, mais les longueurs traitées sont quasi les mêmes... C'est bien la démonstration de ce que nous dénonçons depuis plusieurs années : plus on reporte les renouvellements, plus la chaussée se dégrade, et plus le coût des travaux s'élève. Pour 2010, 158 km seront traités, pour 9,4 M€ (160 km en 2009, 168 km en 2008, 182 km en 2007, 200 km en 2006). Il en faudrait 500 km par an pour maintenir le patrimoine.

Signalisation horizontale et verticale : dans les deux cas, les crédits subissent une baisse drastique de respectivement -40 % et -50 % . Pourtant la présence d'une bande axiale bien visible contribue à la sécurité, surtout en cas de mauvais temps...

Viabilité hivernale : des crédits ont été inscrits pour payer une étude sur la refonte de l'organisation de la viabilité hivernale... Etonnant quand on sait que toutes les compétences existent au sein même des services !

 

 

 

 

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