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  • Pôle Emploi : rencontre avec le directeur régional

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    Après une rencontre avec les responsables syndicaux régionaux et départementaux du SNU-FSU au sujet de Pôle Emploi et de leurs inquiétudes, le directeur régional, Pascal Blain, a souhaité à son tour me rencontrer.

    Placé sous le signe de la compréhension, cet échange s'est déroulé hier, mercredi 25 février et a été l'occasion de rappeler que l'idée de la fusion avait été lancée dans un contexte différent (avec un taux de chômage à 5 %) et qu'aujourd'hui la naissance de Pôle Emploi ne se déroule plus dans un contexte aussi favorable. Néanmoins, pour Pascal Blain l'enjeu de cette fusion reste d'actualité, avec la volonté de modifier le traitement et le suivi des demandeurs d'emploi, en leur offrant à terme un interlocuteur unique. A l'interne, et après les discussions en cours pour une convention collective, les agents issus de l'ex-ANPE et de l'ex-ASSEDIC se verront proposer un choix entre le statut public et un statut privé plus avantageux, qui permettra d'afficher « une baisse » du nombre de fonctionnaires.  Mais l'actualité de la crise et de ses effets font apparaître de réelles difficultés.  A commencer par la baisse importante des offres d'emploi, qui chutent de 13000 à 5000 offres. La qualité de l'accueil en est une seconde : chacun des 1000 agents de Pole Emploi Bourgogne a en charge au moins 120 demandeurs d'emploi, alors que la moitié permettrait une véritable efficience du service. Le directeur régional nous a confirmé les très mauvais chiffres du chômage en janvier sur l'hexagone (90000 chômeurs en plus en janvier contre 45000 attendus), en annonçant déjà la poursuite de cette tendance en février. En Bourgogne, et en quelques semaines, l'activité des services de Pole Emploi a augmenté de 25 %... Lors de cet entretien, Pascal Blain ne m'a pas rassuré sur les inquiétudes liées à une "marchandisation" de l'accompagnement humain, plus libéralisé et mis à la concurrence, sous la pression notamment des sociétés d'intérim intéressées par une "manne" d'argent en période difficile. Notons que dans ce cadre, il attend beaucoup de son travail avec la Région et le Département et se dit en attente des propositions qui lui seront faites. Je souhaite bien évidemment que le département prenne toute sa place entre autre autour du RSA et du pacte territorial d'insertion. Nous ne pouvons oublier que notre devoir est de permettre aux exclus de l'emploi de retrouver une place digne dans notre société.


    Pole Emploi, c'est quoi  ?

    Date de naissance : 19 décembre 2008

    Nature : établissement public national de droit privé, de comptabilité privée et non soumis au code des marchés publics, né de la fusion de l'ANPE et des ASSEDIC. A noter que depuis 2001, les ASSEDIC de Bourgogne et de Franche-Comté avaient déjà fusionnées.

    Missions : indemnisation des chômeurs et recouvrement des cotisations, prospection et placement, orientation des actifs.

    Effectif : 1000 agents en Bourgogne

    Budget annuel : 75 millions d'euros.

    Instances : Au niveau national, un conseil d'administration de 18 membres réunit les partenaires sociaux, l'Etat et des personnalités qualifiées, dont est issu le président du CA, M Dominique-Jean Chertier. Au niveau régional, on trouve aussi une instance paritaire des partenaires sociaux ainsi qu'un conseil régional de l'emploi.

  • Com, com, com... Comme je le disais!

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    A combien se montent donc les frais de « com » du Conseil général ? Le sujet fait débat, mais voilà quelques éléments qui parlent d’eux mêmes, tirés des documents budgétaires du Département.

    Libellé Budget 2008 BP 2009 Evolution
    Réceptions 192 125,00 € 292 825,00 € +52,41%
    Sous total reception 192 125,00 € 292 825,00 € +52,41%
    Catalogues et imprimés et publication 802 700,00 € 1 365 300,00 € +70,09%
    Annonces et insertions 323 500,00 € 339 100,00 € +4,82%
    Frais d'affranchissement 701 900,00 € 810 780,00 € +15,51%
    Fêtes et cérémonies 75 000,00 € 75 000,00 € 0,00%
    Partenariats sportifs avec les clubs 174 954,00 € 175 000,00 € 0,03%
    Foires et expositions 171 000,00 € 184 000,00 € +7,60%
    Publicité, publications, relations publiques 500 500,00 € 916 100,00 € +83,04%
    Sous total communication 2 749 554,00 € 3 865 280,00 € +40,58%
    Total 2 941 679,00 € 4 158 105,00 € +41,35%

    Ces augmentations sont indécentes dans une situation de crise alors que le budget social est trop souvent soumis à des diminutions conséquentes. C'est aussi une erreur de gestion :  quand les recettes diminuent de 12 Millions d'euros, des économies de fonctionnement s'imposent. Tous les départements l'ont fait, sauf la Côte d'Or... En ce qui me concerne j'ai refusé cette année encore comme depuis 30 ans de participer au "banquet de fin d'année" et aux cérémonies de voeux.

    Un rapide calcul permet de constater que le Président du Conseil général a désormais les crédits suffisants pour affranchir 4000 lettres par jour. Personnellement, je n’en ai reçue aucune, même en réponse aux courriers signalés, dont le dernier est celui envoyé début janvier pour attirer son attention sur la situation qu’il fait aux Centres sociaux du département… Il y a des courriers sans réponse, et d’autres qui méritent une large diffusion.

    Comme ce courrier adressé aux 3000 lycéens boursiers du Département qui leur annonce la suppression des bourses départementales… dont le coût global pour le département se monte à 370 000 euros environ (à comparer au budget de la com !). Vendredi 20 février, le Président nous affirmait en session que ces bourses ne constituent pas une aide sociale. Mais une aide versée selon un barème de revenus, ne s’appelle-t-elle pas une aide sur critères sociaux ? Si et sans doute les bénéficiaires aussi, sinon ce n'est pas qu'une "révolution" que nous vivons, mais bien un trouble du langage. Répétons le tranquillement : la solidarité et l'aide sociale sont bien les premières compétences des Départements.

    Mais un président en campagne permanente, ça justifie bien de brouiller les cartes, d’envoyer une lettre par trimestre à chaque habitant du département, d'organiser 4 cérémonies de voeux, de doubler le nombre de numéros du magazine départemental, etc, etc... Et si nous lui écrivions pour lui demander de quitter ses oripeaux de candidat permanent pour endosser les vrais habits d’un Président de Département ?

  • Le RDV politique de France Bleu Bourgogne

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    Ce soir, j'étais l'invité du RDV politique de France Bleu Bourgogne où j'ai été interrogé par Arnaud Bousquet sur les raisons de notre vote vendredi dernier, nos propositions et la vie politique au Conseil général de la Côte d'Or.

    Retrouver l'interview complète sur le site internet de France Bleu Bourgogne en cliquant ici. Il est également en ligne sur le site de Dijon Première et publié dans la Gazette de Côte d'Or.

     

  • Pour la réforme du crédit révolving

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    L'Union Fédérale des Consommateurs Que Choisir de Côte d'Or vient de nous faire parvenir un appel concernant la réforme du crédit revolving.

    Alors que, en Bourgogne, il existait  5663 dossiers de surendettement  en 2007, concernés à 80% par des crédits révolving, j'ai souhaité réagir au nom des élus du groupe des Forces de Progrès, et signer cet appel. Cette signature vient en droite ligne de notre projet de société.

    En effet nous avons défendu lors de la cession du 20 février un plan de relance alternatif comprenant entre autre une mesure relative au micro-crédit social. Parce que le Conseil Général dont l'action sociale est au cœur des compétences, a toute sa place dans un projet de société où l'homme est au centre de nos préoccupations, il nous a semblé naturel et de notre devoir de réclamer une inflexion dans la position encore une fois ultra-libérale du Président du Conseil Général de la Côte d’Or.

    Nous avons porté ce projet qui doit pouvoir répondre à ces attentes, parce que nous devons trouver des solutions humaines pour répondre à des besoins de premières nécessités.

    Ces sociétés privées, qui souhaitent profiter de cette crise pour accroitre leur offre de crédit à des taux toujours plus élevés et conduisent des personnes dans le surendettement, ne doivent plus trouver leur place dans une société digne et respectueuse de tous.

    Cliquer ici pour accéder à la réponse à Que Choisir.