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Elus

  • Un nouveau président pour l'UDI 21

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    L'UDI 21, un groupuscule de droite, vient de réélire à Vitteaux, dans des conditions bien peu démocratiques, son président.

    Tous les Côte-d'Oriens se réjouissent que M Pascal Grappin, homme à tout faire de M Sauvadet, va enfin pouvoir s'occuper un peu.

    Catégories : Actualités, Elus
  • César du cirage de pompes

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    C'est un prix à décerner sans hésitation au journaliste politique du Bien Public, qui, dans un billet du 27 mars dernier, se met dans la tête et à la place de M Sauvadet pour nous expliquer que si le Président du Conseil départemental ne démissionne pas de son mandat de député, comme il s'y était pourtant engagé, c'est... pour éviter de faire élire un député FN.

    Bigre ! Quel dévouement pour une belle cause ! Mais ce n'était pas le même Sauvadet qui nous expliquait lors des dernières régionales que le FN et le PS, c'était pareil ? 

    Et si la vraie raison, c'était de pouvoir conserver le plus longtemps possible son immunité parlementaire ?
  • Enquête sur la gestion du département (suite)

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    Dans une dernière publication sur ce blog, j'ai reproduit l'article de Médiapart sur la gestion du département (lire ici). Cela m'a valu quelques insultes ("charognard") et quelques encouragements. Cet article était pourtant intéressant puisqu'il faisait état de la position de l'ancien directeur général des services (que j'ai toujours considéré comme un homme droit et intègre).
     
    Celui-ci aurait déclaré qu'il avait refusé de signer l'embauche du pseudo-chargé de mission "insertion" ; ce qui veut dire qu'il n'était pas dupe. On comprend mieux aujourd'hui pourquoi il s'est fait virer brutalement comme un malpropre par le Président du Conseil départemental. Mais il n'y a pas qu'à droite que l'on malmène les collaborateurs.
     
    Cela arrive aussi avec les élus de gauche et c'est impardonnable, surtout s'ils sont compétents et dévoués. Mais c'est peut-être quand l'élu ne maitrise pas totalement sa fonction.
     

  • L’armée mexicaine

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    L’exécutif départemental ne compte pas moins de 13 vice-présidents ! A quoi servent-ils ? A rien pour la plupart. C’est un beau titre sur la carte de visite et cela leur permet de toucher une indemnité plus importante. Pour mémoire, voici le montant des indemnités  (en brut) :

    • Conseiller Départemental de base (pour info car il n'y en a pas en Côte-d'Or) :  2280,88€
    • Membres de la Commission Permanente (de base + 10%) : 2508,96€
    • Vice-Présidents ayant reçu délégation de l'exécutif : 3193,22€
    • Président : 5512,13€.

    Ces dernières sont écrêtées à  3082,20€ en Côte-d'Or puisque le Président est aussi député et que le cumul de ses différentes indemnités dépasse le plafond prévu.

    Le montant de l’indemnité du Président du Conseil départemental publié dans la presse quotidienne locale est erroné.

  • Protection fonctionnelle du président du Conseil départemental

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    Un tract anonyme visant le Président du Conseil général avait été diffusé dans quelques communes de son canton au moment de la dernière campagne départementale. J’avais condamné ce type de procédé. Je suis donc très à l’aise aujourd’hui pour y revenir. M Sauvadet a décidé de porter plainte pour diffamation, c’est son droit.

    Je ne me prononcerai pas sur le caractère diffamatoire ou non du contenu. Mais j’ai trouvé choquant que le Président du Conseil départemental demande à l’Assemblée départementale de voter sa protection fonctionnelle, ce qui revient à faire payer son avocat par le contribuable. C’est indécent.

    M Sauvadet a été moins regardant, voire complice, de procédés assez similaires à mon égard il n’y a pas si longtemps. Et je n’ai pas compris l’attitude des conseillers d’opposition qui ont voté cette demande.

  • Déclaration de patrimoine des parlementaires

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    On découvre que trois parlementaires de droite en Côte-d'Or emploient chacun leur épouse comme attachée parlementaire, et même un enfant pour le député-maire de Beaune. Je croyais que l'épouse de ce dernier était architecte, affectée à la rénovation des châteaux-forts du couple... Dans ces familles, on ne doit pas connaître les fins de mois difficiles.

    Catégories : Elus, Prises de position
  • Campagne nauséabonde à droite : je condamne !

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    Il a été porté à ma connaissance qu'un tract anonyme a été diffusé et qui attaque de façon très personnelle et privée le candidat François Sauvadet.

    Les allégations diffusées sont à peu près du même niveau que celles que j'ai eu à subir pendant des mois de l'actuelle candidate de la droite, soutenue par le même François Sauvadet dans le canton de Gevrey-Longvic.

    Et même si je critique avec sévérité le bilan de l'action politique du Président du Conseil général, je ne m'en réjouis pas : une telle pratique n'est pas digne d'un débat démocratique entre des projets différents, voire opposés.

    C'est pourquoi je condamne de telles méthodes et je tiens à le dire : elles sont dégueulasses.

    La guerre fratricide qui se déroule à droite, plus ou moins en coulisses aujourd'hui, n'excuse pas non plus ces méthodes qui restent des méthodes de voyous, très éloignées d'un débat démocratique serein et respectueux.

    Catégories : Actualités, Elus
  • Réforme électorale : Que se passe-t-il Monsieur le Président ?

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    Vous trouverez ci-dessous, avec l'autorisation de son auteur, le contenu du courrier adressé au Président du Conseil général  par le maire d'Aisy-sous-Thil, Lionel Julienne, en réponse au dernier courrier qu'il a reçu du Président au sujet de la réforme du mode de scrutin et de la nouvelle carte électorale.

    Que se passe-t-il Monsieur le Président ?
    Vous m’envoyez un nouveau courrier en date du 24 février 2014.

    Il fait suite à d’autres, nombreux et réguliers. Il confirme votre inquiétude. Cette fois, c’est le décret n°2014-175 du 18 février qui vous met en alerte.

    Loin de pouvoir supporter seul cette irritation, vous ressentez l’impérieux besoin d’en informer tous les maires du département (706 élus tout de même).

    Vous nous invitez à une nouvelle fronde contre la loi. Votre courroux m’inquiète.

    Et si nous répondions tous favorablement à votre demande ? Quelle légitimité resterait-il alors aux parlementaires élus dont vous faites partie depuis si longtemps déjà ? En vous suivant, ne serions-nous pas dans un déni de légitimité ? Car enfin, qu’est-ce que la démocratie si ce n’est l’alternance entre le temps du débat, le temps du conflit, le temps du choix et le temps de l’action. S’il fallait qu’à chaque contrariété, nous devions nous opposer, que resterait-t-il  comme marge de manœuvre à ceux qui ont pris pour engagement d’agir.

    Il faut du temps pour vérifier que les décisions prises sont pertinentes, perfectibles ou ineptes. On a déjà connu des périodes instables, violentes, imprévisibles. L’époque de la terreur pourrait en être un exemple. Alors régnait l’absolu, l’aléatoire et les têtes tombaient sur décision implacable, sans recours et sur le « fait du prince ». Et pour les faire tomber, les chefs usaient de subterfuges. On connait l’adage : « quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ». Ne seriez-vous pas vous-mêmes tenté par l’usage de cette manière de faire ?

    Dans la délibération que vous nous invitez à prendre, vous rappelez que le décret déjà cité plus avant entraine la suppression des 43 cantons de notre département. Mais pourquoi  ne citez-vous pas  ni la loi du 16 décembre 2010 dite « de réforme des collectivités territoriales », ni celle du 16 juillet 2011 fixant le nombre de conseillers territoriaux de chaque département et de chaque région ? Rappelez-vous, vous avez voté favorablement pour ces textes.

    Le premier instituait la suppression conjointe du conseiller général et du conseiller régional pour créer cet hybride nommé « conseiller territorial ». Vous avez contribué à faire disparaître le conseiller général que vous faites réapparaître comme si rien n’avait eu lieu avant ce fameux décret n°2014-175 qui vous met dans cette transe. Magicien que vous êtes !

    Et que dire de la loi du 16 juillet 2011 qui fixe à 41 le nombre d’élus territoriaux pour la Côte d’Or ? Où sont passés les deux absents ?  Demain, 46 élus siègeront à l’assemblée départementale, hier vous aviez décidé avec vos amis qu’ils ne seraient que 41 et qu’en plus ils siègeraient  à la région...

    A mon tour de m’inquiéter. A mon tour d’en informer mes collègues. Pas avec les mêmes moyens que vous, lesquels, au passage, sont les nôtres.

     A vous suivre sur ce terrain dangereux du déni de démocratie, je pourrais décider de soustraire à mes contributions fiscales sensées faire vivre le département, ces frais de communication au motif que je les réprouve.

    Ma réprobation, je compte bien l’exprimer lors du prochain scrutin départemental en 2015. J’ai même le courage de patienter. Vous n’avez visiblement pas cette patience. Pourquoi ? Est-ce ce titre « d’ancien ministre » qui créé cette impatience ? N’êtes-vous pas en train de vouloir nous instrumentaliser pour tester votre popularité et pour, au final, tirer à vous une couverture avantageuse ?

    Voilà ce qui cause mon trouble Monsieur le Président : à vous lire et à constater vos amnésies, je doute de votre sincérité à notre égard et à l’égard des causes que vous annoncez.

    Avec, Monsieur le Président, l’expression de mon respect républicain.

     

  • Chef, chef, elle est où la couture ?

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    La presse nous informe qu'au Conseil général de la Côte-d'Or, entre le rapporteur général du budget UMP et son président UDI, il n"y aurait plus autant d'affinités après l'abstention du premier sur l'augmentation du taux des droits des mutations proposée par le second lors de la dernière session.

    Alors qu'il n'y a pas si longtemps, les deux étaient en parfaite communion pour asséner une des plus fortes hausses nationales de la taxe sur le foncier bâti à tous les contribuables côte-d'oriens (+12 % du taux en 2013), aujourd'hui leurs chemins se séparent pour une hausse limitée d'une taxe réglée par les seuls acquéreurs d'un bien immobilier. 

    La conclusion parait logique : ils vont donc être appelés à en discuter. Pendant qu'ils y sont, puis-je leur suggérer d'évoquer d'autres sujets d'éclaircissement ? Au moins un autre : le rôle qu'ils veulent voir jouer par les départements dans le "mille-feuille territorial" et l'aménagement du territoire départemental de la Côte-d'Or par exemple ? 

    Le rapporteur du budget, UMP et copéiste, est-il sur la même longueur que son président de parti quand celui-ci demande la suppression pure et simple du département ?

    Le président UDI est-il d'accord avec son puissant allié politique sur l'inutilité du département comme acteur de l'aménagement du territoire  ?  

    Ce spectacle me laisse perplexe. En Côte-d'Or, à droite, c'est le RPR qui l'a rêvé mais c'est l'UDI qui le fait : tous les élus doivent avoir le doigt sur la couture du pantalon !

  • Elections départementales de mars 2015 : les nouvelles circonscriptions publiées au JO.

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    réforme territoriale Le décret n° 2014-175 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Côte-d'Or est paru au Journal Officiel. En 2015, la Côte-d'Or comptera donc 23 nouvelles circonscriptions électorales départementales (contre 43 aujourd’hui).

    Cette carte avait été soumise, lors de la séance plénière de janvier 2014, à l’Assemblée départementale.

    Au sein du groupe des Forces de progrès, si le vote a été libre, une majorité s'est dégagée pour approuver le nouveau mode de scrutin et les progrès apportés par cette nouvelle carte, qui s'appliqueront en mars 2015.

    Tout d’abord, le nouveau mode de scrutin instaure la parité. La première élection des conseillers départementaux sera marquée par cette avancée historique : la moitié de l'assemblée sera composée par des élu-e-s, alors qu'elle ne sont que 6 sur 43 aujourd'hui.

    Ensuite la nouvelle carte corrige  les écarts, très forts et trop forts, entre les cantons le plus peuplé et moins peuplé. Le nouvel écart ne sera plus que 1 à  1,5 alors qu'il était parmi les plus importants de France avec un écart de 1 à 33,47 entre Dijon 2 (38630 habitants) et Grancey-le-Château (1154 habitants).  L'égalité démocratique due aux électeurs sera donc respectée comme le stipule la Constitution.

    C'est le signe qu'attendait le Président du Conseil général pour engager et faire engager des recours en nombre en adressant un mode d'emploi détaillé à tous les maires du département.

    Ce faisant, il oublie :

    1 - que le Président du Conseil général avait la possibilité de présenter des propositions ou contre-propositions et qu'il ne l'a pas fait.

    2 - Que les recours ne seront pas suspensifs. Ce n'est donc bien là qu'un combat d'arrière-garde, la loi ayant été votée et le décret publié en respectant les procédures prévues pour précisément mettre en oeuvre des principes constitutionnels sur lesquels s'est assis le président du Conseil général depuis de nombreuses années : la parité et l'égalité des électeurs devant le suffrage universel.

    3 - Enfin, que c'est le Conseil d'Etat qui se prononcera, donc des juristes experts, ni des électeurs, ni des élus.  C'est donc bien à une instrumentalisation politicienne d'une instance judiciaire d'une part et des élus municipaux d'autre part que nous assistons à des fins purement  partisanes. 

    Pour consulter la carte du département, cliquer ici

    Pour consulter la carte des circonscriptions sur Dijon, cliquer ici