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vie politique - Page 14

  • Florilège

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    Petit florilège de paroles prononcées par le Président du Conseil Général … Des affirmations pour le moins inexactes voir mensongères.

    "J'ai convié le groupe des Forces de Progres à de nombreuses réunions de travail" : C'est faux, le groupe des Forces de Progrès n'a reçu qu’une seule invitation, reçue la veille pour le lendemain pour venir rencontrer le Président du Conseil Général. Et depuis plus rien… sauf une réponse cinglante que nous aurions dû être là dans les 24 heures ! Quant au dernier groupe de travail constitué pour examiner nos propositions de plan de relance "dans le mois" (dixit le Président en séance le 20 février). Depuis ce jour, une première réunion s'est tenue le 16 mars sans décision et une deuxième est annoncée le 11 mai. Avant une troisième en décembre ?

    "J'ai proposé à l'opposition qu'elle rencontre les services pour partager des propositions" : C'est faux, à aucun moment le groupe des Forces de Progrès n'a reçu une invitation pour venir rencontrer les services. Je rappelle à toutes fins utiles que l'adresse du groupe est au 1 rue de Soissons à DIJON.

    "J'ai proposé des groupes de réflexion à parité entre l'opposition et la majorité" : C'est faux, je n'ai jamais eu de telles propositions, qui me sembleraient intéressantes. D'ailleurs lorsqu'une réunion est prévue, il serait bon de les maintenir, mais à priori Monsieur le Président n'est pas toujours au courant des réunions organisées, et ensuite annulées, bien sûr sans prévenir l’opposition (cf. la réunion sur l'eau du 6 avril annulée).

    "J'ai proposé que les commissions soient de véritables lieux de travail" : Quel résultat ?
    Très souvent nous y sommes majoritaires en raison de l’absentéisme des élus de droite, à part quelques nouveaux. Et l'ensemble des propositions que nous y faisons ne sont pas retenues car une fois les commissions tenues, leurs conclusions sont ignorées. Et il faut se battre pour obtenir l'éclairage technique nécessaire pour comprendre l’orientation prise. Il faudrait que le président commence par mettre au travail ses propres troupes !

  • Session du jour : grève du siège

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    Convoqués ce matin en réunion extraordinaire consacrée aux 2 premiers contrats territoriaux, les 21 élus du groupe des Forces de Progrès ont pris la décision exceptionnelle de ne pas siéger pour adresser un signe fort du changement d'attitude qu'ils attendent désormais du président de l'exécutif.

    Alors qu'ils siègent assidûment et souvent seuls, en commissions internes, ils refusent d'entendre dire, en session publique, que leurs propositions ne sont pas recevables ou qu'ils ne feraient aucune proposition, ou encore qu'ils ne répondraient pas pour un dialogue constructif. Ils refusent aussi que des documents soient publiés et diffusés avant même que la décision soit prise (exemple du plan de relance reçu dès le samedi matin dans les mairies alors qu’il avait été voté la veille). Les élus de la majorité s'en accommodent,… mais


    Sur le fond, ils veulent dénoncer des choix extrêmement politiciens :

    - indécence de l’augmentation des frais de communication et de réception alors que des subventions aux associations sont supprimées avant toute discussion ;

    - absence de rigueur budgétaire sur le fonctionnement ;

    - des lycéens otage, d'une décision contestée sur le plan juridique ;

    - obsession de faire cavalier seul sur l'ensemble des dossiers ;

    - engagement du département dans des installations numériques sans tenir compte du travail de la région ; qui va entraîner un gaspillage d’argent public ;

    - désignation d'un élu UMP dijonnais pour représenter les territoires de la côte vineuse à l'association de classement au patrimoine mondial de l'UNESCO... ;

    - des contrats "Ambition Côte d'Or" dont on ne sait pas comment ils vont être financés ;

    La liste est désormais trop longue : l'instrumentalisation du département et l’institutionnalisation du clientélisme doivent cesser. Dans l'intérêt de la démocratie. Dans l'intérêt de la Côte d'Or et de ses habitants. Asservir le département à des ambitions personnelles ne rend service à personne.

    Jamais nous n’avons connu un tel esprit partisan. Nous demandons solennellement au président du Conseil général et à sa majorité de changer de comportement et d’adopter une attitude plus conforme à la tradition républicaine.

  • An I du vide démocratique

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    Vendredi matin dernier, je suis intervenu en session pour appeler le président du Conseil général à plus de respect de la démocratie et d'esprit républicain un an presque jour pour jour après son élection à  la présidence. Et nous l’avons annoncé : notre groupe a décidé de changer de comportement.

    Comment en effet le laisser parler avec désinvolture de concertation et de démocratie vivante, quand les invitations aux réunions de travail arrivent le samedi pour le lundi ? Que les propositions de l’exécutif font déjà l’objet d’outils de communication diffusés  aux maires ou au grand public avant même que les décisions soient prises ? Comment nous reprocher de présenter nos propositions en session sans l'avoir fait préalablement en commission, quand à ces mêmes commissions seul le président y participe ? Et que leurs conclusions sont ensuite ignorées par l’exécutif ? La gestion partisane et instrumentalisée du département doit cesser.

    Quand on sait à quel point ces commissions ne fonctionnent pas comme elles le devraient, en raison de l’absence des élus de la majorité la plupart du temps (qui se contentent de voir les dossiers en groupe politique), on comprend aussi le caractère très politicien de certaines décisions. Non seulement l’argent public est gaspillé (cf les frais de communication), non seulement la nécessaire rigueur budgétaire est oubliée, non seulement le dialogue social interne est en panne depuis un an, mais encore, et nous avons pu le constater tout au long de la session vendredi avec les subventions aux associations, ce sont les missions essentielles du département, celles qui touchent directement aux solidarités et à la cohésion sociale qui pâtissent une fois de plus de l’illisibilité de la politique départementale et qui sont sacrifiées.

    Apres un an d'une telle présidence, le sentiment qui domine est que la droite a trouvé au département un château où elle se comporte en seigneur d'antan pour servir ses amis politiques d'abord. Le tout en donnant des leçons tantôt à la Région, tantôt à sa capitale. Le bilan de cette première année n’est digne ni d’une démocratie ni du nécessaire dialogue républicain entre toutes les forces politiques.

     

  • Le RDV politique de France Bleu Bourgogne

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    Ce soir, j'étais l'invité du RDV politique de France Bleu Bourgogne où j'ai été interrogé par Arnaud Bousquet sur les raisons de notre vote vendredi dernier, nos propositions et la vie politique au Conseil général de la Côte d'Or.

    Retrouver l'interview complète sur le site internet de France Bleu Bourgogne en cliquant ici. Il est également en ligne sur le site de Dijon Première et publié dans la Gazette de Côte d'Or.