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  • 2011: mes voeux pour la Côte d'Or

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    Quelques mots pour les internautes de plus en plus nombreux qui lisent ces lignes et pour vous adresser mes voeux en ce début d'année 2011.

    L'année 2010, pas plus que celle de 2009, n'aura été particulièrement épanouissante. Les difficultés, petites ou grandes, se sont multipliées et l'inquiétude a grandi.  C'est donc avec la même détermination que vous me retrouvez cette année pour rester vigilant. Stéphane Hessel a fort bien défendu une vision plus humaine et plus humaniste de la société et des relations tant au niveau international que national dans laquelle je me reconnais. Et si les motifs d'indignation sont nombreux, les raisons d'espérer et de vouloir une autre méthode aussi.
     
    Pour me limiter à notre département, je souhaite à tous qu'une autre gouvernance puisse être mise en oeuvre à la tête du Conseil général de la Côte d'Or. Face à nous, nous avons de grands défis : les réformes nationales ont en Côte d'Or comme partout en France assombri les perspectives en réduisant et nos recettes et notre autonomie fiscale, tandis que les charges transférées continuent de croitre de façon dynamique (et notamment les allocations de solidarité nationale).
     
    A ce contexte, s'ajoute une politique irresponsable de fuite en avant de l'actuelle majorité qui depuis 3 ans finance ses décisions, et tous les investissements, par le seul recours à l'emprunt sans autre forme de discussion ou de prévision. Ce n'est plus tenable.
     
    Autant de raisons de rester vigilant et de préparer un avenir différent et solidaire pour que le département reste le premier aux côtés de ceux qui souffrent le plus.
     
  • Associations : pour une nouvelle gouvernance

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    Pour la 4eme fois, les élus du groupe des Forces de Progrès ont rencontré fin décembre les responsables associatifs des structures associatives intervenant dans le domaine social. Une trentaine d'entre elles ont répondu présentes à l'invitation, réprésentant au total plus de 4000 emplois salariés dans notre département.
     
     Cette réunion a été l'occasion de leur présenter une autre façon de faire son travail d'élu local :
    - elles seront toutes reçues au moins une fois par an par les élus des commissions compétentes du Conseil général pour présenter leurs demandes directement.
    - pour les plus grandes d'entres elles, celles qui gèrent des emplois par centaine, cette rencontre sera doublée d'une autre pour suivre l'évolution du bilan de leurs actions ;
    - un dialogue permanent sera instauré et leur expertise pourra être sollicitée sur les questions qui se posent dans leurs domaines d'intervention.  Car à nos yeux, les associations sont et seront des partenaires et pas des prestataires. Nous le ferons donc sans chercher à dresser des associations les unes contre les autres par une mise en concurrence déguisée.
     
    Ces trois idées simples sont résumées dans la formule "La Côte d'Or Ensemble". Elles constituent l'architecture d'une nouvelle gouvernance avec les associations en Côte d'Or. C'est ensemble que la Côte d'Or ira plus loin.
     

  • Un CTP extraordinaire demandé par la CFDT et la CGT

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    Lors de la session de novembre,j'avais interpellé le Président du Conseil général en notant notamment que les travailleurs sociaux du département allaient mal.  Mon intervention était alors restée sans réaction de sa part.
     
    Confirmation de la situation : les élus CFDT et CGT du personnel viennent d'adresser à l'exécutif du département une demande de convocation extraordinaire du comité technique paritaire pour évoquer les difficultés précises rencontrées dans l'exercice qutotidien de leurs métiers par les travailleurs sociaux  :
    - le nouveau réglement intérieur particulièrement bureaucratique du Fonds de Solidarité logement ;
    - l'organisation prévue des espaces de travail en espaces semi-ouverts ("open space"), contraire à la confidentialité de leurs fonctions prévue par la loi,
    - et la définition du référentiel d'action sociale, menée en excluant les travailleurs sociaux eux-mêmes de la réflexion sur leurs propres métiers...
     
    Conclusion : en trois ans, le président du Conseil général  aura réussi à décourager ses propres agents, qui ne comprennent plus le sens de leur mission, et à se fâcher avec la plupart des associations partenaires du département dans l'action sociale. Triste bilan !