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  • Suppression de moyens dans les collèges : l'ADF tire la sonnette d'alarme

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    Claudy Lebreton, Président de l'Assemblée des départements de France vient d'écrire à Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, pour lui exprimer les inquiétudes des départements de France sur les conditions de préparation de la rentrée scolaire 2011 dans les collèges et en appeler à de vraies discussions avec les élus locaux.

     

    Alors que 40 000 nouveaux élèves sont prévus en classe de 6ème, le nombre des enseignants diminuera de 4800 postes. Cette situation "aura des conséquences extremement importantes sur l'organisation du temps scolaire et périscolaire au sein des établissements" lui écrit-il, et "risque de devenir très rapidement intenable dans certains établissements (postes vacants, classes surchargées, manque d'encadrement,...)."

     

  • Emploi : quand la politique défaille...

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    La polémique lancée par Laurent Wauquiez sur les bénéficiaires du RSA n'intéresse effectivement (comme le Bien Public l'illustre parfaitement dans son édition de ce matin) que les politiciens qui doivent trouver le moyen de faire oublier les failles de la politique de l'emploi menée en France depuis 4 ans. C'est tout l'intérêt de la stigmatisation des bénéficiaires du RSA à laquelle nous assistons : la droite a trouvé le moyen de faire oublier qu'en réalité, elle ne donne et ne se donne aucun moyen pour mener une véritable politique de l'emploi.
     
    Alors rappelons quelques évidences, loin des polémiques politiciennes :
    -  les personnes éligibles au RSA ne profitent en aucun cas d'un avantage. Elles bénéficient de la solidarité nationale lorsque la précarité devient trop forte.
    - L'insertion professionnelle est un processus suffisamment compliqué pour ne pas rendre le bénéfice de cette allocation de solidarité plus contraignant.
    - Le versement du RSA est déjà soumis à des conditions de formation et de recherche d'emploi.
    - La mesure prônée par l'UMP est de surcroit inapplicable : comment sélectionner ceux qui devront s'acquitter de travaux d'intérêt public ? Et quels moyens supplémentaires seront donnés aux collectivités locales ?
     
    A la suite du Président de l'Assemblée des Département de France, il est proposé aux parlementaires UMP et Nouveau Centre que l'excédent de la dotation prévue par l'Etat pour le RSA "chapeau" (ex RMI), soit 1,5 milliard d'euros, soit affecté au remboursement des dettes de l'Etat envers les départements, qui s'élèvent à... 800 millions d'euros annuels au titre du versement de cette allocation. Cela permettrait une meilleure prise en charge des personnes en situation de précarité.