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  • Quels repères pour nos enfants ?

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    Voici la réaction de Pierre Poillot conseiller général, maire et président de la commune, après l'annonce du jugement rendu à l'encontre d'un instituteur à Liernais poursuivi.

    "L’annonce du jugement rendu le 11 mai à l’encontre de M Laligant, instituteur à Liernais pose beaucoup de questions. Le tribunal l’a déclaré « coupable des faits qui lui sont reprochés». Certes lors de l’audience du 30 mars, Mme la représentante du Procureur a longuement insisté sur la nécessité de lutter contre toutes formes de violences, même verbales, et on peut le comprendre, même si parallèlement, il faut expliquer par quel moyen les enseignants peuvent faire respecter la discipline dans leur classe, quand ils sont face à un geste d’incivilité qui nécessite une réaction.

    Selon l’expression entendue à l’audience le 30 mars, il peut y avoir violence sans contact physique, ce qui justifiait ces poursuites. Pourtant, dans les semaines ou mois qui ont précédé, deux autres affaires ont attiré l’attention. Tout d’abord, cette procédure bien particulière qui a permis à M Tapie d’empocher plusieurs centaines de millions d’euros, soit environ 15000 ans de SMIC avec les charges : la violence sociale n'en serait donc pas une ? Plus récemment, dans l’épilogue de l’affaire d’Outreau, M Burgaud, le juge qui a envoyé, à tort, une dizaine de personnes en prison pendant trois ans dont une s’est suicidée, s’est vu infliger une réprimande : la violence institutionnelle n'existe-t-elle pas non plus ?

    Comment ne pas s’étonner du fait que l’Etat ait encore suffisamment de moyens pour conduire des procédures judiciaires de ce type, mais qu’il n’en a pas assez pour maintenir un instituteur à l’école maternelle de Liernais et garantir le minimum ? Comment, dans ces conditions, nos enseignants peuvent-ils encore dans une telle actualité, donner des points de repère à nos enfants ? Où se situe l’exemple ? Notre société n’est elle pas en train de perdre ses repères ? Ou bien faut-il créer une situation de peur permanente pour tenter de faire oublier aux citoyens leurs difficultés matérielles ? Il y a de quoi être inquiet."

     

  • Réforme territoriale : non à la confusion !

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    Voici le texte d’un communiqué de presse commun des présidents de l’ADF et de l’ARF.

    « A l’occasion de la réunion qui s’est tenue le 14 mai 2009 au ministère de l’Intérieur consacrée aux compétences et aux institutions territoriales, l’Assemblée des Départements de France (ADF) et l’Association des Régions de France (ARF) ont réaffirmé leur totale opposition au projet de création d’un élu territorial, qui serait à la fois conseiller départemental et conseiller régional.

    Les représentants des deux associations ont notamment rappelé :

    Que ce projet repose sur une erreur de diagnostic, puisque la démonstration a été faite qu’il n’existe que très peu de chevauchements entre les départements et les régions. Ainsi, 80% de leurs budgets respectifs sont consacrés à des politiques les départements ou les régions portent seuls (actions sociales, collèges, routes pour les départements ; TER, lycées, formation professionnelle et développement économique pour les régions).

    Qu’il prive les électeurs du débat démocratique qui doit accompagner toute élection. A partir du moment où les départements et les régions disposent de compétences spécifiques, l’élection doit être l’occasion d’un véritable débat démocratique, centré sur les projets et les politiques que portent la Région ou le Département. La fusion des listes électorales priverait nécessairement l’une de ces collectivités d’un débat qui seul donne du sens et de la réalité à notre démocratie.

    Qu’il s’inscrit à contresens des réflexions actuellement en cours pour parvenir à une plus grande clarification des compétences de chacun des échelons territoriaux, puisqu’il organise, de manière institutionnelle, la confusion des élus et donc des politiques portées par ces deux assemblées.

    Qu’il constitue un danger pour les politiques d’innovation et d’investissements portées par les régions. Ce projet ne représente rien d’autre qu’un retour aux anciens Etablissements Publics Régionaux (EPR) qui existaient dans les années 70 et dont les défauts sont reconnus par tous. L’échelon régional n’était alors qu’un niveau de soutien et de financement des politiques locales, sans aucune identité et sans aucun projet propre.

    Qu’il remet en cause les missions de solidarités sociales et territoriales des départements. Les départements ont su définir de longue date des équilibres sociaux et territoriaux, en associant le niveau communal. La mise en place de conseillers territoriaux briserait ce bloc des solidarités, pilier des politiques publiques locales. »

  • HADOPI 2 : avoir (ou pas) la majorité

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    La somme de 6 et 5, ça fait combien ? Il est des "expressions majoritaires" que le président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale ne permet pas au président de l’exécutif du Conseil général de la Côte d'Or... Jugez plutôt : sur les 23 membres du groupe à l'Assemblée nationale, 11 ont voté pour la loi HADOPI, 6 contre et 5 se sont abstenus.

    Quand les majorités se jouent à une voix... Que faisait donc le 23eme ?

    Pour: 11

    MM. Raymond Durand, Michel Hunault, Olivier Jardé, Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Nicolas Perruchot, Rudy Salles, François Sauvadet, Marc Vampa, Francis Vercamer et Philippe Vigier.

    Contre: 6

    MM. Jean-Pierre Abelin, Jean Dionis du Séjour, Philippe Folliot, Jean-Christophe Lagarde, Jean-Luc Préel et François Rochebloine

    Abstention: 5

    MM. Thierry Benoit, Charles de Courson, Francis Hillmeyer, Mme Colette Le Moal et M. Claude Leteurtre.

     

  • Pour inscrire les services publics dans la constitution

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    Les habitants et élus du canton de Liernais, Pierre Poillot en tête, conseiller général de la Côte d'Or, maire de Vianges et président de la communauté de communes de Liernais, ne baissent pas les bras et je les soutiens. Avec notamment cinq commerces rachetés et réhabilités, à Liernais comme ailleurs, les collectivités locales se mobilisent pour maintenir, avec leurs maigres finances, les services publics ou marchands, efforts totalement anéantis par les décisions aveugles de l'Etat qui supprime tout, tout en accusant les mêmes collectivités d'être trop dépensières

    A l’heure où les inégalités augmentent entre quartiers, urbains comme entre zones rurales, certains territoires ruraux atteignent aujourd’hui un niveau critique, qui peut conduire rapidement à la désertification totale. On ne peut s’empêcher de faire le lien évident entre cette situation et la disparition de tous les services publics sur des pans entiers du territoire : fermeture des trésoreries, des bureaux de poste, des écoles (récemment les 2 EMALD de Chatillon sur Seine ou Semur en Auxois).

    La crise économique actuelle aggrave cette situation, avec le risque de voir disparaître les derniers emplois et de renforcer les inégalités. Par un voeu déposé en février dernier, notre groupe a demandé instamment à l'Etat de bien vouloir prendre en considération la survie de ces territoires qui peuvent offrir des conditions de vie plus faciles et en tous cas moins coûteuses.  Il en va aussi de l’équilibre de notre Nation et de notre modèle républicain. Les services publics constituent en effet aussi un véritable levier de développement économique  : quelle entreprise irait s'installer là où ses employés ne trouveraient plus rien ?  En l’absence des services de base, comment envisager un développement des campagnes ? Doivent-elles se résoudre à devenir la proie de ceux qui spéculent de leurs domiciles parisiens sur la valeur foncière ou immobilière ? Ce pourquoi je vous invite à signer et faire signer la pétition lancée pour que les services publics soient inscrits dans la constitution et que cesse leur casse.

    Pour signer la pétition.


     

  • Maisons de retraite : des places pour tous ?

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    Qui n'a pas eu dans sa famille toutes les difficultés du monde à trouver une place pour un proche dont la prise en charge en "maison de retraite" médicalisée ou pas est indispensable ? Une étude de la DRASS menée en 2003 établissait qu'à l'horizon 2010 (l'an prochain), et en Côte d’Or, il nous faudrait environ 6900 lits pour accueillir dans des conditions acceptables de délai, l'ensemble des aînés de notre département. En 2009 nous ne sommes qu'à 6679 lits, un déficit de 221 lits. Une bonne anticipation aurait voulu que le schéma soit étudié, voté et mis en œuvre au plus tard en 2008. Que croyez-vous qu'il en soit ?

    Et bien nous votons par ci par là la mise à disposition par des structures privées de lits pour permettre entre autre à ceux qui n'ont pas les moyens de mettre 2000 à 3000 € par mois pour être accueillis dignement. Gouverner c’est prévoir, anticiper, éclairer et surtout écouter : 52% des Côte-d’Oriens ne sont pas satisfaits de la politique du département en matière de solidarité, je les comprends et je souhaiterais que le Président puisse nous éclairer sur le dessein de sa politique et assumer pleinement que dans cette période difficile nombreux seront les laissés pour compte.

     

  • Présidence du Conseil général : un emploi tremplin ?

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    Rappelez-vous, en juin 2008, le Président du Conseil Général accueillait Martin Hirsch, Haut Commissaire aux Solidarités actives et Laurence Parisot, Présidente du MEDEF, afin de visiter une entreprise d'insertion.

    Ce fut l’occasion de valoriser l'ensemble du travail effectué par les entreprises d’insertion, une vraie action complémentaire saluée et chiffrée par Pôle Emploi notamment avec des centaines de personnes suivies et accompagnées dont beaucoup retrouvent du travail.

    En accord avec le Conseil Général qui lui versait une aide de 25000 euros, cette entreprise d'insertion avait recruté à mi-temps une assistante sociale pour aider les personnes dans leurs démarches. Devant la demande, devant l'effort d'accompagnement qui doit être fait par tous, parce que personne ne doit rester "au bord du chemin", il avait été prévu que cette assistante sociale puisse se consacrer à temps plein au suivi de 150 personnes, et pour cela avait sollicité logiquement à nouveau l’aide du Conseil général en 2009.

    Mais voilà, nous ne sommes plus en 2008 devant les caméras et les journalistes, et la réponse a tout simplement été négative. Sans explication. Sans concertation. Sans essayer de comprendre, ni même se rappeler des beaux discours prononcés en mai 2008.

    Voilà la réalité des choix de la majorité gouvernementale au Conseil Général et de ses priorités bien affirmées.  Et comment s’étonner alors que les Côte-d'Oriens se disent insatisfaits à 52% de la lutte contre l'exclusion dans notre département ? Suppression des bourses aux lycéens, réduction des crédits en direction de l'insertion, baisse vertigineuse des subventions aux associations, dont certaines directement sollicitées par les propres services sociaux du département pour apporter une aide urgente.

    Une fois de plus, le double langage est patent. Et plus le temps passe, et plus la présidence du Conseil général apparait comme un nouvel emploi-tremplin pour d’autres objectifs. 

  • Les masques tombent…

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    Les récentes déclarations du Président de l’exécutif du Conseil général de la Côte d’Or sont bien révélatrices. Fort de son talent à s’exprimer facilement, il nous emmène de ses visées ministérielles aux rivages électoraux européens en passant par son parti à l’Assemblée nationale. Le voilà « heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage »…

    Mais voilà : quand rentrera-t-il au Département pour servir les Côte-d’Oriens ? La question se pose car la simple accumulation de nouveaux plans très médiatisés ne constitue pas une action politique claire.  Une autre évidence apparaît en fait : le Conseil général de la Côte d’Or est bien instrumentalisé pour satisfaire la soif insatiable d'un seul homme, avec un esprit partisan comme jamais la Côte-d'Or n'en a connu. Toujours plus, toujours plus haut, toujours plus loin,… Les masques tombent !