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aménagement du territoire

  • Aménagement du territoire : des actions concrètes du gouvernement

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    L'information a été diffusée par la presse : la Bourgogne vient d'être dotée de 12 contrats sur les 200 premiers contrats de  praticiens territoriaux  prévus en France par le Ministère de la Santé en 2013. C'est une mesure concrète et directe pour lutter contre la désertification médicale dans notre Région. Quand  le Conseil général de la Côte-d'Or préfère la politique de l'autruche en apportant des aides au compte-goutte pour les projets de maison médicale dans notre département, l'Etat s'engage pour assurer l'accès aux soins au plus grand nombre. Et notamment en zone rurale où le vieillissement des médecins installés le fragilise et où le temps d'accès à un médecin s'allonge du fait d'un relatif isolement.

    Dans un autre domaine, la titularisation progressive de 28000 auxiliaires de vie scolaire (AVS), qui accompagnent les élèves handicapés au quotidien dans leur scolarité constitue le signe d'une véritable ambition pour l'école de la République et pour l'avenir des élèves comme de leurs accompagnateurs en faisant reculer la précarité généralisée.

    Pendant que le gouvernement travaille à améliorer les situations concrètes des habitants, notamment en milieu rural, le Président du Conseil général, Lucky-Luke du communiqué de presse, pérore.

  • IRM à Semur-en-Auxois : l'urgence refusée par le Président du Conseil général

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    La santé ne serait-elle pas un bien commun au Conseil général de la Côte-d'Or ?

    Ce matin en session, alors qu'au nom des Conseillers généraux des Forces de Progrès, Patrick Molinoz a défendu un voeu visant à ce que "l'Agence Régionale de Santé accorde l'autorisation à la demande d'installation d'IRM déposée par le Centre hospitalier Robert Morlevat de Semur-en-Auxois", le Président du Conseil général de la Côte d'Or a refusé l'urgence à cette demande qui aurait permis d'en débattre aujourd'hui.

    Car c'est aujourd'hui que l'ARS tenait une réunion sur le sujet et devait se prononcer. Le voeu déposé soulignait trois points pour "une organisation des soins :
    - assise sur les besoins des populations d'une part,
    - fondée sur une vision dynamique de l'aménagement du territoire et singulièrement des territoires ruraux,
    - et donnant la priorité aux hôpitaux publics.
    "

    Soucieux que l'ensemble des habitants du département bénéficient d'un système de santé efficace et performant, les élus des Forces de Progrès demandaient donc une réaction rapide de la part du Conseil général sur ce dossier.

    Le Président a préféré en juger autrement et sa majorité aussi, à l'exception du conseiller général du canton de Semur-en-Auxois qui n'a, pas plus que l'opposition, pu se faire entendre.

    Nous le regrettons et constatons une fois de plus le manque d'ouverture consternant qui préside aux débats du Conseil général.

  • Aménagement du territoire : un schéma creux

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    Vous trouverez ci-dessous l'intervention de Pierre Poillot, conseiller général membre du groupe des Forces de Progrès qu'il a faite ce jour sur le schéma départemental d'aménagement du territoire adopté par les seules voix de la majorité UMP-Nouveau Centre.

     

    Monsieur le Président,
    Mes chers collègues,

    Sur ce schéma, pour être déçu, il faudrait avoir espéré. Or je crois que depuis les décennies pendant lesquelles on a assisté au dépouillement des territoires ruraux, malgré ma volonté et l’énergie que je tente de déployer sur ce sujet, je commence à douter de notre avenir.

    Notre département est sans doute l’archétype de l’écart entre une vaste « conglomération » Dijon Beaune dynamique, quelques villes petites ou moyennes et un vaste espace rural qui se vide inexorablement.

    Loin de moi l’idée d’opposer villes et campagnes, pour autant force est de constater que des pans importants de la Côte d’Or ont atteint un seuil critique, voire de non-retour, en terme d’équilibre : c’est la spirale bien connue du déclin. Moins d’habitants, moins de services et donc moins d’attractivité, moins d’activités économiques, moins d’habitants etc…

    Avec toute la précaution qu’impose la gravité de l’évènement de la Fontaine d’Ouche évoqué ce matin, ne peut on pas s’interroger sur le fait que d’avoir concentré tant de gens dans de grandes agglomérations et vider la campagne ne puisse contribuer à accroitre malheureusement les situations d’exclusion ?

    Ce schéma apporte-t-il une réponse à cette situation ?

    Le document que vous nous présentez ne contient certes pas d’éléments négatifs, mais :

    • il est tout de même léger et se réduit au mieux à une déclaration d’intentions :
    • le constat de départ reste sommaire : l’axe principal est l’hétérogénéïté des territoires. Rien de bien nouveau.
    • les orientations de développement , les 5 objectifs, répondent à notre sens surtout à une volonté d’effet d’annonce, mais pas de mesures concrètes.

    Si je m’arrête sur l’objectif concernant le territoire Auxois Morvan où se situe le canton que je m’honore de  représenter et de défendre, je lis « promouvoir une ruralité attractive intégrée aux dynamiques urbaines ». Cela ne me paraît pas de nature à rassurer nos concitoyens qui voient leurs services s’étioler de jour en jour en milieu rural mais aussi urbain.

    Au demeurant, la réforme des collectivités territoriales que vous évoquiez ce matin, va avoir des conséquences.  A ce sujet j’invite avec vos amis politiques à plus de cohérence dans vos déclarations. Le député de la Vème circonscription disait récemment en réunion cantonale « on va supprimer des cantons sur Dijon », exactement le contraire des déclarations du conseiller général sortant de Dijon V qui évoquait un rééquilibrage au profit de la population urbaine.

    Si je me reporte aux éléments connus, 530000 habitants divisés par 43 conseillers territoriaux, cela fera une moyenne de 13 000 habitants par canton en moyenne, avec une fourchette de plus ou moins 10%.

    Cette réforme va donc se traduire par la disparition dès 2014 d’un nombre élevé de cantons ruraux (dont celui que je représente mais cela la Côte d’Or s’en remettra !).

    Certes un rééquilibrage et/ou une modification des modes de scrutin était nécessaire, mais  tailler ainsi à la hache n’est sans doute pas le meilleur de cette réforme.

    Nous avons cherché dans ce schéma des éléments positifs. La dernière orientation « Tirer profit des infrastructures de transport et des réseaux de communication » apparaît à première vue comme plus concrète. Mais il est dommage de noter l’absence de lien avec les enjeux identifiés au niveau régional.

    Pour conclure, vous nous dites souvent que vous ne voulez pas concentrer 80 % de la population sur Dijon et Beaune. Mais je n’ai pas trouvé dans ce document d’éléments me permettant concrètement d’inverser cette tendance.  Nous l’avons bien compris, ce schéma reste surtout destiné à un effet d’annonce sans mesure concrète. D’ailleurs y en aurait-il eu, nos finances, nos compétences actuelles et la réforme des collectivités déjà évoquées nous le permettraient-elles ?

    Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons pas cautionner cette démarche.

  • Aménagement du territoire : et vive l'Université !

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    Le président du Conseil général y aurait-il déjà pensé ? Sans doute que oui.. Quant au cabinet payé par les contribuables du département pour plancher sur l'aménagement du territoire de la Côte d'Or, il serait bien inspiré de lire et relire les conclusions de l'étude que l'INSEE publie ce jour sur l'attractivité des territoires ruraux...

     

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    Conclusions :

    1/ Ce ne sont pas territoires ruraux qui attiraient les nouveaux venus en 2006 en Côte d'Or.

    2/ Si la Côte d'Or a alors attiré les 18-24 ans de façon tres sensible, c'est là l'influence et l'impact direct de l'Université de Bourgogne et des établissements d'enseignement supérieur présents... à Dijon.

    3/ Le président du Conseil général aurait-il l'intention de déplacer l'Université de Bourgogne à Baigneux-les-Juifs ou à Châtillon-sur-Seine ?

    Cette étude est en tout cas la confirmation que c'est bien une erreur politique d'envisager un aménagement durable du territoire de la Côte d'Or en tournant le dos à sa locomotive démographique. Et qu’à force de ne rien faire pour les jeunes et la jeunesse, le coût social se présentera aussi un jour ou l’autre.

    Télécharger l'étude intégrale de l'INSEE en cliquant ici.

     

  • Une autre agriculture est ... possible

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    J'ai participé lundi avec Pierre Poillot à Ruffey-les-Beaune à la journée découverte de la ferme maraîchère de Yannick Loubet organisée par le Groupement des Agrobiologistes de Côte d'Or, et nous étions les seuls représentants élus du Conseil général. Outre les paniers de légumes vendus dans le cadre d'une Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne à plusieurs dizaines de consommateurs locaux, les ventes sur le marché, une production de fleurs et une autre de semences qui préservent la biodiversité permettent à 4 actifs de travailler et d'en vivre. Le tout sur 2,5 hectares seulement ! Quand on pense au désert châtillonnais, il y a de quoi se poser des questions sur la volonté réelle de développer ce type d'agriculture, car les potentialités sont bien là. Mais faute de disponibilités foncières son développement est aujourd'hui freiné, alors que les porteurs de projet sont prêts. Des 4 départements bourguignons, celui de la Côte d'Or reste malheureusement celui qui fait le moins pour soutenir le développement de ce type d'agriculture, tout simplement plus humaine qu'industrielle. Et quoiqu'en disent certains professionnels élus de la majorité, l'agriculture biologique reste un outil très efficace et économe en deniers publics pour protéger les ressources en eau. Non seulement elle permet le maintien d'une activité agricole humaine et dynamique, mais encore elle présente des bénéfices environnementaux pour tous. Et si la vallée de la Seine, de ses sources jusqu'aux limites de l'Aube était mise en valeur ainsi, ce ne serait peut-être plus un désert ?  Je dois rêver sans doute ! A suivre donc.

     

    Pour en savoir plus sur le bio en Bourgogne : http://www.biobourgogne.fr/

    Pour en savoir plus sur la question des semences : http://www.kokopelli.asso.fr/

  • Pour inscrire les services publics dans la constitution

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    Les habitants et élus du canton de Liernais, Pierre Poillot en tête, conseiller général de la Côte d'Or, maire de Vianges et président de la communauté de communes de Liernais, ne baissent pas les bras et je les soutiens. Avec notamment cinq commerces rachetés et réhabilités, à Liernais comme ailleurs, les collectivités locales se mobilisent pour maintenir, avec leurs maigres finances, les services publics ou marchands, efforts totalement anéantis par les décisions aveugles de l'Etat qui supprime tout, tout en accusant les mêmes collectivités d'être trop dépensières

    A l’heure où les inégalités augmentent entre quartiers, urbains comme entre zones rurales, certains territoires ruraux atteignent aujourd’hui un niveau critique, qui peut conduire rapidement à la désertification totale. On ne peut s’empêcher de faire le lien évident entre cette situation et la disparition de tous les services publics sur des pans entiers du territoire : fermeture des trésoreries, des bureaux de poste, des écoles (récemment les 2 EMALD de Chatillon sur Seine ou Semur en Auxois).

    La crise économique actuelle aggrave cette situation, avec le risque de voir disparaître les derniers emplois et de renforcer les inégalités. Par un voeu déposé en février dernier, notre groupe a demandé instamment à l'Etat de bien vouloir prendre en considération la survie de ces territoires qui peuvent offrir des conditions de vie plus faciles et en tous cas moins coûteuses.  Il en va aussi de l’équilibre de notre Nation et de notre modèle républicain. Les services publics constituent en effet aussi un véritable levier de développement économique  : quelle entreprise irait s'installer là où ses employés ne trouveraient plus rien ?  En l’absence des services de base, comment envisager un développement des campagnes ? Doivent-elles se résoudre à devenir la proie de ceux qui spéculent de leurs domiciles parisiens sur la valeur foncière ou immobilière ? Ce pourquoi je vous invite à signer et faire signer la pétition lancée pour que les services publics soient inscrits dans la constitution et que cesse leur casse.

    Pour signer la pétition.


     

  • Calendrier brouillon, agenda brouillé?

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    A la lecture de la tribune publiée par le Groupe Initiatives Côte d’Or dans le numéro de février 2009, de Côte d'Or Magazine, nous pouvions comprendre que le schéma d’aménagement et de développement durable du territoire serait soumis aux conseillers généraux en session le 20 février. Dans le numéro de mars, les mêmes auteurs nous annoncent dans la même tribune que ce dossier est  repoussé au 3 avril. En séance le président annonçait  pourtant la tenue de grandes assises de l'aménagement et du développement durable pour juin 2009 quand il lançait le comité de pilotage adhoc. Comité de pilotage auquel les élus du groupe des Forces de Progrès n’ont été conviés qu’une seule fois, le 19 décembre dernier. Bref 3 dates différentes pour le même dossier... C'est cela la révision générale des politiques publiques départementales ? Attention calendrier brouillon, agenda brouillé !

  • LGV : c'est oui !

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    L’introduction de la session budgétaire a été ce matin l’occasion d’une discussion générale sur l’importance des investissements à soutenir en cette période de crise, et notamment ceux relatifs à la LGV Rhin-Rhône.

    MM SAUVADET et De BROISSIA ont été au regret de constater que le plan de relance défini par la majorité gouvernementale a fait l’impasse sur cet équipement majeur.

    Leur embarras est compréhensible, d’où les déclarations à la mobilisation générale en faisant accroire l’idée d’une menace. Ce pourquoi, nous voulons réaffirmer tranquillement notre attachement à l'intérêt de l'étoile ferroviaire historique de Dijon, tant pour se rendre du Nord vers le Sud (de Strasbourg à Lyon) que d’Est en Ouest (de Genève à Paris).

    Avec la gare de Dijon, nous défendons l'égale importance des gares de Beaune et de Montbard, le raccordement par Turcey et celui de la branche Est par le tracé passant par Villars-les-Pots et Genlis.

    Reste que ce sont bien à l’Etat et à l’Europe, présidée depuis 6 mois par l’hôte de l’Elysée, de prendre leurs responsabilités dans ce dossier. Et que leur silence en dit effectivement plus long que tous les discours de M Sauvadet ou de M de Broissia...

  • Qui veut la mort des départements ?

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    L'information est fraiche et  elle est parue dans Aujourd'hui en France le 17 janvier 2014. Il s’agit de l'interview  de M Jean-François COPE, président de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP) qui se prononce pour la suppression pure et simple du département en tant que collectivité (à lire intégralement ici en cliquant ici)

    Les élus de la majorité UMP-UDI au département du Conseil général de la Côte-d'Or avaient d'ailleurs rejeté le voeu déposé par les conseillers généraux des Forces de progrès sur l'avenir du département lors de la session du 6 janvier dernier. Vous pouvez le lire en cliquant ici.

    Vous conviendrez que si l'on souhaite que les départements jouent à l'avenir leur rôle dans l'aménagement du territoire, il convient d'abord de ne pas en menacer l'existence.