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Aéroport : une charge "alourdissante" ! !

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Session du 20 novembre 2009

 

Au sujet de l'aéroport, un troisième rapport nous était soumis vendredi, relatif celui-là au financement des nouvelles activités (lignes low-cost). Il venait après celui sur le financement des investissements, et celui sur le financement du déficit de fonctionnement.

Au total, la charge financière se montera à 7,3 millions d'euros d'ici 2011. Ce total recouvre 3 types de charges différentes :
- le financement des investissements. Le coût des travaux prévus (piste et taxiways, assainissement, balisage, aides à l'atterrissage, aérogare, hangar, et parking civil) était évalué en 2006 à 15,5 millions, répartis à parts égales entre la Région, le Département et le Grand Dijon. Soit pour le département plus de 5 milliions.
- le financement du déficit de fonctionnement. Evalué à 4 millions, dont 1 à la charge du département.
- le financement de nouvelles activités (lignes low-cost). Evalué à 4,6 millions, dont 1,2 à la charge du département.

L'ampleur de ces coûts conduit à s'interroger.

Sur les travaux : l'actuel aéroport peut déjà accueillir des avions d'une capacité 130 voyageurs. Les aménagements sont prévus pour augmenter la taille des avions accueillis. Ni l'Etat ni l'Europe ne mettent un cent dans ce dossier. A l'inverse, grenelle de l'Environnement, développement durable, sur tous les tons, à tous les modes, particuliers, entreprises et collectivités sont encouragés à faire face aux défis environnementaux. Dans ce contexte, ne vaudrait-il donc pas mieux prioriser et soutenir résolument le transport ferroviaire ? La proximité des aéroports internationaux voisins de Lyon Satolas, Orly, Roissy, ou Bâle-Mulhouse, milite pour renforcer des liaisons TGV avec ces destinations.

Sur le déficit de fonctionnement : qu'est ce qui garantit que l'activité ne sera plus déficitaire à terme ? Et que le département aura encore les moyens financiers d'intervenir ? Dans les 2 cas, la réponse n'est guère encourageante.

Sur les nouvelles activités et les compagnies low-cost : les conditions de travail et le climat social dans ces compagnies ne devraient-ils pas inciter à la prudence ? On ne peut pas sacrifier toutes les règles sur l'autel des prix.

Le total des engagements à supporter par le département représente, pour ce seul dossier, près de la moitié des recettes perdues en 2009 en raison de la crise. C'est donc bien une charge importante qu'il s'agissait d'approuver alors que nous n'avons que des inquiétudes au sujet des recettes (pensons à la suppression de la TP...).

La liberté de vote étant respectée au sein du groupe des Forces de Progrès, le rapport soumis sur le financement des lignes low-cost n'a donc reçu ni un appui unanime, ni un rejet unanime. Et c'est en toute liberté que chacun s'est prononcé, n'en déplaise à la droite départementale, fort peu familiarisée à la liberté de vote.

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