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  • Fiscalité : et si on rééquilibrait ?

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    On a vu très récemment JL Borloo lancer une pétition contre les hausses d'impôts, et le Président du CG 21, pourtant membre fondateur de l'UDI, n'a pas encore dit l'avoir signée... Et pour cause : en Côte-d'Or, lui et sa majorité ont augmenté en 2013 les impôts prélevés par le Département de 12 %, qui s'ajoutent à 2 % de hausse des bases, soit + 14% en une seule fois ! La mauvaise foi aidant, je ne doute pas qu'ils diront que c'est la faute de l'Etat et des politiques conduites depuis 2012. Et pourtant, ce n'est pas le point de vue de tout le monde. Je crois à ce sujet bon de vous inviter à lire une analyse parue sur le site d'Alternatives-Economiques.fr sous la plume de Guillaume Duval.

     

     

    Matraquage fiscal ? Un rééquilibrage plutôt

    fiscalité

    La hausse des impôts progressifs sur le revenu et le capital mise en oeuvre par le gouvernement de gauche n'a rien d'un "matraquage", puisqu'ils reviennent en réalité à leur niveau de 2000, avant les baisses d'impôts massives consenties essentiellement en faveur des ménages aisés.

    Le 20 aout dernier, Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, déclarait comprendre le "ras le bol fiscal" des Français. Une déclaration qui a immédiatement (et logiquement) ouvert un boulevard aux critiques vis-à-vis du gouvernement auquel il appartient en accréditant l'idée que celui-ci aurait procédé à un "matraquage fiscal" inconsidéré depuis l'arrivée à la présidence de François Hollande en mai 2012. Pourtant la réalité est différente. Le gouvernement de gauche a en effet procédé à d’importantes hausses d’impôt, mais celles-ci ont pour l’essentiel eu pour effet de combler le trou creusé dans les finances publiques par les multiples baisses d’impôts consenties aux plus aisés durant la décennie précédente. Elles ont en effet ramené les impôts progressifs sur le revenu et le capital au niveau qu’ils avaient en 2000. Pas de quoi donc a priori pousser des cris d'orfraie.

    La suite en cliquant ici : http://www.alternatives-economiques.fr/matraquage-fiscal--un-reequilibrage_fr_art_633_64611.html

    Catégories : Actualités, Finances
  • Gestion médiocre : la Cote-d'Or parmi les pires départements de France

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    finances départementales, La situation financière des collectivités locales fait l'objet de tres nombreuses observations, plus ou moins critiques. Publié en juin dernier par Le Point, le palmares annuel des collectivités les mieux et moins bien gérées a le mérite de la clarté concernant la Côte-d'Or : notre département est, selon ce classement, en 96eme position, c'est-à-dire parmi les pires cancres de la classe.

    Selon les explications données par les auteurs, "les départements ont été notés puis classés selon 4 dimensions et 6 critères : endettement (dette et solvabilité), investissement (dépenses d’équipement des 3 dernières années), fonctionnement (charges de personnel et rigidité structurelle) et enfin l'imposition (impôts locaux)". La Côte-d'Or obtient ainsi  la note de 3,1. Loin devant l'Indre ou les Landes avec respectivement 8.6 et 8, et surtout derrière deux départements souvent cités en contre-exemple par le Président du Conseil général de la Côte-d'Or : la Corrèze (4,9) et la Saône-et-Loire (4,6).

    Le classement est consultable à cette adresse : http://www.lepoint.fr/politique/exclusif-le-palmares-des-villes-les-mieux-et-les-moins-bien-gerees-de-france-20-06-2013-1683961_20.php. Tout comme celui concernant les villes, et là, MM Dugourd, Bichot et Houpert doivent en être ravis : la ville de Dijon est classée 8eme sur les 38 villes présentées...

    Avec la rentrée souhaitons donc que les mauvais élèves profitent de la nouvelle année pour apprendre à améliorer leurs résultats !

  • Aménagement du territoire : des actions concrètes du gouvernement

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    L'information a été diffusée par la presse : la Bourgogne vient d'être dotée de 12 contrats sur les 200 premiers contrats de  praticiens territoriaux  prévus en France par le Ministère de la Santé en 2013. C'est une mesure concrète et directe pour lutter contre la désertification médicale dans notre Région. Quand  le Conseil général de la Côte-d'Or préfère la politique de l'autruche en apportant des aides au compte-goutte pour les projets de maison médicale dans notre département, l'Etat s'engage pour assurer l'accès aux soins au plus grand nombre. Et notamment en zone rurale où le vieillissement des médecins installés le fragilise et où le temps d'accès à un médecin s'allonge du fait d'un relatif isolement.

    Dans un autre domaine, la titularisation progressive de 28000 auxiliaires de vie scolaire (AVS), qui accompagnent les élèves handicapés au quotidien dans leur scolarité constitue le signe d'une véritable ambition pour l'école de la République et pour l'avenir des élèves comme de leurs accompagnateurs en faisant reculer la précarité généralisée.

    Pendant que le gouvernement travaille à améliorer les situations concrètes des habitants, notamment en milieu rural, le Président du Conseil général, Lucky-Luke du communiqué de presse, pérore.