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session du 23 octobre

  • Un président ? Non un candidat en campagne !

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    Session du 23 octobre 2009

    C'est un secret de polichinelle : le président du Conseil général de la Côte d’Or devrait être la tête de liste de la droite aux élections régionales. Son comportement en tout cas le laisse deviner.

    On ne compte plus les gages qu’il donne au Président de la République et à l’UMP, surtout en Côte d’Or, pour essayer de faire oublier le putsch de la Présidence du Conseil général et le résultat des sénatoriales.

    C’est la « lefebvrisation » du Président : plus sarkozyste que moi, tu meurs ! Il faut relire sa déclaration ridicule sur le fils de Nicolas Sarkozy, mais aussi se rappeler son soutien à la calamiteuse diminution la TVA pour les restaurateurs, ou celui au bouclier fiscal. Et plus récemment à la suppression de la taxe professionnelle, qui met en péril les finances des collectivités, dont celles du département et son existence même, alors que l'on pourrait s'attendre a minima à ce qu'un Président de Conseil général défende l'institution qu'il préside.

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  • Plan de soutien dans le domaine de l'Eau : touché, coulé !

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    Session du 23 octobre 2009

    Sur le modèle du volet "travaux de voirie communale" du plan de relance, un plan de soutien dans le domaine de l'Eau avait été discuté et créé en session de juin dernier. Au cours de cette séance, Pierre Poillot avait demandé si le Conseil général comptait financer les extensions de réseaux destinées à l'alimentation d'une entreprise artisanale, ou d'un bâtiment à usage agricole, afin, à défaut de stimuler réellement les activités économiques, de ne pas les gêner par une question technique onéreuse. "Je suis d'accord avec vous" lui avait répondu alors le Président.

    Nous attendons de voir les actes maintenant. Mais ça risque d'être très dur pour la droite locale de faire croire que ce volet sera efficace. Par la bouche de son président, elle nous a appris aujourd'hui que seules les demandes présentées par les maîtres d’ouvrage seront recevables. Au lieu de 706 communes, ce ne sont donc plus que 250 maitres d’ouvrage qui sont désormais éligibles et seules quelques dizaines de demandes pourraient être présentées. C'est moins grave quand le maître d'ouvrage est un syndical intercommunal qui compte 2 communes seulement. Mais, par exemple, le syndicat des eaux de Semur compte plus 50 communes.... Elles n'auront donc droit qu'à une aide et une seule. Voila comment diviser par 2,8, presque 3, le nombre de demandes potentielles.

  • Un coup à gauche (n°1)

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    Session du 23 octobre 2009

    Dans la série des coups, et des mauvais, portés contre la politique sociale... Alain Millot est intervenu en séance pour défendre le dispositif des correspondants de nuit dont la rumeur dit que le département se désengagerait financièrement.

    Et le président de nous expliquer avec beaucoup de force de conviction, que la sécurité et la tranquillité publique ne sont pas des compétences d’un département. Sauf qu’il s’agit d’action de prévention sociale, et que les correspondants de nuit sont des travailleurs sociaux, pas des policiers municipaux (avec tout le respect que nous avons pour lesdits policiers municipaux). Ce dispositif relève d’une délégation de service public attribuée à l’ACODEGE dont le renouvellement arrive à échéance à la fin de l’année.

    Conclusion : le comité de pilotage devrait être enfin réuni pour en discuter. Espérons que ses membres sauront faire la différence entre les fonctions d’un travailleur social et celles d’un policier. La nuit tous les chats sont gris…

  • Un coup à gauche (n°2)

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    Session du 23 octobre 2009

    Un rapport truffé d’erreurs, d’imprécisions et d’omissions était soumis par le Président aujourd’hui au sujet du Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) du dijonnais. Avec Noël Bernard et Colette Popard, nous avons eu beau rappeler plusieurs fois que le Document d’Orientation Générale, adopté le 24 septembre dernier par le comité syndical du SCOT, a été communiqué au Conseil général le 2 octobre et que depuis une période de 3 mois est ouverte pour y répondre et que nous avions donc le temps avant de nous prononcer sur ce rapport… Rien n’y fit, ni la raison ni les raisons.

    Quoique la délibération porte donc délibérément sur une situation obsolète, elle a été soumise par le Président et adoptée d’une voix, mais sans qu’aucun des élus de notre groupe ait accepté de participer à ce simulacre.