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  • Avenir de la Poste : la privatisation en marche

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    J’assistais mardi à Paris à une séance réunissant l’ensemble des présidents des commissions départementales de la présence postale. Pas moins de deux ministres y participaient également. Mais ce ne fut pas suffisant pour nous rassurer. J’y suis intervenu quand a été abordée la question de la transformation du statut de la Poste en Société Anonyme. D’autant que simultanément pèsent de réelles incertitudes sur le fonds d’amortissement, qui permet de financer les agences postales communales. Entre privatisation d’un côté et « municipalisation des financements » de l’autre, comment l’avenir préparé à la Poste ne pourrait-il pas nous inquiéter ? Pour financer sa modernisation et son développement, la Poste a besoin de 3 milliards d'Euros. L'Etat seul propriétaire n'a pas pu apporter cette somme mais il a trouvé 60 milliards pour les banques... Comprenne qui pourra !

  • Réforme des collectivités locales : débat

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    Recherche conseil... territorial.
    Le projet de réforme des collectivités locales devrait être présenté en conseil des ministres avant examen par le Parlement. Pour en parler le groupe a invité Yves Krattinger, sénateur, président du conseil général de la Haute-Saône et rapporteur de la mission sénatoriale sur la réforme des collectivités territoriales. Cette conférence-débat est prévue vendredi 18 septembre à 18 heures à l'espace Jean Bouhey à Longvic (37 route de Dijon).
    La fusion des Régions et Départements a aujourd'hui les faveurs de la droite qui a ainsi trouvé le moyen de réduire par deux le nombre d'élus locaux. La démocratie locale est condamnée et sacrifiée pour servir des intérêts purement politiciens. Le travail de qualité réalisé par la mission sénatoriale Belot aurait-il été oublié ?
    Vous pouvez retrouver ici :

     

     

    Réforme des collectivités

    territoriales

     

    CONFéRENCE-DEBAT avec

    Yves KRATTINGER
    Sénateur,
    Président du Conseil Général de Haute-Saône,

    Rapporteur de la mission sénatoriale
    sur la réforme des collectivités.

     

    Vendredi 18 septembre  à 18 heures

    Espace Jean-Bouhey à LONGVIC

     

  • Après Bongo 1, Bongo 2 ?

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    Le chef de l'Etat en personne assistait en juin dernier aux obsèques d'Omar Bongo, président d'un grand pays africain, mais aussi symbole du concentré le plus pur des relations occultes, notamment avec la France. Plus récemment, pour le 40eme anniversaire du règne sans partage de Mohamed Khadafi en Lybie, c'est le secrétaire d'Etat à la coopération que notre gouvernement dépêchait expressement. Plus récemment encore, la succession à la présidence de la République du Congo se serait déroulée le plus démocratiquement possible, sans tricherie ni magouilles, et pour le plus grand bonheur du chef de l'Etat français, par la victoire du candidat "qui n'était pas le candidat de la France" (mais non, il vous le dit !). Cela me rappelle qu'il n'y avait aucun représentant du gouvernement français aux obsèques de Leopold Sedar Senghor. On a les amis (et les lectures) que l'on peut.

  • Trop d'élus locaux ? Pour qui ?

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    " Non, nous n'avons pas trop d'élus ". C'est par ce titre que s'exprimait le maire de Vanves pour rappeler que les élus locaux ne sont pas les "profiteurs inutiles" du mille-feuille territorial et qu'ils méritent le respect comme des réponses, quand elles ne sont ni populistes, ni politiciennes. Une prise de position très intéressante, dont le leader du Nouveau Centre en Côte d'Or pourrait s'inspirer... Ceci devrait être d'autant plus facile que ce maire est étiqueté Nouveau Centre aussi. J'attends la réponse de notre président-candidat potentiel !


    Lire ici la tribune du maire de Vanves parue dans les Echos.

  • RSA : un démarrage "conforme" ?...

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    7173, c'était le nombre de bénéficiaires du RMI en Côte d'Or.

    7424, c'est le nombre de bénéficiaires du RSA au 1er juillet dernier.

    Donc fort peu de plus, et parmi ceux-ci les bénéficiaires de l'allocation de parent isolé. Or il y a 3 fois plus de bénéficiaires potentiels dans notre département. Sûrement pas à n'importe quelles conditions : dignité et respect de la vie privée sont deux valeurs manifestement plus étrangères aux auteurs des questionnaires qu'aux répondants. La droite peut pérorer : la solidarité, ce n'est vraiment pas pour tout le monde ! Et Martin Hirsch peut affirmer que c'est là un démarrage "conforme aux prévisions". Lesquelles ? C'est toute la question !

  • Sur le cumul : pour un débat

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    Le fait d'exercer plusieurs activités est une réalité, parfois regrettable quand il s'agit de cumuler plusieurs emplois peu rémunérateurs. Quand il s'agit d'activités complémentaires nul n'y verrait malice. On peut convenir qu'il y a bien un lien logique à exercer et des fonctions professionnelles, et celles de délégué syndical de la profession en question... La question plus politique du cumul des mandats en appelle au moins deux autres : celle de la carrière de l'élu en situation de cumul et celle de l'occupation de plusieurs fonctions, simultanément ou successivement. Une distinction directement liée au statut de l'élu dans notre démocratie, car il y a une marge entre l'élu qui fait profession politique, et celui qui fait de la politique en plus d'autres activités. Sans compter que sur une vie, on peut commencer par la derniere position et être appelé à finir en première position, comme l'inverse ! La définition des stratégies n'étant pas celle des objectifs, ces questions ne doivent donc pas être réservées à quelques uns, qui selon les situations locales, se feront fort de chercher logiquement à préserver leurs chances avant tout. Ce n'est donc pas une nouveauté pour ce qui me concerne : de nouvelles limites et incompatibilités aux cumuls me semblent souhaitables, autant aujourd'hui qu'hier. Il en va du respect fondamental dû à la démocratie, qui doit rester notre première exigence. Elle seule peut vouloir et doit séparer les pouvoirs pour prévenir tout risque de concentration abusive, et permettre le débat public. Exemple dans le Finistère, où une charte fédérale pour la rénovation du Parti Socialiste a été adoptée dès juin dernier (cliquer ici). Un débat que j'appelle de mes voeux en Côte d'Or.