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  • Tous à Salives pour le Printemps des Traits !

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    Session du 4 juin 2010

    En ces temps difficiles, les collectivités locales, et singulièrement le département de la Côte d'Or, doivent faire attention à leurs dépenses car l'argent public se fait rare... Tout le monde n'est cependant pas concerné.

    Le rapport consacré à l'examen des subventions culturelles est particulièrement parlant. Quand la majorité vote comme un seul homme une subvention de 15 000 euros pour le Printemps des Traits à ... Salives, un festival des chevaux de trait. Budget total annoncé par l'organisateur : 31 000 euros. A lui seul le département apportera donc 48 % des ressources. La manifestation est par ailleurs payante (entrée à 15 euros à partir de 12 ans, de 8 euros entre 8 et 12 ans, gratuite en dessous de 8 ans).

    Quand la plupart des organismes sociaux ou culturels apprennent brutalement qu'ils doivent ou devront se serrer la ceinture, pour d'autres bien choisis, c'est un traitement bien différent. Trop différent pour ne pas être relevé.

    Sur les choix politiques faits dans le domaine culturel par la majorité lors de cette session, vous pouvez aussi lire le billet de Jean-Paul Noret sur son blog en cliquant ici.

  • Associations : pour un retour au dialogue

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    Session du 4 juin 2010

    Lors de la session du 4 juin, j'ai fait part au Président du Conseil Général et à sa majorité de notre totale incompréhension et de notre désapprobation devant leur comportement vis-à-vis d'un certain nombre d'organismes et de mouvements d'Education Populaire.

    La brutalité des décisions prises sans un vrai dialogue et sans négociation a conduit à une crise de confiance et de défiance qui touche maintenant l'institution.

    La liste est longue :

    • La Fédération des Centres Sociaux a du faire face à un plan de licenciement dont elle risque de ne pas se remettre.
    • La Fédération des Foyers Ruraux suite à un arrêt des chantiers d'insertion doit faire face elle aussi à un plan de licenciement qu'elle ne peut assumer financièrement et qui met en péril l'existence même de cette Fédération, partenaire historique du Conseil Général sur le territoire rural. J'ai demandé au Président s'il avait l'intention de revoir sa partition vis-à-vis de cette Fédération : la question est restée sans réponse.
    • L'association ALIS (Foyer des Jeunes Travailleurs) a saisi le Tribunal Administratif.
    • L'UDAF a saisi le Tribunal des Prudhommes.  A ce propos j'ai plaidé pour que l'on fasse tout notre possible pour reclasser l'ensemble des salariés qui le souhaitent au Conseil Général, puisque nous créons des postes pour gérer en interne ce que faisait l'UDAF.
    • Le service de prévention de l'ACODEGE a été amputé de 300000€ et l'exécution de son budget 2010 est menacée.

    J'ai interrogé le Président sur le financement mais aussi sur la politique de prévention que la majorité entendait mener sur la Côte d'Or.

    J'ai demandé que soit accéléré le versement des financements dûs aux organismes qui mettent en place des actions à la demande du Conseil Général. Ceci concerne notamment la Ligue de l'Enseignement, et l'ensemble des structures intervenantes dans le cadre du Plan Départemental d'Insertion et qui n'ont à ce jour pas reçu un centime du Département.

    J'ai plaidé pour un retour au dialogue apaisé, transparent et confiant avec nos partenaires.

  • Eau potable : des aberrations pointées

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    Session du 4 juin 2010

    Petit rappel : le budget supplémentaire voté le 4 juin dernier a tenu compte de la décision de justice qui a remis en cause le marché public lancé par l'Etat pour les analyses d'eau en Côte d'Or. Jusqu'à fin 2010, le laboratoire départemental retrouve donc provisoirement son rôle. Mais sur le fond, rien n'est réglé. Ce pourquoi, Pierre Poillot a déposé en notre nom le voeu suivant.

    "La rédaction actuelle du Code de la Santé Publique a fait entrer les prestations de prélèvement et d'analyses d'eau de distribution publique dans le droit de la concurrence, et fait assez étonnan au regard de la libre administration des Collectivités locales, institué que les collectivités en charge de l'eau supportent les coûts des analyses, mais que c'est le représentant de l'Etat qui passe le marché nécessaire avec un ou des laboratoires agréés.

    Cette situation conduit à au moins trois aberrations :
    - elle met en péril le devenir et la stabilité des Laboratoires départementaux dont l'utilité comme outil de proximité dans différents domaines n'est plus à démontrer ;
    - elle introduit un risque sérieux et grave au regard de la Santé, en retenant le principe d'une concurrence à outrance, qui ne peut être source de fiabilité pour lesdites analyses ;
    - elle risque de conduire à des transports d'échantillons longs et coûteux, en totale contradiction avec les différents messages nationaux sur la limitation des transports, et consommations d'énergie.

    En outre, il est inacceptable que le choix du prestataire se fasse sans aucun contact avec ceux qui paient la facture, selon un principe bien connu "qui commande paie".

    Les conseillers généraux soussignés demandent donc au gouvernement de bien vouloir reprendre la rédaction du Code de la Santé, et en particulier l'article L 1321-5 relatif  à ce sujet, quitte à entrer en conflit avec l'Union européenne, malheureusement trop obnubilée par un principe exacerbé de concurrence qui nuit aux individus et décrédibilise l'Institution auprès des citoyens. Ils demandent également à l'ADF d'appuyer cette demande auprès du gouvernement et de solliciter un maximum de départements pour qu'ils adoptent un revendication similaire."

  • RSA : un droit de réponse... des EVS

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    Vous trouverez ci-dessous un droit de réponse envoyé à la rédaction de Côte d'Or Magazine par le collectif des Employés Vie Scolaire, et adressé à sa réception au service en charge du RSA du Conseil général de la Côte d'Or.

    "Madame ou Monsieur le Rédacteur en chef,

    Suite à votre article paru dans le numéro 99 de janvier-février 2010, le collectif des défense des EVS de Côte d'Or, employés vie scolaire en contrat aidé dans les écoles, vous prie de publier les précisions suivantes :

    Comme Aurélien, dont le témoignage a été publié en page 21 du numéro 99 de Côte d'Or Magazine, nous sommes employés en contrat aidé, et, pour ceux d'entre nous en contrat avenir, comme lui, nous travaillons 26 heures par semaine pour un salaire de 819 €. Nos situations sont les mêmes, mis à part le fait que nous ne touchons pas le même RSA qu'Aurélien ! Notre RSA tourne autour de 90 €. De plus, depuis la mise en place de ce RSA, nos ressources ont diminué, à cause notamment d'une baisse importante de l'APL (d'au moins la moitié); nous n'avons plus droit à l'exonération de la taxe d'habitation, ni à la prime pour l'emploi, sans compter que la CMU nous a également été supprimée. Nous nous étonnons donc du montant du RSA perçu par Aurélien, et même si nous nous réjouissons pour lui, nous tenons à préciser que sa situation n'est pas représentative."

    Ci-dessous, la publication qui fait réagir (cliquer sur l'image pour l'agrandir) tirée de la page 21 de Côte d'Or Magazine n°99 de janvier et février 2010.

     

    cotedormag janvier 2010 p 21.jpg


  • Le partage... en débat

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    Mardi 8 juin à 20h30,  dans l'amphithéâtre n°1 de l'Institut Régional Supérieur du Travail Educatif et Social de Bourgogne, le collectif "pour un partage du travail et des richesses" organise un débat sur ce sujet avec 2 intervenants :

     

    Denis CLERC,
    éditorialiste à ALTERNATIVES ECONOMIQUES

    et

    Bernard QUARETTA,
    Président de l'Union régionale des Chantiers d'Insertion et Vice-président de l'URIOPSS
    (Union régionale interfédérale des organismes privés sanitaires et sociaux).

     

    N'hésitez pas venir nombreux !

     

     

    Catégories : Actualités
  • Etiquette politique : quésaco ?

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    Qui n'a pas entendu sur les bancs de l'école élémentaire le maître rappeler en classe que ce qui se concoit clairement s'énonce aussi clairement ... Evident ? Pas pour tout le monde, surtout quand les choses se compliquent. Pour illustration concrète, prenons au hasard le cas du Conseiller général élu sur le canton de Baigneux les Juifs en mars 2008.

    Sur le nouveau site internet du Conseil général de la Côte d'Or, vous constaterez, en lisant la page consacrée à la présentation des Conseillers généraux, qu'il n'est pas membre du groupe Initiatives Côte d'Or de la majorité départementale et qu'il y est étiquetté, référencé et présenté comme "indépendant".  Ainsi parle officiellement le site officiel...

    Et puis, à une autre adresse, il y a le blog du groupe Initiatives Côte d'Or, qui nous présente ses membres...  Et là, devinez qui en est membre ? Le même. Alors il y est ou il n'y est pas ?

    Les uns et les autres gagneraient à accepter de faire quelques efforts de clarification. Puis-je suggérer que le site officiel indique pour chaque élu le groupe politique dont il est membre année par année ? On pourrait ainsi suivre l'évolution chronologique des positions des uns et des autres...

  • Fermeture des collèges de moins de 200 élèves à l'étude.

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    40 000, c'est le total des postes déjà supprimés dans l'Education Nationale en 2008 et 2009 au titre du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux.

    Mais ce n'est pas fini... Voila que  l'on apprend que ce sont encore 16 000 postes par an jusqu'en 2012 qui sont dans le colimateur du ministre de l'Education nationale Luc Chatel.  Ce ministre a donc adressé à tous les Recteurs, qui se sont retournés vers les Inspecteurs d'Académie, une série de fiches pour les "aider" à identifier les postes à rendre dans leurs académies.

    Ces fiches sont consultables sur le site du Café Pédagogique (cliquer ici). Leur lecture est particulièrement instructive : fermeture des collèges de moins de 200 élèves, suppression des petites écoles rurales, des RASED, augmentation du nombre d'élèves par classe vers 30 élèves, etc... Ce sont au total 13 mesures qui doivent ainsi être "explorées" par les Inspecteurs.

    On ne sait pas comment l'Inspecteur d'Académie de la Côte d'Or a répondu à son Ministre. Mais pour mémoire, la Côte d'Or compte 47 collèges publics pour lequel le département de la Côte d'Or assure les investissements et les frais de fonctionnement. Parmi ces 47, huit comptent moins de 200 élèves : ceux d'Arnay le Duc (196 élèves), Bligny-sur-Ouche (121), Fontaine-Française (173), Laignes (123), Liernais (84), Nolay (135), Recey-sur-Ource (134), et Vitteaux (136).

    Le groupe des Forces de Progres s'opposera à une telle mesure si jamais elle devait avoir été retenue.

    Lire ici les 13 fiches adressées aux Inspecteurs d'Académie.