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finances publiques

  • L'amateurisme avéré d'A. Houpert en matière de finances publiques.

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    finances publiques,cour des comptesEn politique, si le débat démocratique doit s'imposer comme une immuable règle, il y a malgré tout des thèmes sur lesquels certains sont bien moins placés que d'autres pour pérorer. Ainsi en est-il du sénateur-maire Alain Houpert quand, dans un communiqué envoyé la semaine dernière, il tente, sur le terrain de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), de donner des leçons de finances publiques au président du Grand Dijon !

    Au fil de quelques phrases peu compréhensibles, ce sénateur, également maire de Salives, évoque « l'amateurisme » ainsi qu'un « comportement irresponsable et totalement approximatif » de François Rebsamen.

    Pourtant, Monsieur Houpert n'est pas précisément ce que l'on pourrait appeler un expert en gestion des collectivités locales. J’affirme cela en référence à l'édifiant rapport de la chambre Régionale des Comptes de Bourgogne concernant sa commune (séance du 13 juillet 2011 - rapport intégralement disponible sur le site internet www.ccomptes.fr

    Saisie par le préfet, la Chambre Régionale des Comptes constate en effet que « l'arrêté des comptes de la commune de Salives fait apparaître dans l'exécution du budget 2010 un déficit consolidé de 239227,22 euros ; que ce déficit représente 32,36% des recettes réelles de fonctionnement, pourcentage très supérieur au seuil de 10% fixé par l'article L. 1612-14 du code général des collectivités territoriales ». Voici donc comment le sénateur-maire Houpert fait voler en éclats le principe fondamental qui interdit aux collectivités locales de faire voter un budget en déficit !

    La Chambre constate encore que « le budget primitif pour 2011 de la commune a été adopté en équilibre apparent ; que diverses autorisations budgétaires doivent être corrigées, notamment en matière d'emprunts, pour respecter le principe de sincérité dans l'élaboration du budget ». La Chambre « invite à adopter les mesures de redressement nécessaires au rétablissement de l'équilibre budgétaire », ce qui s’est traduit par une hausse du prix de l'eau ainsi qu'une augmentation de 28% des impôts ménages à reconduire sur au moins 2 ans, sans bien sûr que la commune de Salives puisse envisager sur cette période de nouvelles opérations d'investissement !

    Qui doit-on traiter d'amateur aujourd'hui ? On entend dire ici ou là que Monsieur Houpert, et pas seulement en nous rasant, se verrait bien le nouveau maire de Dijon. A la vérité, ça fait froid dans le dos quand on constate avec quelle incompétence - c'est le mot juste - il gère le budget d'une commune de 275 habitants...

    Pour revenir sur le fond des choses, je me dois de rappeler qu'à la fin de l'année dernière, dans toute la France, les médias locaux et nationaux ont en effet rendu compte des hausses, parfois insoutenables, des montants de CFE dus par de nombreuses entreprises commerciales et artisanales imposées en 2012 selon le dispositif dit de "la base minimum". La faute à une réforme fiscale adoptée sans visibilité par le gouvernement Fillon, soutenue évidemment par Monsieur Houpert ; à tel point que les élus du Grand Dijon, comme beaucoup d'autres en France, avaient déploré dès avril 2011, officiellement et à l'unanimité, l'absence de transmission par les services de l'Etat d'informations et de simulations individuelles concernant l'impact de cette réforme alors même que les agglomérations étaient tenues de prendre des décisions fiscales et budgétaires dans ce nouveau contexte. Alertés par les contribuables, plusieurs parlementaires, dont François Rebsamen, ont obtenu que les collectivités qui le souhaitaient puissent alléger le fardeau fiscal que la CFE représente pour certaines PME de leur territoire.

    C'est ainsi qu'au plus tard en début de semaine prochaine, ce ne sont pas moins de 8274 chefs d'entreprise qui auront reçu un courrier signé du président du Grand Dijon, François Rebsamen, les informant personnellement et de façon pédagogique et détaillée des dernières décisions prises par la communauté d'agglomération : d'une part, les entreprises pénalisées se verront donc rembourser une partie de la CFE qu'elles ont versée en 2012 et, d'autre part, des aménagements dans le calcul de la CFE, favorables aux entreprises réalisant plus de 100 000 euros de chiffre d'affaires, entrent en vigueur dès le 1er janvier 2013.

    Pour tous ceux qui réclament plus de justice fiscale, mais aussi pour le dynamisme économique et commercial dans l'agglomération dijonnaise, c'est une bonne nouvelle.

    Colette POPARD

    L'intégralité du jugement des magistrats de la Cour des Comptes est consultable ici :
    http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Commune-Commune-de-Salives-Cote-d-Or.

  • Taxe Tobin : proposée 9 fois par les députés socialistes déjà !

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    Alors que la droite et Nicolas Sarkozy essaient de se faire passer pour les nouveaux défenseurs de la taxation des transactions financières, il est bon de rappeler le nombre de fois que les députés socialistes ont proposé sa mise en œuvre... en vain.


  • Finances départementales : il y a urgence

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    Communiqué de presse

    05072010 Courrier Recours Etat vdef.jpg

    Annoncée en session vendredi 2 juillet 2010 par le Président du Conseil général de la Côte d'Or, la saisine de la Chambre régionale de la Cour des comptes en réponse à la lettre-ouverte de 17 associations de luttre contre la précarité et la pauvreté qui l'appellent à réviser ses choix budgétaires, est une manoeuvre destinée à gagner du temps et un leurre : la liste des associations victimes d'une forme d'esclavagisme moderne est suffisamment éloquente.

    La dignité du débat aurait donc du conduire la majorité à reconsidérer ses positions purement comptables et ouvrir le dialogue depuis longtemps avec ces associations. Ce n'est pas le choix fait et nous dénonçons avec force l'irresponsabilité d'un tel comportement : pourquoi attendre juillet pour attribuer des crédits votés en décembre ? Pourquoi ne pas donner suite aux demandes de rendez-vous ? Pourquoi ne pas prendre l'initiative de rencontres avec ces associations pour discuter de leurs objectifs et moyens et des orientations politiques du Conseil général ? Pourquoi ce dialogue n'est-il pas tout simplement ouvert ?

    La saisine de la Cour des comptes pour vérifier l'usage des subventions versées est une nouvelle illustration de la défiance de la droite réactionnaire à l'égard du monde associatif.  La droite prétend être victime de soupçons quand c'est elle qui en réalité soupconne les associations de profiter, d'abuser, de "cacher" des réserves, de faire de la concurrence déloyale à des entreprises, et sont abaissées au rang d'un simple prestataire commercial...  Attaquer est la meilleure défense, et nous comprenons qu'effectivement lle Président a aujourd'hui besoin défendre des positions intenables. Mais dans ces conditions, sa crédibilité politique n'a jamais été aussi faible. La loi sur la liberté d'association de 1901 est un des piliers vivants de notre République laïque et de l'économie sociale et humaniste.

    Nous tirons le signal d'alarme sur la situation financière très préoccupante de la Côte d'Or. Et plus encore quand le pilote du département nous conduit droit dans le mur. Toutes les conditions sont aujourd'hui réunies pour une grave crise financière qui portera atteinte à la signature du département et mettra en péril tant les solidarités sociales que territoriales. La majorité ne pourra pas tenir les engagements financiers qu'elle a pris. Ce sont au moins entre 50 et 60 millions d'euros qu'il faut trouver rapidement pour y faire face.

    Ce pourquoi nous avons donc très solennellement demandé au Président du Conseil général d'engager un recours judiciaire contre l'Etat pour recouvrer les sommes dues, qui pour la seule année 2009, et pour les seules allocations universelles de solidarité, se montent selon une estimation partielle à près de 35 millions d'euros.  Faute de réponse positive de sa part, nous ferons appel à la justice pour qu'elle nous autorise à défendre les intérêts du département en lieu et place d'un exécutif départemental récalcitrant et défaillant.

    Cliquer sur l'image pour lire intégralement le courrier adressé au Président du Conseil général de la Côte d'Or.

  • Didier Migaud de la Côte d'Or à la Cour des comptes

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    tribune 2.jpgC'était donc la dernière intervention publique de Didier Migaud, nommé à la présidence de la Cour des Comptes. Et le calendrier a voulu qu'elle ait lieu chez nous, à Quétigny mercredi dernier. Permettez-moi de saluer l'expertise reconnue d'un vrai praticien de la gestion des collectivités et des comptes publics et de me réjouir à titre personnel de cette décision. Le président de la commission des finances de l'Assemblée nationale était venu nous présenter et débattre des conséquences des réformes des finances publiques sur les collectivités locales, et notamment les départements. Et vous pouvez retrouver l'intégralité des échanges de cette soirée sur ce blog.

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  • Débat avec Didier Migaud : l'intégralité des échanges

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    vue scene.JPGApres le débat avec M Krattinger le 18 septembre dernier, une seconde soirée était organisée mercredi à Quétigny avec Didier MIGAUD, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale sur les réformes des finances publiques en présence d'un très large public de 250 personnes.

    salle 1.jpgCes soirées font suite au débat organisé par le président du Conseil Général avec Edouard Balladur en présence des seuls conseillers généraux et de quelques présidents de communauté de communes. De telles questions intéressent tous les citoyens. Le groupe a donc souhaité que les réformes en cours puissent faire l'objet d'un vrai débat public avec le plus grand nombre.

     

    salle2.jpgVoici l'intégralité des échanges de cette soirée.

     

     

    Accueil par Michel BACHELARD, maire de Quétigny
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    Introduction par Jean-Claude ROBERT, président du groupe des Forces de Progrès
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    Intervention de Didier MIGAUD, président de la Commission de finances de l'Assemblée nationale

    Partie 1 : La dégradation des comptes publics, ses causes, et les collectivités locales
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    Partie 2 : La réforme de la taxe professionnelle et les inquiétudes suscitées
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    Partie 3 : La compensation pour les collectivités 
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    Partie 4 : Le nouveau panier fiscal et l'évolution du produit fiscal des collectivités
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    Partie 5 : Les relations financières des collectivités avec l'Etat et le cas des départements
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    Partie 6 : Pour un contrat de confiance avec l'Etat et le calendrier de la réforme.
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    Partie 7 : Fiscalité et entreprises
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    Partie 8 : Conclusion
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    Questions de la salle et réponses de M Migaud.

    Question 1 : quel intérêt pour les collectivités de se battre pour attirer des entreprises sur leurs territoires désormais ? Les entreprises ne seront-elles pas fragilisées in fine par la suppression de la TP si elles n'ont plus d'aide ?
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    Question 2 : et les entreprises de service à la personne ?
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    Question 3 : Au sujet des transferts de produits entre les collectivités elles-mêmes, est ce que le nouveau systeme aggravera les disparités et inégalités entre collectivités ?
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    Question 4 : Et quand une commune ne recevait pas ou peu de Taxe professionnelle ? Les ménages vont-ils payer pour alimenter les ressources perdues par d'autres collectivités ?
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    Question 5 : Au sujet de l'intercommunalité et de la mutualisation de la dotation globale de fonctionnement de l'Etat et du produit fiscal des 4 taxes, où en est-on ?
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    Question 6 :  Comment l'IFER sera réparti entre les différentes collectivités ?
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    Question 7 : Quid d'une réforme des bases fiscales de la Taxe d'habitation pour plus d'égalité et de justice sociale ?
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    Question 8 : Face au risque de compétition des régions entre elles à l'échelle européenne, que faire pour éviter les difficultés prévisibles ?
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    Question 9 : Est-ce que l'introduction de la masse salariale dans la valeur ajoutée ne vas pas pénaliser les entreprises de main d'oeuvre ?
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    Question 10  de Claude DARCIAUX (en 2 fichiers) : Sur l'amendement relatif à la taxation des profits des banques ? Sur le respect du pacte de stabilité par la France demandé par l'Union européenne ?
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    Conclusion par Mme Claude DARCIAUX, députée.
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  • Didier MIGAUD à Quétigny le 17 février

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    D Migaud c Serge Bouvet2.jpg

    Apres la conférence - débat avec Yves Krattinger sur la réforme des collectivités, le groupe a souhaité inviter un nouvel intervenant sur les aspects financiers des réformes engagées.

    Ce sera M Didier Migaud, Président de la Commission des finances  à l'Assemblée nationale.

    Crédit photo : Serge Bouvet (www.adgentage.com).

     

     

    RéformeS des FINANCES

    PUBLIQUES :

    LES CONSEQUENCES

    POUR LES COLLECTIVITES

    LOCALES

     

    CONFéRENCE-DEBAT avec

    Didier MIGAUD
    Président de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale

    Mercredi 17 février à 20 heures
    Salle Mendès France à QUETIGNY