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fonction publique

  • Fonction publique : les syndicats déplorent la détérioration du dialogue social

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    Il y a quelques jours, en session du Conseil général, le Ministre-Président disait toute l'importance qu'il accorde tant en Côte-d'Or qu'en tant que Ministre,... au dialogue social.

    Voila ce qu'en disent les fédérations de fonctionnaires, qui ont publié hier un communiqué commun que vous retrouverez ci-dessous. Pour mémoire, en Côte-d'Or aussi, le dialogue social est difficile avec les personnels (relire). Je rappelerai seulement ici comment le Directeur général des services a été limogé (relire). C'est seulement le 30 mars dernier que le Président a reconnu qu'il était toujours salarié du Conseil général (vidéo). Sans oublier le médecin du travail, également "remercié" faute d'avoir eu l'échine assez souple.

    Qui nous mène(nt) en bateau entre ces fédérations syndicales et le Ministre de Sarkozy -qui invite Michele Alliot-Marie à Sombernon pour défendre son bilan (tout un programme,... surtout pour les démocrates du monde entier) ???


    Communiqué commun des Fédérations de fonctionnaires concernant la détérioration du dialogue social dans la Fonction publique


    Paris, le 11 avril 2012

    Nos organisations CFTC, CGT, FA/FPT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA, estiment que le social dans la Fonction publique s’est dégradé.

    Elles ont à plusieurs reprises alerté le ministre sur ce sujet : sur le calendrier contraint qui ne leur permet plus de mener à bien leur travail, que ce soit au sein de leurs propres instances comme avec les personnels ; maintien des textes à l’ordre du jour des organismes consultatifs contre notre avis quasi-unanime ; ...

    Suite à l’audience du 28 mars avec F. Sauvadet, aucun changement significatif n’a été apporté nous permettant de retrouver des conditions de travail plus sérieuses et sereines, bien au contraire !

    Nous tenons à redire que pour réellement fonctionner le dialogue social doit respecter les différentes parties qui le composent. Dans toutes les réunions, qu’elles soient institutionnelles ou non, nous représentons les personnels et nos demandes, expriment leurs préoccupations et leurs exigences. Celles-ci devraient non seulement être entendues mais également prises en compte, ce qui n’est plus le cas.

    Depuis plusieurs mois, de nombreux textes sont promulgués (contingentement du 8ème échelon, PFR pour les administratifs C, maintien de la journée de carence…), malgré l’opposition unanime ou quasi unanime des représentants des personnels et sans qu’aucune de leurs propositions ne soit acceptée.

    Si, sur la question des personnels sociaux, le ministre a accédé à une demande de réunion de concertation vivement réclamée par les représentants des personnels, le texte initial n’a nullement été modifié et les souhaits des personnels ont été rejetés d’un bloc !

    Ce qui prouve que, quelles que soient les revendications légitimes le ministre ne veut en aucun cas entrer dans une véritable phase de négociation avec les organisations syndicales représentatives.

    Par ailleurs, en ce qui concerne la question des moyens syndicaux, nous sommes toujours dans l’attente, hormis sur le projet de circulaire, des documents afférents aux réunions programmées pour les prochains jours. Décidément, les conditions d’un travail sérieux et serein ne sont pas, non plus, réunies sur ce sujet qui est pourtant d’une grande importance.

    Ce sont les raisons pour lesquelles, nos organisations syndicales ont décidé de ne pas participer à la réunion du Conseil commun de la Fonction publique prévu ce jour.

  • "Je vous invite à commencer le dialogue social"

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    Session du 21 octobre 2011

     Voici mon intervention lors de la discussion générale qui a ouvert la séance du 21 octobre dernier au Conseil général de la Côte-d'Or que je conclus en invitant le Président du Conseil général à commencer le dialogue social avec les syndicats des agents des services départementaux.

     

    JC Robert - Intervention en séance - 21 octobre... par ForcesdeProgres

  • Services : recrutements et ... remplacements

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    Session du 2 avril 2010

     

    Au cours de cette session, j'ai interrogé le Président au sujet du non-remplacement des agents qui partent en retraite.

    Réponse du Président du Conseil Général « Il n'est pas dans mon intention de ne pas remplacer...Mais cela doit se faire dans un cadre ».

    Nous voilà rassurés !

  • Centres routiers : 29 emplois supprimés

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    La politique de démantelèment des services publics menée par l'UMP-NC au niveau national trouve aussi sa traduction départementale.

    De sources syndicales, nous apprenons ainsi que ce sont 29 emplois qui ont été supprimés par la majorité départementale au sein des centres d'exploitation et d'entretien du réseau routier départemental.

    C'est sans doute à mettre en rapport avec une récente circulaire interne destinée à l'encadrement qui lui interdisait de faire part de leurs difficultés aux élus de l'opposition et leur demandait de réserver leurs échanges aux seuls élus de la majorité. Bizarre ! Où la communication relève l'exécution du service et alors, elle n'a lieu d'être avec aucun élu, ou elle relève du devoir d'information, et il n'y a pas de différences à faire entre les élus...

  • Fonction publique territoriale : un mauvais coup en préparation

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    Une proposition de loi tendant à instituer la liberté de recrutement par les collectivités territoriales a été déposée par M Jean-Pierre Gorges, député UMP (proposition n°1393). Nous ne pouvons que regretter les termes et l'esprit de cette proposition. Si elle était adoptée, elle constituerait alors un alignement vers le bas et une précarisation généralisée que nous voulons dénoncer.

    Elus du département de la Côte d'Or, maires ou maire-adjoints, présidents de communautés de communes, de syndicats intercommunaux, et d'EPCI, nous sommes à ce titre chaque jour au contact des différents agents de nos collectivités. La remise en cause du statut de fonctionnaire territorial touche directement au principe d'égalité républicaine entre tous les citoyens et aux évolutions voulues par tous depuis 25 ans vers des emplois fonctionnels et pérennes dans le respect de la laïcité, donc indépendamment des croyances religieuses, des opinions politiques et des puissances économiques ou financières.

    L’accès sur concours à la fonction publique est la seule garantie du respect de cette égalité comme de la continuité du service public rendu. La souplesse envisagée apparait comme une fausse bonne idée : les différences de traitement dénoncées entre les statuts des différents collaborateurs ne sauraient justifier une uniformisation par le bas telle qu'elle est présentée. A l’inverse, les administrés en contact direct ne pourront que constater la précarité de leurs interlocuteurs installés par tels élus, retirés par d’autres.

    Réserver le statut de fonctionnaire à quelques missions "régaliennes" des collectivités locales (service de l'état-civil, police,...) reviendrait à transformer ce qui est aujourd'hui l'exception, en une règle. Cette initiative constitue donc un véritable mauvais coup contre la Fonction publique territoriale comme pour les collectivités territoriales concernées.

    C'est pourquoi nous avons interpelé solennellement les différents parlementaires de la Côte d'Or pour qu'ils s'engagent  contre cette proposition et s'y opposent le moment venu. M François Rebsamen, maire de Dijon, et Sénateur de la Côte d'Or, nous a déjà assuré de sa vigilance sur ce texte. On aimerait aussi savoir ce qu'en pense le Président de l'exécutif départemental...

    Lire la proposition de loi.