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  • Deux socialistes remportent les cantonales partielles

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    Voici ma réaction adressée à la presse au sujet des victoires des candidats socialistes aux 2 cantonales partielles sur les cantons de Dijon V et de Pouilly en Auxois.

    Ce soir, je tiens à adresser mes félicitations aux deux nouveaux élus, Laurent Grandguillaume pour le canton de Dijon V, et Yves Courtot, pour celui de Pouilly en Auxois. La clarté de leur engagement leur a permis de faire entendre la voix de la raison.

    Ce résultat devrait constituer un avertissement pour le Président du Conseil général, dont l'engagement actif aux côtés des deux perdants ne leur aura donc été d'aucun secours. Une fois encore, la gauche du département, composée d’élus socialistes, radicaux et divers gauche de tous les territoires, a recueilli plus de voix dans les urnes que la majorité départementale.

    J'en prends donc acte avec détermination pour faire valoir au sein du Conseil général de la Côte d'Or nos propositions pour plus de justice sociale, plus de solidarité, entre les territoires comme pour les hommes et les femmes qui vivent dans notre département. Une nécessité impérieuse au regard de l’évolution de la situation économique.

    Car après l’élection de deux sénateurs socialistes, ce résultat constitue aussi un signe envoyé à la majorité gouvernementale : privatisation de la Poste, démantèlement du service public de l'Education nationale, restructurations des services publics à seule fin de faire des économies, décentralisation ratée qui étouffe les collectivités locales menée sans respect ni concertation avec les élus locaux, etc, etc. Le tout dans un contexte de crise financière sous-estimée, désormais économique et sociale dans lequel on voit bien que les grandes directions de multinationales (Unilever,...) poursuivent résolument leur quête du gain sans considération pour les dégâts sociaux que leur course provoque...

    Une autre politique devient chaque jour plus nécessaire.

  • Maison de l'Enfance : je m'interroge

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    Lors de la dernière session du Conseil général de la Côte d’Or, la restructuration de la Maison de l’Enfance (MDE) d’Ahuy faisait partie des gros dossiers du jour. Voici les éléments de mon intervention en séance.


    Nous avons approuvé le rapport en l’assortissant toutefois de 2 réserves et d’un souhait. Nous souhaitons être effectivement associés à l’élaboration du nouveau schéma départemental de l’enfance, au sein de la IVème commission notamment.
    Actuellement 50 % des accueils se font en urgence, à la maison de l'enfance à Ahuy mais sur d'autres sites aussi. En recentrant toutes les urgences sur Ahuy, toutes sortes de question se posent : que deviennent les sites de Daix et de la Colombiere ? A Ahuy il n’y aura donc plus d’accueil de moyenne durée ? Et donc plus d’accueil d’urgence dans les autres établissements ? A Ahuy les enfants et les ados séjournaient entre 3 et 6 mois. Que deviendront-ils désormais ? Plus généralement, une question légitime se pose : quelle prévention dans l’intérêt de l’enfant est mise en œuvre en amont pour prévenir ces situations dramatiques ? la PMI a-t-elle suffisamment de moyens ? Les mesures d’actions éducatives en milieu ouvert dans les familles sont elles suffisantes ?

    Les questions sont donc nombreuses. J’ai cherché, mais je n’ai trouvé ni les réponses à ces questions ni les orientations sur ce sujet dans Ambitions Côte d'Or. Or, le Conseil général est au cœur de ses compétences, l’une des plus lourdes, des plus exigeantes, parce que nous avons à faire à des enfants en danger, des enfants en souffrance. Transformer la maison d’Ahuy en un centre spécialisé dans l’accueil d’urgence est aujourd’hui proposé, mais il nous faut aussi travailler en amont (pour développer la prévention) et en aval (pour ceux qui devront quitter la maison de l’enfance). Quelle sera demain l’articulation entre le projet de la maison d’Ahuy et la politique de protection de l’enfance ? La loi du 5 mars 2007 répond à trois objectifs : réorganiser les procédures de signalement, diversifier les modes de prises en charge et renforcer la prévention. Elle prévoit de nouvelles dispositions d’accueil : accueil séquentiel, modulable, exceptionnel. Elle a prévu un accueil d’urgence de 72 heures. Cet accueil sera-t-il mis en place ? Où ? Toutes ces questions devront trouver des réponses. Je crains que le dispositif présenté devienne inefficace et que très vite le système se bloque si seul l'accueil d'urgence est organisé ou si la prévention fait l’impasse sur l’intérêt de l’enfant. S’il y a toujours autant de placements, judiciaires ou pas, il faut en effet s’interroger sur les causes : n’est-elle pas la mesure ultime, lorsque toutes les précédentes ont échoué ? C'est le sens des réserves que nous avons exprimées. Nous ne sommes pas dans un effet d’annonce ni dans de la politique "politicienne" et une opposition stérile, mais bien au coeur de nos compétences : protection et prévention.

    Nos propositions s’inscrivent autour de 2 axes : l’intérêt de l’enfant et la diversification des modes d’accueil. Sur ce dernier point, la loi nous y invite depuis mars 2007 : nous ne pouvons pas nous contenter des modes d'accueil qui relèvent de choix extrêmes (laisser l'enfant dans sa famille ou organiser son placement d’urgence). Des formules intermédiaires doivent être imaginées qui permettront aux travailleurs sociaux de disposer d’outils efficaces, adaptés aux besoins et à l’intérêt des enfants : l'accueil séquentiel, l'accueil de jour, l'internat de semaine…
    Le 1er axe est transversal et concerne en fait un ensemble de politiques sectorielles qui devraient être pensées en fonction de l'intérêt et des besoins des enfants et notamment de leur avenir : accueil de la petite enfance, éducation, accès aux savoirs, à la culture et aux loisirs, promotion de la santé et accès aux soins pour tous, accès au logement et à des revenus décents… C'est donc vers une politique globale et équilibrée que le Département doit s'engager, qui ne sacrifie ni la protection à la prévention, ni la prévention à la protection.

  • Fermeture d'Amora : non !

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    Jeudi dernier la direction d'Amora annoncait la fermeture du site historique d'Amora à Dijon. Ce matin, la session du Conseil général s'ouvrait par la présentation du voeu déposé par la gauche pour exprimer notre opposition à cette décision.

    Après discussion,  nous adoptions le même voeu à l'unanimité.

    Le texte adopté :

    Les conseillers généraux de la Côte d’Or tiennent à affirmer leur opposition à la fermeture du site historique d’Amora Maille à Dijon, qui entraîne la suppression de 296 emplois.

     

    Cette annonce touche un des fleurons du pôle agro-alimentaire de notre département qui fait partie de notre patrimoine industriel et constitue un des piliers de Vitagora.

     

    Ils tiennent à manifester leur soutien aux salariés, à leurs familles ainsi qu’à tous les sous-traitants de l’entreprise.

     

    C’est pourquoi l’ensemble des Conseillers généraux demandent :

    - que le Conseil général pèse de tout son poids pour que soit revu le plan de restructuration d’Amora et que les sites, l’activité et l’emploi soient confortés sur la Côte d’Or et la Bourgogne.

    - Que les concours financiers publics de l’Etat, comme des collectivités territoriales, Région, Département, soient récupérés ou suspendus.

  • Sauvons La Poste !

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    Président de la commission départementale de la Présence Postale, j'ai présenté le texte ci-dessous à ses membres lors de sa dernière réunion ainsi qu'à la presse.

    Le Gouvernement veut privatiser La Poste et en faire une Société Anonyme dont le capital sera introduit en bourse. Le projet laisse perplexe.

    La Poste a réalisé en 2007 près de 21 Milliards d'euros de chiffre d'affaires et dégagé un résultat de 943 Millions d'euros en progression de16% par rapport à 2006. Elle ne vit que de la vente de ses services et ne coûte rien aux contribuables. Elle a même versé 160 Millions d'euros de dividendes à l'Etat en 2007 et acquitté plus de 3 millions d'impôts.

    Néanmoins, la Poste est un groupe fragile, endetté dont le chiffre d'affaires est menacé.

    La Poste répond aussi à des obligations d'intérêt général qui lui sont imposés par l'Etat telles, l'aide à la presse, l'accessibilité bancaire pour près de deux millions de français démunis, la présence territoriale qui relève de l'aménagement du territoire et qui coûtent 900 Millions d'euros par an, pratiquement pas compensés.

    La Poste subit par ailleurs des décisions qui la pénalisent, comme la banalisation du livret A et la fin du monopole de distribution du courrier en dessous de 50 gr. à compter du 1er janvier 2011. Si dix pays européens s'y sont opposés, le gouvernement français a donné son accord.

    Pour continuer à se moderniser La Poste a besoin d'augmenter ses fonds propres, afin d'investir dans les nouvelles technologies de la communication pour devenir un opérateur majeur et apporter aux particuliers et surtout aux entreprises des réponses complètes et innovantes à leurs besoins en communication.

    Les besoins ont été chiffrés à 3.5 Milliards d'euros (à comparer aux 3 Milliards d'euros qui ont sauvé Dexia).

    La seule réponse apportée par le Gouvernement, dans sa logique néolibérale, qui a conduit à la crise financière actuelle, réside dans la transformation de La Poste en société anonyme qui pourra faire appel à des capitaux privés. Il s'agit d'un premier pas vers la privatisation avec pour conséquences programmées : restructuration, licenciements et précarisation. Dans les pays où le service postal est déjà libéralisé, la logique commerciale l'emporte sur celle de l'intérêt général. Pourquoi la France engagée sur cette voie, ferait-elle exception à la règle ?

    Pour faire face à ses besoins en fonds propres, d'autres solutions existent : un adossement à la Caisse des Dépôts ou à la CNP par exemple.

    Le temps presse, la concurrence est à l'affût, une décision urgente est nécessaire MAIS le projet du gouvernement doit être rejeté : pourquoi privatiser à l'heure où les marchés financiers s'effondrent ?

    La Poste doit conserver son statut public ainsi que ses missions de service public et de présence territoriale au service de l'intérêt général.


    Lire mon opinion publiée par Le Journal du Palais


  • Crise financière : des questions

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    Monsieur le Préfet a réuni récemment une cellule de crise afin d'examiner les conséquences de la crise financière et bancaire. A cette réunion participaient des hauts fonctionnaires du département, les représentants des organismes bancaires, le directeur de la Banque de France, les chambres consulaires et les socio-professionnels. J'ai représenté l'association des maires de la Côte-d'Or. Et à son issue, j’ai informé les maires sur les réponses apportées par les banques, et notamment par la Caisse des dépôts et consignations ainsi que du taux d’intérêt annoncé.

     

  • La Ferme Côte d'Or à contresens

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    Voici le texte du communiqué de presse présentant notre position au sujet de la Ferme Côte d'Or ouverte pendant 2 jours lors de la Foire internationale et gastronomique de Dijon.

     

    Rendez-vous médiatique pour le président du Conseil général aujourd'hui avec la ferme Côte d'Or sur la foire internationale et gastronomique de Dijon. Que serait donc la ruralité sans F Sauvadet ? Nous ne saurions le dire, mais sans paysans, ce serait une catastrophe. Aujourd'hui le premier se sert des seconds pour se faire-valoir.

    Nous tenons donc à rappeler que cette présence a un coût : 100 000 euros financés par tous les Côtes d'Oriens au bénéfice d'un seul, le président du Conseil général.

    A l'heure où les agriculteurs doivent faire face à de nombreuses difficultés (menace sur le prix du lait, fièvre catarrhale ovine (FCO), tuberculose bovine,...) il aurait été plus équitable et plus solidaire de réduire l'importance de cette opération de communication pour augmenter les aides directes aux éleveurs victimes de la FCO. C'est un choix que nous avons défendu mais que le président du Conseil général a écarté en préférant assumer sa "com" et toute sa "com". C'est la raison de notre absence ce jour. Nous ne cautionnons pas cette pseudo-politique d'aide. Pour mémoire, en octobre dernier déjà, il avait prélevé 100 000 euros destinés à aider la construction de bâtiments d'élevage pour afficher l'existence d'une "nouvelle aide" aux victimes de la FCO. Déshabiller Paul pour habiller Pierre n'a jamais constitué une politique, et aujourd'hui, il y a des aides réelles dont les agriculteurs doivent se passer réellement pour permettre au Président du Conseil général de briller à la foire.

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    Lire le communiqué publié par Le Bien Public

    Lire le communiqué publié par le Châtillonnais et l'Auxois

  • AmbitionS Côte-d’or “AS 21”, le sens de la formule

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    21 ambitions pour la Côte-d’Or, tel est le nom donné par la majorité désunie pour baptiser une déclaration de politique générale bien floue... Qu’aurions nous dû souffrir si nous avions été icaunais ou dans le Val d’Oise ? Un catalogue de 89 ou de 95 « ambitions » ? Et dans l’Ain ? Une seule ?

    Qu’importe la quantité, arrêtons nous un instant sur la qualité
    : une liste apparemment structurée autour d’axes, mais aux déclarations contradictoires selon les chapitres. Ici on veut promouvoir le maintien à domicile des personnes âgées, mais on « oublie » d’aider la construction de logements adaptés. Ailleurs, les enjeux liés à la mobilité sont à peine posés. De même, s’il est convenu d’un accompagnement social renforcé, on apprend par ailleurs que les mesures d’Accompagnement Social Lié au Logement risquent d’être interrompues. Enfin, « la Côte-d’Or entend tout faire pour favoriser l’intégration des personnes handicapées et les accompagner sur le chemin de l’emploi » mais le Conseil général est loin d’être exemplaire avec moins de 2 % - quand la loi lui impose 6 % - de travailleurs handicapés au sein de son effectif.

    Outre les incohérences internes, un tel programme ne fait rien de plus, et rien de moins non plus, qu’institutionnaliser un certain clientélisme avec les autres collectivités territoriales. Aucune des orientations proposées n’est chiffrée, mais toutes les portes sont ouvertes, pour « accepter » les partenariats, construire de nouvelles « maisons », ou tester des cofinancements ! Mais comment les budgéter ?! Comment les financer ?!

    « Ambitions Côte-d’Or » sonne comme un catalogue de bonnes intentions, que nous partagerions… mais comment y croire en l’absence totale de choix budgétaires et financiers ?! La générosité d’intention est clairement affichée, tout y est abordé mais rien n’est développé : aucun engagement concret, chiffré, programmé. Avoir des ambitions pour la Côte-d’Or ce n’est pas se contenter d’incantations ! Le Conseil général « examinera », « étudiera », « proposera », « envisagera », « sera prêt…. s’il y a des volontaires »... et son président n’oubliera surtout pas de dire et de rappeler que telle était son ambition, la sienne bien sûr, si mal soutenue par ses « amis », même quand à côté des financements de l’Europe, de l’Etat, ou de la Région, la part des fonds départementaux représente en fait la plus faible de toutes ces contributions, et de très loin.

    La communication est un art, dont nous faisons une nouvelle fois l’épreuve face à un président décidemment passé maître les effets d’annonce, sans répondre à la question des moyens, ni préciser comment ces moyens seront utilisés. Que nous demandions donc un vote à bulletin secret comme la loi le permet, et la liberté l’exige, et nous nous voyons refuser ce droit pour faire valoir la voix prépondérante du président qui sauve ainsi, et sa majorité, et son texte !

    Nous dénonçons une opération d’affichage politique dénuée de moyens et qui n’est portée que par une petite moitié de l’Assemblée départementale. Nous avons la conviction qu’une autre politique est possible en Côte-d’Or : pour nous le Département est un partenaire privilégié des collectivités territoriales locales ; nous préférons des engagements clairs, confirmés par des choix financiers pour apporter un vrai soutien aux communes dans la réalisation de leurs projets et pour le bien-être des Côte-d’Oriens.