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  • Handicap : une colère noire !

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    1664927541.jpg2009, année noire du handicap... et 2010 année de la colère noire des handicapés. C'est de cette facon très déterminée qu'étaient appelées les personnes handicapées et toutes les autres à une manifestation ce samedi sous l'égide du collectif "ni pauvres, ni soumis", à laquelle Alain Millot, Colette Popard et moi-même avons participé.

    Dans le domaine de la politique en faveur des personnes handicapées, on ne compte plus en effet les retards, reports, remises en cause de la loi de 2005 et de son esprit de solidarité : accessibilité, ressources, santé, emploi, éducation, compensation, sur tous ces points, la droite n'a fait oeuvre que d'immobilisme et de clientélisme, aggravant la précarité et organisant une véritable régression sociale généralisée dont l'APF a dressé un état des lieux précis.

    Emploi : report des sur-contributions financières pour les entreprises n'embauchant pas suffisamment de personnes en situation de handicap.
    Accessibilité : dérogations pour les constructions de bâtiments neufs.
    Compensation : remise en cause du plan personnalisé de compensation.
    Education : désengagement de l'Education nationale de la gestion des auxiliaires de vie scolaire.
    Ressources : des centaines de milliers de personnes en situation de handicap ou de maladie, toujours largement sous le seuil de pauvreté.

    Rappelons que la politique "handicap" est au coeur des compétences et solidarités concrètes assumées par les départements.

     

    Pour en savoir plus :

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  • Les Côte-d'Oriens n'ont pas été dupes

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    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Comme tous ses collègues de la majorité présidentielle, le Président du Conseil général de la Côte d'Or a été sanctionné pour sa politique nationale. C'est une sanction adressée au plus fidèle soutien du gouvernement Sarkozy en Côte d'Or. Comment peut-il voter des lois à Paris qui n'accorderont demain plus aucun pouvoir à la Région et aux départements, et briguer la présidence de la région tout en conduisant le département dans le mur ? Comment peut il approuver et voter la déconstruction des services publics (l'éducation nationale, la Poste, la justice,...) au détriment de nos concitoyens et de nos territoires les plus fragiles tout en se faisant le champion du développement ? Nul n'a été dupe de ces incohérences et du double-langage.

    Mais c'est aussi une défaite personnelle et locale : les Côte d'Oriens ont sanctionné des choix politiques partisans et clientélistes de la droite au Conseil général : vis à vis des autres collectivités locales, vis à vis de l'Etat qui demande de payer sans discuter, ou vis à vis des associations. Toutes les grandes associations d'action sociale par exemple peuvent témoigner du sectarisme à l'œuvre : silence, opacité, incompréhension, refus catégoriques, absence de dialogue, mépris,...! La mise à mal des engagements du département vis à vis de la prévention sociale, des mouvements d'éducation populaire, de l'insertion, de la petite enfance, des personnes âgées ou des personnes handicapées en sont d'autres exemples. Autant de missions fondamentales et de solidarités concrètes que le Président a sous-estimées depuis 2 ans pour défendre un libéralisme doctrinaire et d'autres ambitions. La facture, aujourd'hui, est lourde : tribunaux saisis pour demander le respect des engagements écrits du département, licenciements à répétition dans les associations,... Les abandons ont été trop nombreux pour que, devant les urnes, nos concitoyens se laissent abuser par une gestion dispendieuse et tapageuse, avec une débauche sans précédent depuis 2 ans de moyens de communication et de propagande.

    Minoritaire dans le département, encore plus aujourd'hui qu'hier, le président de l'exécutif devra donc à l'avenir mieux défendre les intérêts du département vis à vis de l'Etat et du gouvernement. Et puis corriger sérieusement sa politique de casse sociale en tenant compte des propositions que nous formulons. D'ores et déjà nous l'invitons à se concentrer sur les Côte-d'Oriens avant toute autre ambition.

     

     

  • Difficultés financières des départements : la Nievre réagit

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    Concernant les difficultés budgétaires des départements, on se rappelle la démarche engagée par le Président du Conseil général de la Saone et Loire et sa victoire devant le conseil d'Etat relative au financement du fonds de protection de l'enfance. Plus récemment, c'est un recours à l'amiable que les conseillers généraux de la Nievre ont engagé contre l'Etat "pour obtenir auprès de lui la compensation juste et équitable des dispositifs d'intervention sociale de portée nationale délégués aux départements et les surcouts liés aux transferts" selon les propos publiés dans l'hebdomadaire "Terres de Bourgogne". Et, il faut le souligner, ils ont pris leur décision à l'unanimité, droite et gauche unie pour défendre les intérêts du département.

    Une option que, malheureusement pour notre département, la majorité UMP-NC n'a pas retenue malgré nos demandes répétées. Notamment lors de la commission permanente de lundi dernier, le président du groupe UMP nous a répondu qu'il considérait que c'était à l'Assemblée des Départements de France d'engager ces actions. Une position en contradiction avec la position du président du Conseil général de la Côte d'Or qui a unilatéralement décidé de suspendre la participation financière de la Côte d'Or à cette association. Comprenne qui pourra, mais que c'est dur d'être solidaire...

     

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  • Commission permanente : en mars avant ... avril

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    Petite commission permanente ce matin... petite par sa durée, comme par le nombre de dossiers.

    Je suis intervenu néanmoins pour interroger le président sur les relations humaines au sein des services, et en particulier sa politique vis à vis des temps partiels sur le fonds parce que plusieurs agents se sont vus refuser la reconduction de leurs temps partiels. Est ce bien le meilleur moyen de faciliter la conjugaison d'une vie familiale et d'une vie professionnelle ?

    Sur la forme les faits parlent d'eux même : le 2 mars à 16h20 par fax, la direction avise deux agents que leur temps partiel étant refusé, ils sont priés de venir travailler le lendemain matin. Impossible de faire appel à la CAP qui s'est réuni le jour même à 14 heures, donc avant que la décision soit connue des intéressés. Est-il bien raisonnable d'attendre le dernier moment pour faire part d'une telle décision ?

    En réponse le Président de l'exécutif nous a fait part de sa grande satisfaction de voir le dialogue social vivant et nourri au sein du Conseil général. Il s'est même étonné que les agents se confient à des élus. Apparemment, toutes les parties n'ont pas la même conception du dialogue. Juste à titre d'exemple, vous pouvez relire ce billet sur le blog des agents CGT du Conseil général de la Côte d'Or en cliquant ici.

  • Un appel du peuple

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    L'entrée en scène des "poids lourds" ... C'est ainsi que la presse qualifie le soutien que le 1er ministre vient apporter aujourd'hui à la liste conduite par le président de l'exécutif départemental aux élections régionales. Ceci appelant cela, je vous communique une autre information. Ce n'est pas la composition du futur gouvernement et l'entrée tant annoncée dudit leader régional.  Non, et c'est bon à savoir, il s'agit d'une initiative purement citoyenne, de celles faites par et pour tous. 54 blogueurs en sont à l'origine et depuis ils ont été rejoints pour être plus de 120 aujourd'hui.


    No Sarkozy Day le 27 mars 2010
    envoyé par Dyo94. - L'info internationale vidéo.

    APPEL AU NO SARKOZY DAY - 27 mars 2010

    Inconséquence politique, échec économique, casse sociale, rupture du pacte républicain, atteinte à l’égalité des chances, politique de la peur, stratégie de la division, lois liberticides, pratiques autocratiques du pouvoir, favoritisme, népotisme, manipulations médiatiques, ingérences judiciaires, collusion avec le monde des affaires et les forces de l’argent…

    Nous avons tous nos raisons pour nous opposer à Sarkozy et à son clan, pour résister au sarkozysme.

    La suite de l'appel en cliquant ici

    Catégories : Actualités
  • Subventions aux associations : opacité, incohérences, et incompréhensions à profusion !

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    et une belle tribune.jpgPour la 2eme fois, le groupe a organisé une rencontre ouverte à tous les organismes sollicitant des crédits financiers du département de la Côte d'Or. Rappelons que ces subventions sont  attribuées à des associations le plus souvent sur les enveloppes des crédits non-individualisés décidées en décembre dernier lors de la session budgétaire et elles seront soumises au vote de l'Assemblée départementale au cours de la session du 2 avril prochain.

    Pas moins de 48 associations étaient présentes, de la plus grosse avec plusieurs dizaines de salariés, à la plus petite qui ne fonctionne que par et grâce à l'engagement des bénévoles. Et dans tous les domaines d'intervention : culturel (théâtre, peinture, musique, littérature,...), sportif, action sociale, personnes âgées, prévention, santé, handicap, défense des consommateurs, socio-éducatif, enseignement,... La variété des objets aurait d'ailleurs pu gêner, tout comme les inquiétudes liées à la réforme des collectivités territoriales, nées de la volonté de supprimer pour les départements la clause de compétence générale. Mais pourtant chacune des associations a pu s'exprimer tranquillement et calmement pour dresser un simple état des besoins.

    Et force est de constater la concordance des témoignages apportés par les uns et les autres  :
    - absence de dialogue avec le département (des demandes de rendez-vous multipliées des dizaines de fois et jamais honorées),
    - baisse drastique sans concertation des financements (parfois historiques, versés depuis plusieurs décennies),
    - ou refus catégorique sans explication.

    Les représentants associatifs eux-mêmes ont pu prendre conscience que tous les "cas isolés" relèvent bien d'une volonté politique générale, plus orientée par un dogmatisme idéologique autoritaire que par le respect (y compris de conventions signées), le pragmatisme et la solidarité.  Il faut "faire des économies" partout à n'importe quel prix, y compris les plus incohérentes pour un gestionnaire guidé par ce souci d'économie (quand une association permet un service pour le coût le moins élevé que nulle part ailleurs par exemple...)

    Je ne ferai pas la liste complète de toutes les situations présentées hier soir ici : retenons que dans tous les domaines, la même opacité, le même silence, les mêmes verrous sont observés. Personne, pas plus les élus associatifs que les élus de l'opposition (voire de la majorité peut-être ?) ne sait pourquoi ni qui sélectionne, selon quels critères, pour quelle politique réelle sur le terrain et selon quelle cohérence.  Les menaces sont pourtant bien réelles : apres 1 licenciement ici, c'est un 2eme ici, un 3eme là,... qui sont évoqués par les élus associatifs, quand ce n'est pas la fermeture complète d'un établissement qui doit être envisagée.  En pleine crise sociale, il est plus que regrettable que l'exécutif départemental sous-estime le rôle et l'importance des associations, notamment pour les plus démunis de nos concitoyens.

    Vous trouverez en suivant ce lien le tableau des enveloppes globales qui sont à attribuer. Quant  à leur attribution,  j'invite les élus des associations concernées à venir assister à la session du 2 avril.  Argent public, séance publique,...