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Activités économiques - Page 3

  • Visite "privée" à Gevrey...

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    Aimez-vous jouer ? Je vous propose le jeu des 7 différences. Voici trois clichés pris approximativement au même moment et au même endroit au cours de la même visite vendredi dernier. L'une publiée sur le site internet du département, l'autre sur le site internet de son président et la troisième par le Bien Public (photo Olivier Dupont, cliquer ici pour lire le compte-rendu).

     

    17092010 Gevrey1.jpg 17092010 GEvrey2.jpg 17092010 GEvrey3.jpg

     

     

     

     

    En découvrant le second cliché, j'ai eu peur pour le Président : un peu plus, et c'était tout le bras droit qui lui était coupé. Une hémiplégie qui, cela se conçoit aisément, surtout pour un droitier, n'aurait pas manqué de l'handicaper sérieusement dans les semaines à venir, tant nous le savons prêt à tendre la main.  Ah si du temps de l'URSS et des défilés sur la place rouge devant Staline, ils avaient connu Photoshop !

    Pour compléter et nuancer le tableau, sachez que le Président du Conseil général de la Côte d'Or avait voulu témoigner de son intérêt pour le fret ferroviaire, et a donc accepté une "invitation pour une visite privée" selon son directeur de cabinet, sur le site de l'échange multimodal à la gare de Gevrey... Informé de cette visite "privée", je me suis également invité. Si le directeur régional de la SNCF se faisait excuser à cette visite "privée", la presse était là. Et les photographes, plus importants encore pour immortaliser ces instants fugaces et qui nous ont donc livré leurs prises ci-dessus.

    Bon en attendant, je vais préparer une visite "privée". De l'hippodrome de Vitteaux me suggère-t-on.  Le cheval aussi peut transporter en effet et c'est en plus un mode de transport doux, peu polluant, et sans dommage pour l'état des routes. Avis aux photographes !

  • Agriculture : les élus planchent

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    séminaire agricole A.jpgLa pluie n'a pas démobilisé les élus du groupe des Forces de Progrès qui ont participé nombreux à un séminaire de travail consacré à l'agriculture départementale et aux agriculteurs à Soirans où nous avons été accueillis par Antoine Sanz, conseiller général, et Jean-Paul Vadot, maire de la commune. Déjà début juin, nous avions rencontré le Président de la Chambre d'Agriculture de la Côte d'Or. Et pour ce deuxieme rendez-vous thématique de l'année, nous avons commencé par recevoir Fabrice Faivre, président de la FDSEA21 qui nous a présentés  l'analyse et les priorités de son syndicat : aménagements fonciers, soutien à la diversification pour la production porcine et de volailles, développement de la vente directe et des circuits courts (avec maintien des abattoirs de proximité), soutien à l'installation et au salariat en agriculture. Au cours des échanges, la question des modes d'urbanisation s'est posée : chacun a convenu de part et d'autre de la table que la consommation de surfaces agricoles utiles devait être encadrée. Le dossier de la boucle des Maillys a été abordé ainsi que les dégâts provoqués par la prolifération des sangliers, mais aussi la nécessité de procéder à des opérations d'aménagement foncier selon les besoins locaux pour limiter l'éparpillement des troupeaux en région d'élevage, notamment dans le secteur touché par la tuberculose bovine, comme dans les secteurs de culture.

    Seminaire Agricole V1.jpgCette première rencontre a été suivie de la visite d'une exploitation laitière, sur la commune de Villers les Pots, directement impactée par des opérations de réaménagement foncier lié à la construction de la LGV : à ce jour, alors que la ligne ferroviaire est construite et que circulent les trains de chantier, l'exploitant reste propriétaire de parcelles traversées par la ligne... Plus grave, le producteur laitier témoignait qu'avec 30 autres de ses collègues adhérents à la même coopérative laitiere, le groupe Danone leur avait appris qu'il avait décidé unilatéralement de cesser de leur acheter leurs productions. S'ils ont reçu des explications sur les motivations stratégiques de ce grand groupe, l'avenir de la production des 31 laitiers concernés reste tres incertain. "Que fait-on lorsqu'on vous envoie le croque-mort ?". Au moins a-t-il pu témoigner du peu de cas que les industriels font des structures coopératives et de leurs adhérents sur le terrain. Quand l'intérêt de la finance n'est pas du tout celui des hommes et de la société.

    seminaire agricole v2.jpgDans une autre exploitation, à Flagey les Auxonne, c'est un agrobiologiste spécialisé en production de viande bio qui nous a reçus et présentés avec de nombreuses explications techniques et scientifiques l'intérêt et les méthodes de l'agriculture biologique. L'occasion de comprendre que si la vitesse à laquelle l'exploitation agricole devient rentable est plus lente, elle le devient pour plus longtemps et sans précariser ni destabiliser les milieux naturels d'une part ni être soumise à l'évolution des prix et aux contraintes imposées par les logiques de grands groupes industriels spécialisés dans les semences et engrais d'autre part.

    Enfin, ce fut au tour des représentants de la Confédération Paysanne, second syndicat agricole, d'exposer leurs analyses et propositions, avec Jérôme Gaujard, porte-parole départemental, et Jean-François Chapelle, responsable national de la commission viticole. Désengagement de l'Etat qui a délégué à l'interprofession de véritables missions de service public (ce pourquoi depuis début septembre, les militants de cette organisation occupent la Maison du Lait à Paris pour demander le respect du pluralisme syndical : cliquer ici pour en savoir plus), disparition des outils locaux de transformation (fruitieres, coopératives laitieres, abattoirs, moulins...), disponibilités foncieres limitées pour les installations du fait d'une dynamique de concentration à l'oeuvre depuis l'après-guerre, accroissement des contraintes sanitaires, le décor a été planté d'entrée avant d'appeler les élus à supprimer les planchers d'éligibilité aux aides publiques partout où ils ont été établis  et à réfléchir à tout ce qui facilitera la transmissibilité des exploitations.  Une expertise de l'efficience des aides versées est souhaitée pour vérifier si elles sont réellement utiles et nécessaires à tous les bénéficiaires et quels en sont les exclus, tant d'un point de vue sectoriel que géographique. Un seul chiffre : 40 % des installations se font aujourd'hui sans aucune aide.

    La viticulture, une particularité de notre département, a aussi été évoquée au cours de cette dernière rencontre : moins les difficultés qu'elle rencontrerait aujourd'hui qui n'ont rien de comparable avec celles de leurs collègues laitiers ou éleveurs, que celles qui se profilent dans un avenir proche avec une "financiarisation" du secteur au détriment de la propriété vigneronne, et le risque d'une nouvelle perte de contrôle direct par les vignerons eux-mêmes sur les choix stratégiques à faire pour leurs exploitations. Un signe qui ne trompe pas, valable dans toute la France :  le retour des SAFER dans les échanges fonciers sur un marché dont elles avaient été écartées longtemps. Car faute de régulation, ce sont tout simplement des fonds de pension étrangers qui pourraient prendre le contrôle des vignes en France. Un danger qui fait bondir la Confédération qui appelle les élus politiques à des mesures législatives et réglementaires plus contraignantes.

    La diversité des acteurs rencontrés a ouvert de nombreuses pistes à la réflexion de tous, pour engager le secteur sur les voies d'un avenir plus serein.  Vouloir résumer l'agriculture en une seule journée serait pourtant une gageure. Si la crise et ses difficultés sont bien réelles, la crise est aussi le meilleur moment pour remettre en cause les idées et pratiques venues du passé pour vérifier si elles sont bien encore d'avenir : l'agriculture n'est en effet pas une activité économique comme les autres. Le débat est largement ouvert de part et d'autre ! Et élus et syndicats, FDSEA 21 comme Confédération paysanne 21, se reverront sans aucun doute pour nourrir ces échanges.

     

    Pour en savoir plus sur l'occupation de la Maison du Lait, voir ici le web-reportage de France Info du 13 septembre.

     

  • OGM : j'en veux toujours pas !

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    La commission européenne vient d'autoriser l'entrée et la culture d'OGM en Europe, contre l'avis des citoyens et contre l'avis de plusieurs Etats membres.

    Pour s'y opposer, une pétition lancée par Greenpeace et Avaaz a déjà recueilli 572 627 signatures à ce jour et s'approche donc de la barre fatidique de 1 Million qui permettra à ses instigateurs de déposer une demande officielle de moratoire auprès de la même commission européenne.

    La signer ne prend que quelques secondes et je vous propose de prendre ce temps en cliquant ici (ou sur l'image ci-dessous) pour demander un moratoire sur ces semences.

    Pour mémoire, les semences OGM :
    - menacent la biodiversité,
    - sont potentiellement nocives pour la santé,
    - et sont économiquement dangereuses pour l'indépendance des agriculteurs. Car elles sont brevetées, doivent être rachetées chaque année pour être semées et demandent l'utilisation de produits spéciaux uniquement disponibles chez les semenciers...

     

     

    petition zappons les ogm copie.png
  • Territoires ruraux : quel avenir ?

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    En octobre dernier, le Ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du Territoire s'est adressé aux Préfets pour que soient organisées des Assises des territoires ruraux dans toute la France. "L'objectif de cette consultation est d'établir un plan d'actions apportant des réponses concrètes pour favoriser l'attractivité des territoires ruraux aux plans économique, social et patrimonial et pour répondre aux besoins et attentes des habitants, notamment en termes d'accès aux services et aux commerces", nous dit-on. En Côte d'Or, c'est à Saint Seine l'Abbaye qu'une réunion était organisée jeudi 26 novembre. Patrick Molinoz, Pierre-Alexandre Privolt et Pierre Poillot y assistaient.

    Retrouvez ci dessous l'intervention de Pierre Poillot, président de la Communauté de Communes de Liernais qui tire le signal d'alarme : "le point de non-retour est, pour le territoire de LIERNAIS (et une part importante du territoire départemental de la Côte d'Or) sur le point d'être franchi ; il est urgent d'engager un programme concret associant tous les acteurs, avant qu'il ne soit trop tard. La réforme des collectivités locales dans sa version actuelle, et la taxe carbone signent clairement l'arrêt de mort des territoires ruraux fragiles. Pourtant un examen  de la situation sociale devrait faire comprendre aux Pouvoirs Publics qu'en concentrant les habitants sur des territoires où la vie est trop chère pour eux (un terrain à bâtir  de 800 m2 en périphérie dijonnaise ou beaunoise se vend le même prix que 100 ha dans le Morvan soit 1000 fois plus...) on crée des déséquilibres insurmontables ; que les démarches type Grenelle de l'environnement sont illusoires quand on concentre à ce point les personnes en certains points où il y a tous les services, et on laisse se vider des pans entiers du territoire !"

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  • Aéroport : une charge "alourdissante" ! !

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    Session du 20 novembre 2009

     

    Au sujet de l'aéroport, un troisième rapport nous était soumis vendredi, relatif celui-là au financement des nouvelles activités (lignes low-cost). Il venait après celui sur le financement des investissements, et celui sur le financement du déficit de fonctionnement.

    Au total, la charge financière se montera à 7,3 millions d'euros d'ici 2011. Ce total recouvre 3 types de charges différentes :
    - le financement des investissements. Le coût des travaux prévus (piste et taxiways, assainissement, balisage, aides à l'atterrissage, aérogare, hangar, et parking civil) était évalué en 2006 à 15,5 millions, répartis à parts égales entre la Région, le Département et le Grand Dijon. Soit pour le département plus de 5 milliions.
    - le financement du déficit de fonctionnement. Evalué à 4 millions, dont 1 à la charge du département.
    - le financement de nouvelles activités (lignes low-cost). Evalué à 4,6 millions, dont 1,2 à la charge du département.

    L'ampleur de ces coûts conduit à s'interroger.

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  • Un coup à gauche (n°3)

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    Session du 23 octobre 2009

    La Région, il la veut, il nous l’a dit sans le vouloir. Pas tout de suite en tous les cas.

    Par contre, il attaque à l’envi son executif actuel en maintenant ses affirmations au sujet de la non-signature du Pacte d’insertion par la Région.

    A ce sujet, je rappelle les propos du Sénateur-Président du Conseil régional : «  Le président du conseil général de Côte-d’Or est-il aveuglé par de futurs combats électoraux qu’il espère mener ou bien survole-t-il ses dossiers ? La question mérite d’être posée : comment peut-il, en effet, dénoncer, l’absence de la Région Bourgogne du pacte territorial d’insertion alors que j’ai toujours dit que le conseil régional de Bourgogne signerait ce Pacte où il prendrait toute sa part quant à ses domaines de compétences ! Le président du conseil général a, semble-t-il, également oublié que Martin Hirsch, haut commissaire aux Solidarités actives, lui avait confirmé l’engagement de la Région sur ce dossier au moment de sa venue en Côte-d’Or le 22 janvier dernier. Preuve en est aussi l’expérimentation commune que nous venons de renouveler quant à la formation des bénéficiaires du RSA pour les services d’aide à la personne (aides à domicile, CAP petite enfance…) ».

    Parions que s’il n’était pas candidat à la place de François Patriat, il saurait trouver les voies de la convergence “pour travailler au service de nos concitoyens les plus fragiles en cette période difficile”.

  • Soutenir le dynamisme industriel du Val de Saône

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    Session du 23 octobre 2009

    Le voeu sur les demandeurs d’asile n’a pas été le seul à rencontrer l’unanimité pendant la session. Celui portant sur le Comité de Pilotage Economique du Val de Saone et de Vingeanne aussi. Nous y exprimons le souhait des élus du département pour que ce dispositif puisse être redynamisé, notamment par le fonds national de revitalisation des territoires. Ce n’est en effet pas un des moindres atouts de cette partie du département qui a réussi à préserver un caractère nettement industriel aux activités économiques, et ce malgré la mort lente de Thomson.

  • Plan de relance de l'économie locale: quel bilan ?

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    Session du 23 octobre 2009

     

    Quelques minutes avant de défendre une DM négative, la droite s’est félicitée du succès du plan de relance de l’économie locale…

    Pour mémoire, je rappelle qu’elle ne prévoyait que 100 dossiers éligibles par volet du plan (travaux de voirie communale, bâtiment et acquisition de véhicules). Nous avions dit que compte-tenu de l’effet d’aubaine prévisible, il fallait accepter tous les dossiers présentés. C’était, entre autres, une des conditions mises pour le voter. Heureusement que nous avons été suivis, puisqu’il y aurait eu plus de refus. Et ce sont finalement 439 aides qui ont été accordées selon le bilan présenté.

    Je persiste à penser qu’il y a eu un saupoudrage et lorsque l’on voit les carnets de commandes si maigres des entreprises des travaux publics et du bâtiment, c’est qu’il n’a pas été à la hauteur.

  • RSA : un démarrage "conforme" ?...

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    7173, c'était le nombre de bénéficiaires du RMI en Côte d'Or.

    7424, c'est le nombre de bénéficiaires du RSA au 1er juillet dernier.

    Donc fort peu de plus, et parmi ceux-ci les bénéficiaires de l'allocation de parent isolé. Or il y a 3 fois plus de bénéficiaires potentiels dans notre département. Sûrement pas à n'importe quelles conditions : dignité et respect de la vie privée sont deux valeurs manifestement plus étrangères aux auteurs des questionnaires qu'aux répondants. La droite peut pérorer : la solidarité, ce n'est vraiment pas pour tout le monde ! Et Martin Hirsch peut affirmer que c'est là un démarrage "conforme aux prévisions". Lesquelles ? C'est toute la question !

  • Rail-route : une 2eme chance pour la plateforme de Perrigny

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    Le président de la SNCF, Guillaume Pépy, était jeudi à Dijon  où il a rencontré les élus des différentes collectivités locales (Région, Conseil général et Grand Dijon). Et aussi pour l'inauguration officielle de la nouvelle gare multimodale des transports publics. A cette occasion, il a annonçé l'ouverture d'une ligne TGV vers Cherbourg, "province à province" donc. Dans un pays centralisé comme le nôtre, une telle annonce n'est pas passée inaperçue.  Mais en tant que maire de Gevrey-Chambertin, je suis particulièrement sensible la réouverture de la plateforme rail-route de Perrigny à compter du 23 juin prochain. Lancée en 2003 grâce aux investissements des collectivités locales, elle était fermée depuis 2005. De quoi s'interroger... "Une deuxième chance" lui a donc été donnée nous disait le président de la SNCF, avec 2 liaisons hebdomadaires vers 2 grands ports : une vers Marseille et l'autre vers Le Havre. Cette décision, cohérente avec les enjeux de protection environnementale, devrait donc permettre de mettre moins de camions sur les routes pour de longues distances et confirme le rôle des infrastructures de transport à Dijon, en Côte d'Or et en Bourgogne.