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  • Education nationale : l'Inspecteur d'Académie face aux élus

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    Session du 2 Juillet 2010

     

    Invité par le Président du Conseil général pour présenter les éléments relatifs à la prochaine rentrée scolaire, l'Inspecteur d'Académie n'a pas raté 'son grand oral'. On peut même dire qu'il a été suffisamment fin pour ne prendre personne en traitre ni en laisser dans le doute. Sur l'état des moyens affectés au service de l'Education nationale dans notre département, il a indiqué qu'apres trois années consécutives de baisse des effectifs scolaires, une hausse était constatée et les moyens alloués par le ministere à la prochaine rentrée retrouveront donc un solde positif.

    Interrogé sur les menaces de réduction des moyens, tant en termes de personnels que de structuration des établissements qui seraient à l'étude, il nous a répondu en démentant avoir reçu une "circulaire" comme devoir "étudier des fermetures de collèges"

    Pour autant, il a précisé qu'une réflexion était engagée pour créer des pôles regroupant plusieurs établissements... Et d'étayer son propos par une analyse technique faisant apparaitre une hausse incontestable, voire inquiétante, du nombre d'heures dues statutairement aux enseignants qui partagent leurs services entre plusieurs collèges. A son arrivée à la direction des services départementaux de l'Education nationale en Côte d'Or, il comptait 25 heures ainsi utilisées ou perdues selon l'interprétation que l'on en fait. Cette année, cette compensation se monte à 90h. Il y note là le signe d'un morcellement grandissant des services des enseignants.

    A l'issue de son intervention, j'ai donc interpellé le Président pour lui conseiller d'accorder les moyens  nécessaires aux missions de l'Education nationale. Comment en effet voter à Paris les réductions massives et défendre collèges et écoles après en Côte d'Or  ? Il serait nettement plus crédible.  Nous lui avions pourtant donner une chance en déposant un voeu pour demander des moyens pour l'Education. Le texte de ce voeu a été rejété par toute la majorité départementale comme un seul homme.

    Conclusion : la droite veut sauver les petits collèges et supprimer des postes. Les deux à la fois, ça parait compliqué.

     

     

  • Des intérêts en conflit ?

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    Repris par la presse, le président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale "estime", à propos de l'affaire Woerth/Bettencourt que la question du conflit d'intérêt "se pose". "C'est une question qui se pose" a-t-il dit. Et ce n'est pas la seule. Il faudrait lui rappeler aussi le recours que j'ai déposé devant le Tribunal administratif le 10 février dernier pour  demander l'annulation du rapport présenté en séance le 17 décembre 2009 par Mme Emmanuelle Coint, conseillere générale UMP, rapporteur du budget de l'enfance au Conseil général de la Côte d'Or. Et apres que, par un vote de 22 voix pour et 21 contre, ce rapport attribuait un financement à la fédération départementale de l'ADMR, présidée par ... Mme Emmanuelle Coint.

    A l"époque la question ne se posait-elle déjà pas ? Par deux fois, nous avons attiré l'attention de Monsieur le Préfet sur ce que nous considérons comme une délibération illégale. Le 2ème courrier aurait-il été transmis par des mains amicales au cabinet du Président du Conseil général ? Je l'ignore, toujours est il qu'à la prochaine session du 2 juillet, le Président du Conseil Général de la Côte d'Or a d'ores et déjà prévu de demander l'abrogation de la délibération attaquée avant qu'elle soit revotée dans les mêmes termes, pour avoir à présenter au juge administratif une délibération "assainie" d'une participation au vote très contestable.

    La manoeuvre revient donc à reconnaitre que notre critique était bien fondée et que la possibilité d'un soupçon, par le manque de rigueur manifeste de la majorité départementale, risque bien d'entacher la légalité formelle de la décision.

  • Budget 2010 de la Côte d’Or: Le bouclier social vole en éclat

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Augmentation des charges, pertes de recettes dynamiques, la situation financière du département se dégrade. Et pour faire face, la majorité de droite a répondu par la fiscalité sur les ménages et par le recours massif à l'emprunt ... en oubliant que les emprunts d'aujourd'hui seront les impôts de demain... Alors que demain, il n'y aura plus autant d'impôts dynamiques !

    Dans le Budget Primitif 2010, les principales économies portent sur les routes, les collèges et surtout la solidarité. Pour les routes, l'entretien baisse de 20%. Pour les collèges, les crédits passent de 9 millions en 2009 à 1 million en 2010 !!! Les entreprises du BTP apprécieront également. Mais ce sont surtout les actions sociales qui trinquent.

    Apres avoir attaqué les fédérations d'éducation populaire, la majorité de droite s'en prend désormais aux grandes associations partenaires du département. Alors que le gouvernement lui-même valorise la vie associative dans l'économie sociale, ici, la majorité l'ignore. Conséquences : les établissements devront se serrer la ceinture ; la prévention est laminée ; l'insertion, notamment par l'économie, est menacée ; les crèches sont abandonnées ; les correspondants de nuits évaporés. Tous les dispositifs qui viennent soutenir les familles en difficulté sont diminués.

    D'autres mesures seront donc nécessaires pour redresser les finances départementales. Pourrons-nous continuer à financer les opérations que l'Etat commande mais ne paye pas ?

    Pour la LGV (33 millions), le tracé de la branche sud effleure à peine le territoire départemental, juste de quoi couper la forêt d'Auxonne en deux, et sacrifier les communes de Billey et Flammerans.

    Pour la LINO, la facture est de 40 M pour une simple 2 voies. Qu'est ce que ce serait pour 4 voies ? Pour l'aéroport, 7,5 millions d'ici 2011 pour une piste gros porteurs alors qu'aucun engagement n'est signé pour l'utilisation de cette piste ! La sagesse serait, au minimum, de différer. Dans le dossier des transferts, il serait temps enfin d'agir pour demander de l'Etat le respect de ses engagements.

    A nos yeux, le département doit être plus que jamais le bouclier social pour les populations les plus touchées par la crise et par les difficultés. Nous sommes pour un bouclier social efficace, protecteur et solidaire. La droite départementale est pour le bouclier fiscal. C'est toute la différence.

  • Contrats Ambitions Côte d’Or : des chèques sans provision ?

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    Session budgétaire de décembre 2009

    A quels territoires profite la « politique différenciée » des Contrats Ambitions Côte d'Or ? Aux plus fragiles ? Aux plus faibles ? Aux plus menacés ?  Difficile de répondre.

    Ratio par habitant :
    471 €/hab pour le pays Chatillonnais,
    457 €/hab pour la CA de Beaune-Chagny-Nolay, 
    238 €/hab pour Nuits St Georges
    465 €/hab pour la vallée de l'Ouche,
    364 €/hab pour le canton de Liernais,
    382 €/hab pour St Seine et les Fôrets, Lavières et Suzon,
    219 €/hab pour la CA du Grand Dijon.

    Nous nous interrogeons aussi sur le financement de ces contrats et les possibilités du département.
    Ce sont en effet 102 millions d'euros qui ont été signés au total à ce jour...

  • Le labo départemental dans la tourmente !

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Le laboratoire départemental est un service public précieux, qui réalise notamment les analyses d'eau dans toutes les communes de la Côte d'Or. Tous les départements n'en ont pas, mais son activité est aujourd'hui menacée en Côte d'Or. Bien qu'il ait répondu à l'appel d'offres lancé par l'Etat pour les analyses d'eau en Côte d'Or, sa candidature n'a pas été retenue. Pire : c'est un laboratoire privé lyonnais qui l'a été... Un recours au Tribunal administratif a été intenté par le Conseil général, que nous soutenons...  Voilà où mènent le libéralisme et la mise en concurrence des services publics.

  • Routes départementales : la prévention sacrifiée

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    Session budgétaire de décembre 2009

    La politique relative à la voirie départementale a fait l'objet d'une inscription totale de crédits de 39,677 M€ pour 2010 à comparer aux 45,224 M€ qui avaient été inscrits au BP 2009.

    Soit une baisse de 12,27 %, précisément de 5,546 M€. Et cette réduction porte d'abord sur le programme classique d'aménagements routiers sur les RD, dont le crédit passe de 12  M€ à 7, 7 M€.

    C'est le niveau de crédit le plus bas jamais prévu par le Conseil général depuis 2001. 50 000 € seulement sont prévus au titre des petits travaux sur les Ouvrages d'Art : il y a 1630 ponts et 795 murs soit 2425 ouvrages...

    Nous n'avons pas voté ce budget, très nettement insuffisant pour maintenir en état les 5800 km de routes départementales et pour les moderniser, notamment en matière de sécurité.

    Ce budget sacrifie la prévention et accentue les difficultés des entreprises de TP.

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  • Aéroport : le manque de rigueur de la majorité

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    Session budgétaire de décembre 2009

    A une période où l'argent public se fait rare, le choix des investissements est particulièrement révélateur. C'est un vote séparé que nous avons demandé sur le budget de l'aéroport en présentant un amendement pour différer les 5 millions prévus en crédit. Résultat du vote de l'amendement : la totalité des 21 voix du groupe de gauche pour, 21 voix contre à droite, et 1 abstention.  Devant l'égalité parfaite, le Président fit personnellement la différence, en faisant jouer sa voix prépondérante, et rejeta l'amendement. Il a donc pris seul la responsabilité de réserver 5 M d'euros à des travaux dont nul, pas même lui, ne sait s'ils seront bien utiles aux Côte-d'Oriens, puisque à ce jour, aucun accord n'est signé avec une Compagnie low-cost pour l'utilisation de la nouvelle piste.

    Les difficultés financières du département sont suffisamment importantes pour faire preuve de plus de prudence et surtout plus de rigueur. On a pu constater en effet que lors de cette session, la majorité a préféré financer des investissements virtuels dans des domaines qui ne sont pas de la compétence du département en sacrifiant les investissements dans son propre patrimoine (routes, collèges,...). C'est un manque de rigueur qui portera préjudice aux capacités de financement du département, qui n'aura pas les moyens de tout financer (TGV, LINO, Aéroport...). Rappelons que l'engagement total du Conseil général d'ici 2011 dans ce dossier s'élève à 7,3 M€.

  • Budget des affaires sociales : massacre à la tronçonneuse !

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Au cœur des compétences des départements, le budget consacré aux actions sociales et à la solidarité intergénérationnelle devrait refléter un véritable engagement en direction des plus démunis. Futur « chef de file » de l'action sociale, le département aurait été mieux inspiré de construire son budget avec l'ensemble des partenaires et réaffirmer ses priorités. Au lieu de cela nous avons droit à un budget brutal, où le soutien indéfectible à l'action du gouvernement nous emmène dans le mur...

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  • La protection de l'enfance fragilisée.

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Trois vœux ont été déposés par les élus du groupe au cours de la dernière session sur ce sujet (cliquer pour y accéder).

    • Le premier demande de l'Etat le respect de son engagement et la création du fonds national de financement de la protection de l'enfance, tel que prévu par la loi du 5 mars 2007.
    • Le second demande le maintien du poste de Défenseur des Enfants.
    • Le troisième demande des moyens qui garantissent l'avenir des établissements médico-sociaux d'Aisy sous Thil et Essey Villeneuve, spécialisés dans l'accueil de jeunes déficients, et aujourd'hui menacés par la restructuration conduite par l'Etat.
  • Collèges : de 9 à 1 M€, les investissements en chute libre

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Parmi les dossiers relevant de la Veme commission, le financement des activités d'EPS dans les collèges privés a été approuvé par la seule majorité. Nous avions déposé un amendement pour supprimer ce crédit en demandant le respect de la loi, toute la loi et rien que la loi qui n'oblige aucune collectivité locale à financer ces activités.

    Pour les collèges publics, les investissements baissent de 9 M€ en 2009 à 1 seul million en 2010. Ce n'est pas une « chute »  mais une simple « pause » selon la majorité. Qu'est ce que ce serait avec moins  ? Une « récréation » ?

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