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  • Impôts du département : +4,3 %

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    Au cours de la dernière session, nous devions nous prononcer sur la fixation des taux des 4 taxes pour les impôts 2009.

    Considérant l'acuité de la crise économique et sociale, les capacités d'emprunt du département, les efforts de rigueur budgétaire encore à faire sur le fonctionnement et l'impossiblité d'évaluer les pertes de recettes, nous avons défendu un amendement qui demandait le maintien des taux de 2008.

    Et ce, d'autant plus que les bases, fixées par l'Etat, augmentent. Et que cette augmentation s'ajouterait à celle proposée par le Président de l'exécutif. Au final, notre proposition fut rejetée par les 22 voix de la majorité gouvernementale et ne reçut que les 21 voix du groupe des Forces de progres.

    C'est donc une augmentation totale de 2,5% (bases) + 1,8% (taux votés vendredi), soit  4,3 % qui a été décidée et sera appliquée malgré nous. C'est moins grave qu'à Vitteaux où le président de la Communauté de communes y a fait valider une augmentation de 145 % en 5 ans, et "seulement" de 18 % pour cette année. Par le même président qui dit que la seule réponse de la gauche serait d'augmenter les impôts... Pas exactement : à Gevrey, les taux baissent par exemple. C'est surtout que nous voulons employer les recettes d'une autre façon et en économisant sur les frais de com par exemple.

  • Oreilles en pointe

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    Avec Pierre Poillot, Pierre Gobbo et Yves Courtot, je suis allé assister à l’audience tenue lundi 30 mars au tribunal correctionnel de Dijon au cours de laquelle était appelé Jean-Paul Laligant, instituteur poursuivi dans une procédure qui semble bien inadaptée à la réalité du problème. J’ai voulu tout simplement lui témoigner, comme de nombreux élus du canton de Liernais, ma solidarité devant une judiciarisation pénale inquiétante.

    Je rappelle que cet instituteur remplaçant, suspendu à titre conservatoire par sa hiérarchie, est poursuivi par le ministère public en raison d’une remontrance faite le jour de son arrivée en classe après un geste d’incivilité d'un élève. La pénalisation vient du fait qu'un cutter a été montré par l'enseignant et le tribunal doit apprécier s’il s’agit là d’une violence.

    Une telle affaire est-elle bien à sa place dans une salle d’audience de tribunal ? Le procureur n’en doute pas qui au terme de son réquisitoire a demandé 600 euros d’amende avec sursis. "Tout ça pour si peu" déclarait l'avocat de la défense avant de demander la relaxe pure et simple pour avoir relevé plusieurs incohérences dans cette affaire : à commencer par le respect des droits de la défense au cours de l’enquête, suivi par le vide abyssal de preuves et l’inaction de l’Education nationale dans ce dossier,… à l’exception notable de l’inspecteur honoraire qui a suivi la carrière de Jean-Paul Laligant par le passé et dont le témoignage a été produit.

    Verdict le 11 mai prochain.

    Pour mémoire : le 28 septembre dernier, c’est le premier jour de classe pour cet instituteur remplaçant expérimenté et un élève trouble la classe par un comportement exhibitionniste. Le maître l'appelle à son bureau, sort un cutter de son cartable et lui montre à distance en lui disant "je coupe tout ce qui dépasse" afin qu'il cesse d’exhiber son sexe devant ses camarades et troubler la classe.

    Pour le procureur, c'est l'usage du cutter qui constitue la violence délictueuse, même si la plupart des élèves n’ont strictement rien remarqué et que l'élève concerné a compris et dit que son intégrité n’a été menacée à aucun moment. Les parents n'ayant pas porté plainte non plus. Une discussion avec eux a d'ailleurs permis à l’instituteur de leur parler du comportement de leur enfant et cet élève est revenu en classe travailler normalement les jours et semaines suivants, sans aucun stigmate d’une victime choquée…

    La maladresse pédagogique est reconnue toutefois par l’instituteur. Dans son dos pourtant, deux mois plus tard, une enquête  judiciaire est ouverte, des renseignements collectés par les gendarmes jusqu'à ce que finalement les faits soient requalifiés de "coups avec arme" à "violence sur mineur sans incapacité"... L'affaire aurait pu, aurait dû, faire l’objet d’un traitement interne à l’Education nationale. De là à penser qu’une fois de plus l’Education nationale a laissé à d'autre (la justice aujourd’hui, mais les collectivités locales le plus souvent), le soin d’assumer ses propres responsabilités, il n’y a plus qu’un cheveu… Comme le disait l'avocat de la défense, si pression il y a sur la Justice, c'est celle exercée implicitement par l'institution de l'Education nationale ... par son inaction.

  • Classement: où sont les élus du territoire ?

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    Vendredi 27 mars dernier l’Assemblée Départementale était réunie afin d’examiner plusieurs dossiers importants. Le dernier dossier à l’ordre du jour consistait à désigner des représentants de la Côte d’Or dans diverses instances dont l’Association pour le classement des climats de la Côte au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    En effet cette association a récemment changer de statut (nom, raison sociale, nombre de membres de droit) et à cet effet le Conseil Général devait désigner un représentant supplémentaire, le premier Jean-Pierre Rebourgeon l’avait été en 2008.

    C’est donc tout naturellement et comme le veut la tradition républicaine que le groupe des Forces de Progrès a présenté la candidature de Pierre-Alexandre Privolt, Conseiller Général du canton de Nuits Saint Georges, qui abrite comme chacun le sait le Clos de Vougeot, l’Abbaye de Cîteaux, la Romanée Conti et nombre de climats viticoles prestigieux.

    Rappelons que le classement concerne la Côte de Dijon à Beaune. Les villes de Dijon et Beaune ont respectivement des représentants de droit. Le masque est tombé quand le Président a imposé au nom de la majorité départementale Monsieur François-Xavier Dugourd, qui comme chacun le sait, est parfaitement représentatif de la Côte vineuse au mépris des Cantons de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges.

    Où est la cohérence entre la démarche destinée à valoriser un territoire et l’absence des représentants de ce même territoire ? Le groupe des Forces de Progrès a préféré ne pas participer à cette mascarade en quittant la salle des séances. Au lieu d’en faire l’objet d’une querelle politicienne, ce grand projet pour la Côte d’Or aurait en effet mérité une réponse consensuelle et l’union de tous

  • Gaza : pour la fin du blocus

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    Comment promouvoir un autre discours à propos de la politique d’accès pour les résidents palestiniens de la bande de Gaza ? C'est l'objet de cette animation, réalisée par Yoni Goodman, directeur de l'animation à l'Académie Award. Elle y montre le bouclage de la bande de Gaza et ses conséquences sur la capacité d'un million et demi de personnes qui y vivent à poursuivre leurs aspirations, et plus récemment à pouvoir même échapper au danger durant l'opération militaire. Elle est promue par le mouvement Gisha-Legal Center for Freedom of Movement qui veut "aider les spectateurs à voir et comprendre les véritables victimes de la politique du blocus", victimes qui ne demandent qu'à vivre des vies normales.

     

    Voici le lien direct :  http://www.closedzone.com/

    Catégories : Actualités
  • Petite histoire des écoles rurales en « Darcosy ». Leçon n°2

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    Comment se peut-il que dans le Châtillonnais et l’Auxois, des écoles à classe unique, ou un tout petit peu plus importantes, puissent disposer d’un fonds de livres régulièrement renouvelé ? Comment ces écoles rurales, relativement isolées, peuvent-elles aussi avoir accès à du matériel de sport et de gymnastique ? A des appareils photos numériques ou des caméscopes ? Ou encore à des mallettes scientifiques ? Par quelle espèce de magie, des écoles sont-elles reliées entre elles ? C’est là le travail quotidien des enseignants mobiles d’animation et de liaison départementale (EMALD), dit plus simplement d’un enseignant sur le Châtillonnais et d’un autre sur le Semurois…, soit 2 enseignants pour 350 classes. Au regard des 2625 enseignants de l’académie, c’est très raisonnable pour apporter des ressources pédagogiques et culturelles aux écoles rurales les plus éloignées. Mais voilà, ces 2 enseignants ne sont pas devant une classe, et ils ne connaissent aucun parent d’élèves ni élus locaux. Seulement des collègues. Cette visibilité partielle prend tout son sens quand on sait que l’Inspection d’Académie projette de supprimer ces 2 postes : une façon de rappeler qu’en « Darcosy », la destruction du service public de l’Education Nationale et l’atomisation de la société, ce n’est pas qu’une idée en l’air. Maintenant, que vont en penser les élus des communes rurales ? Les parents et les élèves de ces écoles ? Et de façon plus générale, les habitants des territoires ruraux ? Pour notre part, nous considérons avec les syndicats que « ces postes EMALD participent d’une conception moderne et dynamique de l’enseignement en milieu rural nécessaire à l’épanouissement de nos élèves ». J’ajoute que face aux inégalités territoriales, les transferts de l’Etat (entre autres transferts) participent à la correction de ces inégalités. Il est donc du devoir des services de l’Etat de les protéger. L’Education nationale est-elle encore un service de l’Etat ? A Monsieur le Préfet de nous le dire : à Chatillon il signe un contrat territorial avec le Président du Conseil général, mais à Dijon, l’IA peut vider de son sens les actions qui contribuent à l'égalité de tous les élèves...

  • CREPS : une réforme mal engagée

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    Dans la série l'Etat continue le grand démantèlement, les Centres Régionaux d’Education Populaire et de Sport (CREPS), développés à partir de la Libération, sont dans le collimateur de la Révision générale des politiques publiques. La nouvelle réforme initiée inquiète tout le monde, y compris Mr Sérandour, Président du Conseil National Olympique et Sportif Français et peu suspect de sympathie avec la gauche (voir le communiqué de presse commun ADF-CNOS-ARF).

    Au-delà de la méthode, désormais pratique courante, du gouvernement qui consiste à imposer des positions intenables, au-delà également de la volonté de se "débarrasser" de « charges » devenues insupportables (1) pour laisser croire que l'Etat va ainsi réduire son déficit, on peut se demander si ces missions ne servent à rien et pourquoi attend-on 2009 pour les remettre en question ? Ou alors, si elles sont si importantes, qui va les supporter à la place de l’Etat ?

     

    Les missions des CREPS actuellement

     

    Les CREPS ont pour mission :

    • L'accueil et l'accompagnement des sportifs de haut niveau ;
    • La formation aux métiers du sport (entre autre les brevets d'Etat) ;
    • La formation aux métiers socioéducatifs (animateurs, directeurs, cadres sociaux…) ;
    • La formation des bénévoles des clubs ;
    • La mutualisation des moyens humains, techniques pour la réflexion sur les pratiques sportives amateurs et professionnelles ;
    • La mutualisation des moyens humains et techniques pour la réflexion sur les formations diplômantes et qualifiantes dans les domaines du sport et de l'éducation populaire.

     

    Que veut faire le gouvernement ?

     

    L'évaluation menée met en évidence trois orientations possibles des CREPS :

    • vers des "Campus Territoriaux de l'Excellence Sportive" (CTES) ;
    • vers des Etablissements Public Nationaux ;
    • vers la suppression.

    Et pourtant l'ensemble des missions attribuées aux CREPS sont soulignées par tous les acteurs comme étant essentielles à la vie sportive, au sport de masse, de haut niveau et à la formation initiale et permanente des animateurs socioculturels et éducateurs sportifs. Alors que vont faire tous les clubs, leurs nombreux bénévoles, les acteurs de l'éducation populaire, les bénéficiaires, tous les sportifs sans formation ? Ils vont se tourner vers les collectivités territoriales, parmi lesquelles les départements, pour trouver l'aide et le soutien nécessaires à l'ensemble de ces pratiques qui sont un des piliers essentiels à la politique éducative, républicaine respectueuse de tous.

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    (1) mieux vaut pour la droite un bon bouclier fiscal que de mauvais CREPS…

     

     

  • Agenda : réunion publique le 24 mars

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    Mardi 24 mars prochain, je participerai à une réunion publique organisée sur le thème "Agir vraiment contre la crise". C'est prévu à la salle n°2 du centre d'animation Pierre-Jacques de Fontaine-les-Dijon à 20h30.  Venez nombreux ! Sur ce thème, vous pouvez consulter le document établi par la FNESR présentant différentes initiatives prises en France par les élus socialistes et de progrès ou lire nos propositions alternatives pour la Côte d'Or et dont la presse s'est faite l'écho.

    Liens:
    Les élus socialistes agissent contre la crise : démonstration par l'exemple.

    Accéder à la tribune publiée par le Journal du Palais

     

  • Bourses : les mots et les actes…

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    Il y a quelque temps j'avais dénoncé (relire le billet du 25 fevrier en cliquant ici), la décision de la majorité départementale  de supprimer les bourses attribuées sur critères sociaux aux familles des lycéens du département. Cette suppression est pour le moins déplacée dans une période difficile pour tous et plus encore pour les parents dont les bourses constituent une aide précieuse en faveur des familles de notre département.

    Interpellée à plusieurs reprises, la majorité nous répond que les Lycées relèvent des compétences du Conseil Régional et que c’est donc à la Région d’assumer cette « charge ».  En réponse, le Président de la Région rappelle dans son dernier courrier, qu’une telle décision est en contradiction avec le cadre législatif, et notamment l’article L 3412-2 du code général des collectivités territoriales, qui évoque bien les bourses attribuées aux lycéens par le Département (cf le courrier de François Patriat au Président du CG21 à ce sujet).

    J’ajoute que l’action sociale est au cœur des missions des départements et qu’il n’y a donc pas lieu de prendre en otage les lycéens et leurs familles au nom d’une décision purement idéologique.

     

  • Vallourec investit en Côte d'Or

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    Avec Patrick Molinoz, président du Pays de l'Auxois, je me réjouis de l'annonce faite par le groupe Vallourec d'un nouvel investissement de 80 millions d'euros, notamment dans le Nord Côte d'Or à Montbard et Venarey-les Laumes : 150 emplois créés à terme ainsi qu'une nouvelle usine. Voici ci-dessous le texte de la réaction communiquée par le conseiller général de la Côte d'Or, maire de Venarey-les Laumes et également président du Pays de l'Auxois :

    "C'est une excellente nouvelle pour l'économie de la Haute Côte d'Or en général et pour l'emploi en particulier. En cette période économique difficile, c'est une véritable bouffée d'oxygène : en tant que Président du Pays Auxois Morvan je salue ce choix stratégique de l'entreprise qui témoigne de l'attractivité de notre territoire - due notamment à la gare TGV de Montbard dont le rôle clef est ainsi réaffirmé -, de l'excellence des usines Valinox et Valtimet et de la qualité des salariés sur le bassin. Les femmes et les hommes de l'Auxois peuvent être fiers de la décision du groupe Vallourec. Ces investissements sont une opportunité tant pour les villes de Montbard et Venarey-Les Laumes que pour les communautés de communes concernées qui devront pouvoir accompagner les attentes et les besoins de l'entreprise et des salariés, notamment en termes de logements et de services. Pour ma part je reste à l'écoute et à la disposition des entrepreneurs de l'Auxois et du pôle Metal Valley pour accompagner la création d'emplois sur notre territoire."

    Le sujet ne serait pas aussi grave, on pourrait conseiller à la direction d'Unilever, et singulièrement celle d'Amora Maille, d'aller prendre ses conseils auprès de sa collègue de Vallourec. Mais attention aux faux-semblants ! 

  • En visite à Bligny sur Ouche...

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    J'étais hier dans le Canton de Bligny sur Ouche dans le sud ouest du département, où j'ai été accueilli dans une exploitation spécialisée dans l'élevage charolais à Cussy-la-Colonne. Autour d'une côte de boeuf de la ferme, nous avons abordé toutes les difficultés de la profession et la dureté du métier avant de visiter les bâtiments où tous les animaux étaient encore présents. Un peu plus tard, c'est avec Madame Barbier, maire de Bligny sur Ouche, que nous avons abordé la situation du bureau de Poste et du tri à Bligny après la visite des locaux.