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Conseil départemental de la Côte d'Or - Page 28

  • Une autre agriculture est ... possible

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    J'ai participé lundi avec Pierre Poillot à Ruffey-les-Beaune à la journée découverte de la ferme maraîchère de Yannick Loubet organisée par le Groupement des Agrobiologistes de Côte d'Or, et nous étions les seuls représentants élus du Conseil général. Outre les paniers de légumes vendus dans le cadre d'une Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne à plusieurs dizaines de consommateurs locaux, les ventes sur le marché, une production de fleurs et une autre de semences qui préservent la biodiversité permettent à 4 actifs de travailler et d'en vivre. Le tout sur 2,5 hectares seulement ! Quand on pense au désert châtillonnais, il y a de quoi se poser des questions sur la volonté réelle de développer ce type d'agriculture, car les potentialités sont bien là. Mais faute de disponibilités foncières son développement est aujourd'hui freiné, alors que les porteurs de projet sont prêts. Des 4 départements bourguignons, celui de la Côte d'Or reste malheureusement celui qui fait le moins pour soutenir le développement de ce type d'agriculture, tout simplement plus humaine qu'industrielle. Et quoiqu'en disent certains professionnels élus de la majorité, l'agriculture biologique reste un outil très efficace et économe en deniers publics pour protéger les ressources en eau. Non seulement elle permet le maintien d'une activité agricole humaine et dynamique, mais encore elle présente des bénéfices environnementaux pour tous. Et si la vallée de la Seine, de ses sources jusqu'aux limites de l'Aube était mise en valeur ainsi, ce ne serait peut-être plus un désert ?  Je dois rêver sans doute ! A suivre donc.

     

    Pour en savoir plus sur le bio en Bourgogne : http://www.biobourgogne.fr/

    Pour en savoir plus sur la question des semences : http://www.kokopelli.asso.fr/

  • L'insulte en politique

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    Il est beaucoup question d'insultes en politique depuis quelques jours. Et puisqu'il s'agit de respect des faits, voici de quoi nous éclairer et enrichir la culture démocratique : un extrait vidéo disponible sur le site internet de l'Expérimentarium de l'Université de Bourgogne, qui rappelons le permet de vulgariser et diffuser la culture scientifique et où un jeune chercheur en histoire présente ses recherches sur le sujet. C'est à l'Athénéum qu'était accueillie la dernière édition des rencontres proposées par l'Expérimentarium, baptisées "l'histoire fait son cinéma". L'occasion de découvrir la richesse du travail mené en histoire par les différents chercheurs, depuis le néolithique jusqu'à l'histoire plus récente de la 2nde guerre mondiale ou le réchauffement climatique, en passant par les époques antiques, médiévales et modernes. Le fil rouge : l'image qui nous emmène à l'imaginaire et les représentations qui nous sont abondamment proposées aujourd'hui sur les petits ou grands écrans (sur la toile, à la Tv ou au cinéma). L'occasion pour les chercheurs de confronter ces représentations avec les sources. Car si certains producteurs s'entourent de spécialistes pour rendre crédibles leurs images, d'autres préfèrent laisser libre cours à leur imagination. Attention à ne pas prendre alors ces productions pour des reconstitutions ou des témoignages authentiques !


  • A vos risques et périls...

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    « Le rôle du Conseil général est (aussi) d’aider les personnes les plus vulnérables, accompagner les familles, prévenir les risques de dégradations sociales ». Ces mots sont tirés du numéro d'avril du mensuel Côte d'Or Magazine. Après les paroles, voyons les actes maintenant, qui nous ont été signalés par l'ensemble des professionnels concernés.

    Non contente de réduire de manière drastique les subventions aux associations, pour mieux augmenter les frais de « com » et de réception sans doute, la majorité a décidé de laisser sur le carreau une initiative louée par l’ensemble des travailleurs sociaux, à commencer par les 2 dernières défenseures des enfants, et mise en place dès l’an 2004 : je veux parler de l’Unité éducative et thérapeutique, gérée par l’AD PEP21. Cette unité a pour mission d'accueillir et suivre les adolescents en très grande détresse (auto-mutilation, tentatives de suicide,...). Ils ne sont pas des centaines en Côte d’Or, mais une dizaine chaque année. Et ce n’était pas la lune qui était nécessaire, mais seulement 50 000 euros.

    La droite a préféré remettre en cause le lent et patient travail mené par les travailleurs sociaux depuis 2004 et opter pour une solution plus radicale : le refus pur et simple. Les professionnels ont été choqués d'une telle décision et cette absence de dialogue avec les professionnels ne nous rassure pas sur la valeur accordée au sens du mot "solidarité" par le Président de l'exécutif. Chacun pourra juger l’efficacité et la cohérence d’une telle politique : entre les mots et les actes, un adolescent en très grande détresse n'est donc pas "vulnérable", si ce n'est à la rigueur budgétaire très sélective voulue par la majorité départementale. On se rappelle que déjà en décembre dernier les bourses attribuées sur critères sociaux aux familles des lycéens, n'étaient plus elles aussi des aides sociales selon la même majorité départementale. Ne ferait-elle pas fausse route ?

     

  • Centres sociaux : les poches vides

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    2008

    24 centres sociaux sur tout le territoire (rural et urbain) qui accueillent 25 000 adhérents et occupent 580 personnes, représentant 270 équivalents temps pleins. Une fédération départementale, lieu d’animation et de soutien à la mise en œuvre des projets, soutien actif de la CAF, complète le dispositif avec 3 emplois à temps partiel. Une convention triennale réglait les relations et le département apportait un financement total de 385 000 euros. Ainsi depuis 2000.

    2009

    25 centres sociaux, car un centre social est ouvert à Chatillon sur Seine qui s'ajoute aux 24 précédents. A la session de décembre 2008, et à la demande du Président, la convention triennale est suspendue afin de « poser à plat » ce qui est fait. A la commission permanente de mai 2009, une aide transitoire de 150 000 euros est décidée  alors que 396 000 étaient demandés sur la base de la convention. Mais au lieu de continuer à traiter avec la fédération départementale, (offrant ainsi une vraie logique départementale basée sur des diagnostics pertinents), la majorité envisage de limiter les missions de la fédération et traiter avec chacun des centres sociaux  L'égalité des citoyens ne semble vraiment pas être une valeur partagée à droite. La porte est désormais ouverte à des aides "à la tête du client".

    C'est ça le progrès ? C'est comme ça que la majorité entend "être aux côtés des centres sociaux" ?

  • HADOPI 2 : avoir (ou pas) la majorité

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    La somme de 6 et 5, ça fait combien ? Il est des "expressions majoritaires" que le président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale ne permet pas au président de l’exécutif du Conseil général de la Côte d'Or... Jugez plutôt : sur les 23 membres du groupe à l'Assemblée nationale, 11 ont voté pour la loi HADOPI, 6 contre et 5 se sont abstenus.

    Quand les majorités se jouent à une voix... Que faisait donc le 23eme ?

    Pour: 11

    MM. Raymond Durand, Michel Hunault, Olivier Jardé, Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Nicolas Perruchot, Rudy Salles, François Sauvadet, Marc Vampa, Francis Vercamer et Philippe Vigier.

    Contre: 6

    MM. Jean-Pierre Abelin, Jean Dionis du Séjour, Philippe Folliot, Jean-Christophe Lagarde, Jean-Luc Préel et François Rochebloine

    Abstention: 5

    MM. Thierry Benoit, Charles de Courson, Francis Hillmeyer, Mme Colette Le Moal et M. Claude Leteurtre.

     

  • Présidence du Conseil général : un emploi tremplin ?

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    Rappelez-vous, en juin 2008, le Président du Conseil Général accueillait Martin Hirsch, Haut Commissaire aux Solidarités actives et Laurence Parisot, Présidente du MEDEF, afin de visiter une entreprise d'insertion.

    Ce fut l’occasion de valoriser l'ensemble du travail effectué par les entreprises d’insertion, une vraie action complémentaire saluée et chiffrée par Pôle Emploi notamment avec des centaines de personnes suivies et accompagnées dont beaucoup retrouvent du travail.

    En accord avec le Conseil Général qui lui versait une aide de 25000 euros, cette entreprise d'insertion avait recruté à mi-temps une assistante sociale pour aider les personnes dans leurs démarches. Devant la demande, devant l'effort d'accompagnement qui doit être fait par tous, parce que personne ne doit rester "au bord du chemin", il avait été prévu que cette assistante sociale puisse se consacrer à temps plein au suivi de 150 personnes, et pour cela avait sollicité logiquement à nouveau l’aide du Conseil général en 2009.

    Mais voilà, nous ne sommes plus en 2008 devant les caméras et les journalistes, et la réponse a tout simplement été négative. Sans explication. Sans concertation. Sans essayer de comprendre, ni même se rappeler des beaux discours prononcés en mai 2008.

    Voilà la réalité des choix de la majorité gouvernementale au Conseil Général et de ses priorités bien affirmées.  Et comment s’étonner alors que les Côte-d'Oriens se disent insatisfaits à 52% de la lutte contre l'exclusion dans notre département ? Suppression des bourses aux lycéens, réduction des crédits en direction de l'insertion, baisse vertigineuse des subventions aux associations, dont certaines directement sollicitées par les propres services sociaux du département pour apporter une aide urgente.

    Une fois de plus, le double langage est patent. Et plus le temps passe, et plus la présidence du Conseil général apparait comme un nouvel emploi-tremplin pour d’autres objectifs. 

  • Les masques tombent…

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    Les récentes déclarations du Président de l’exécutif du Conseil général de la Côte d’Or sont bien révélatrices. Fort de son talent à s’exprimer facilement, il nous emmène de ses visées ministérielles aux rivages électoraux européens en passant par son parti à l’Assemblée nationale. Le voilà « heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage »…

    Mais voilà : quand rentrera-t-il au Département pour servir les Côte-d’Oriens ? La question se pose car la simple accumulation de nouveaux plans très médiatisés ne constitue pas une action politique claire.  Une autre évidence apparaît en fait : le Conseil général de la Côte d’Or est bien instrumentalisé pour satisfaire la soif insatiable d'un seul homme, avec un esprit partisan comme jamais la Côte-d'Or n'en a connu. Toujours plus, toujours plus haut, toujours plus loin,… Les masques tombent !

     

  • Conseil général : et plan !

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    Après un plan départemental sur les transports, un autre sur la relance, sur le sport, sur l'eau, la majorité nous annonce un énieme plan... sur  le logement.

    Je m'interroge : à quand un plan sur la "com" pour nous annoncer le changement tant attendu ? Ou encore un plan sur la politique du Conseil général en direction du monde associatif ?

    Comme le lui recommandait son propre 1er Vice-Président, nous conseillons donc au Président de l'executif départemental de se ménager, vues ses très nombreuses responsabilités et ambitions. L'hyperactivisme pourrait bien confiner à de la simple agitation. Et même très bien médiatisée localement, l'agitation reste de l'agitation.

  • Vie associative : le dialogue en panne.

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    Les élus du groupe des Forces de progrès ont participé hier à une rencontre que j’ai animée avec plusieurs dizaines d’associations du département : à vocation sociale, culturelle, ou autre, leurs objets sont variés, mais elles ont en commun d'avoir subi en mars 2009 une baisse drastique (voire une suppression complète) des crédits alloués par le département à leurs activités sans aucune discussion préalable ni autre formalité.

    Aucune association ni responsable associatif ne sollicite des aides financières par plaisir. Et le travail effectué repose à chaque fois sur des projets et des besoins. Ecoles de l’engagement bénévole et solidaire, lieux d’innovation, de créativité, de promotion et de cohésion sociale, les associations  auraient dues être consultées, au moins averties avant de telles coupes sombres. C’est donc bien volontiers qu'elles ont été invitées à nous faire connaître leurs activités et leurs projets, leurs difficultés, leurs besoins, comme elles peuvent le faire avec les élus de la majorité d'ailleurs dans une démocratie qui se respecte.

    Si la baisse globale assumée par le Président est d’environ 5 %, elle masque des réalités très différentes et quand on compare les crédits accordés en 2009 avec ceux de l’année précédente, c’est parfois presque de moitié qu’ils ont été baissés. A chaque fois, sans discussion. L’incohérence a été poussée jusqu’à refuser des financements à des associations à caractère social qui sont chaque année sollicitées des dizaines de fois par les propres services sociaux du département pour venir en aide aux Côte-d’Oriens !

    Ces décisions politiques montrent en réalité le manque de respect et de considération pour la valeur sociale et les activités des associations. Lors de la séance consacrée à l’examen de ces subventions le 27 mars dernier,  les élus des Forces de Progrès ont d’ailleurs déposé systématiquement un amendement demandant au moins le maintien des subventions accordées la fois précédente pour ne pas mettre en péril les associations et leurs activités. Mais le travail en séance se résume le plus souvent à celui d’une chambre d’enregistrement, même quand les avis divergent dans la majorité.

    La médiocrité des relations entre le département et le monde associatif n’est pas le fait du hasard. Absence de dialogue social interne, absence de dialogue démocratique avec l’opposition politique : la droite entend bien gouverner le département comme bon lui semble, sans aucune vision globale pour les acteurs associatifs. Et nous ne pouvons que constater comme chacun qu’elle ne sert que ses intérêts partisans et pas ceux de tous les Côte d’Oriens. Le tir doit être corrigé et vite ! Car ce ne sont pas que des mots, mais aussi des solidarités, des emplois et des activités qui sont ainsi menacés !

    Retrouvez ici le tableau de synthèse des subventions allouées en 2009.

    Retrouvez ici la vidéo de la séance du 27 mars 2009 et nos interventions.

  • Sécurité : une autre politique et vite !

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    Il y a des prises de position qui provoquent l'indignation, car elles sont tout simplement indignes. Et la mise en cause par son opposition municipale de Claude DARCIAUX, député-maire de Longvic, après qu'une voiture-bélier en feu ait été lancée contre la mairie, relève de la pire des exploitations politiciennes.

    Un élu, même d'opposition, reste un élu municipal. A défaut d'être solidaire avec la majorité en place, il peut au moins reconnaître que l'objectif des casseurs est de s'attaquer à la même maison qu'il prétend mieux diriger, mieux servir. Comment alors concevoir qu'il mette en cause la responsabilité du maire en place dans ce qui n'est qu'un acte de délinquance ? Pour ma part, je considère que cette délinquance signe l'échec de la politique sécuritaire de M Sarkozy et de l'UMP dont est militant cet élu d'opposition. Qui a soutenu la suppression de la police de proximité ? Qui soutient encore les suppressions de postes dans la justice, la police ou la gendarmerie ? Qui est responsable de la politique de prévention de cette délinquance au département de la Côte d'Or ? Qui si ce n'est à chaque fois, ses amis politiques, locaux ou nationaux !

    En matière de sécurité, une autre politique serait plus efficace dont l'Etat doit rester le maître d’œuvre pour garantir la sécurité à tous les citoyens sur tout le territoire. Face à une telle délinquance, il est irresponsable de demander plus de policiers municipaux. Cela revient une fois de plus à affaiblir l'Etat et pire encore, à faire payer deux fois le contribuable local (une fois à l'Etat une fois à la commune) pour le même service.

    Devant ces attaques, je tiens donc à apporter ici publiquement mon soutien total à Claude DARCIAUX et j'appelle tous les autres élus du département, et non les moindres, à en faire de même.

     

    Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, les atteintes aux personnes ont augmenté de plus de 22% depuis 2002. Sur la seule année 2008, les vols à main armée ont progressé de 17% et les braquages des commerces de proximité de 29%. En matière de sécurité, M. SARKOZY et l’UMP s’agitent beaucoup, mais ses réformes sont inefficaces. Avant toute nouvelle mesure, il faudrait un bilan. Depuis 2002, il a multiplié les nouvelles lois (23 au total) pour alourdir les sanctions. Mais la multiplication des lois n’a jamais fait diminuer la délinquance. Ce qui compte, c’est leur application effective. Or, M. SARKOZY a retiré la Police du terrain (suppression de la police de proximité) et il a diminué les effectifs de Police (10 000 policiers manqueront d’ici à 2012). Il a conduit les forces de l’ordre à se concentrer sur le court terme et des opérations médiatiques au détriment des opérations à long terme et de la prévention, pourtant plus que jamais nécessaire face au développement de la violence « réactive ». Quand on attaque les services publics et que l’on réduit les solidarités collectives, quand les individus sont abandonnés à eux-mêmes, on récolte une société plus violente et moins respectueuse des autres. L’augmentation de la violence est symptomatique de la « société SARKOZY », la société issue de la politique de Nicolas SARKOZY, c’est-à-dire d’une société devenue plus dure parce que plus individualiste, plus inégalitaire et moins solidaire. Pour améliorer réellement la sécurité des Français, il faut à la fois mieux punir et mieux prévenir. Il faut être dur à l’égard de la délinquance, mais tout aussi dur à l’égard des causes de la délinquance. Cela passe par une Police de proximité réellement présente sur le terrain, par une Police d’investigation qui a les ressources pour travailler sur le long terme et par des tribunaux qui ont les moyens d’appliquer les lois. Cela passe surtout par une politique d’égalité réelle pour tous les Français, ce qui exige de donner à l’école les moyens de remplir ses missions, de donner aux associations les ressources pour agir au quotidien et de construire une société de la solidarité au lieu de vouloir une société du chacun pour soi. Cela implique de faire tout le contraire de la politique de M. SARKOZY.