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Solidarité - Page 3

  • Crédit d’impôt plutôt que quotient familial : une sacrée bonne idée !

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    Excellente analyse de Denis Clerc publiée ce jour par Alternatives Economiques.fr et que je vous invite à lire suite à la "polémique" sur la proposition de modifier le système du quotient familial. Il avance cinq arguments pour défendre le remplacement du quotient familial par un crédit d'impôt en rappelant notamment que les classes moyennes n'auraient rien à y perdre.

     

    Crédit d’impôt plutôt que quotient familial : une sacrée bonne idée !

    Il faut une sacrée dose de mauvaise foi pour prétendre que le remplacement du quotient familial au profit d'un crédit d'impôt par enfant serait une « folie », comme l'estime l'actuel Président de la République, ou « coup de massue pour les classes moyennes », comme l'avance Valérie Pécresse.

    1.    En 1981, a été instauré un plafonnement du quotient familial, et en 1998, ce plafonnement a été accentué. Ce qui n'a pas empêché l'indicateur conjoncturel de fécondité - qui mesure le nombre d'enfants qu'une femme peut espérer avoir en moyenne au cours de sa vie féconde si les taux de natalité par âge demeurent inchangés à l'avenir - de passer de 1,95 en 1981 à 2 en 2009. Le lien entre réduction du quotient familial pour les plus riches et natalité semble donc très ténu (voir, dans la base de données de l'Insee le tableau ASF 022DD1, qui porte sur les taux de fécondité dans l'UE depuis 1960). Entre 1999 et 2008, le nombre de familles avec enfants est passé de 8,7 millions à 9,2.

    2.    Selon le Conseil des prélèvements obligatoires (rapport de mai 2011), le dixième le plus aisé des foyers imposés à l'impôt sur le revenu perçoit 46 % de l'avantage fiscal que représente le quotient familial. Et le total perçu par les deux dixièmes les plus aisés représente 64 % du quotient familial. Environ 54 % des foyers fiscaux sont imposables à l'impôt sur le revenu, donc chaque dixième des foyers fiscaux imposables rassemble 5,4 % du total des foyers fiscaux. Ce qui signifie donc que près des deux tiers des 10,1 milliards de réduction d'impôts liées au quotient familial le sont par les 11 % les mieux lotis des foyers fiscaux (en supposant que la charge d'enfants est la même pour chaque décile de la distribution des foyers fiscaux, ce qui n'est sans doute pas totalement vérifié). (Voir p. 201 et suivantes du rapport du Conseil des prélèvements obligatoires).

     

    Lire l'article complet sur Alternatives Economiques.fr en cliquant ici.

  • Budget primitif 2012 : un budget d'austérité et de récession !

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    Session budgétaire de décembre 2011

     

    Retrouver ci dessous mon intervention en discussion générale lors de l'ouverture de la session budgétaire de décembre 2011 consacrée à l'examen du budget primitif 2012.

     


    Jean-Claude ROBERT - Intervention sur Budget... par ForcesdeProgres

  • Colette POPARD sur le RSA : "on a l'impression de revenir au travail journalier"

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    Session du 18 novembre 2011


    Colette POPARD - Intervention en séance - 18... par ForcesdeProgres

  • Conflit d'intérêts : la justice annule une délibération du Conseil général de la Côte-d'Or

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    COMMUNIQUE DE PRESSE


    La justice administrative vient de faire connaitre sa décision suite au recours en annulation déposé contre une délibération du Conseil général de décembre 2009 présentée en session par Mme COINT et votée par elle alors qu'elle était alors Présidente de l'Association Aide à Domicile en Milieu Rural et que cette délibération attribuait un financement à cette association.


    La justice administrative confirme bien que "le rôle joué par cette élue en sa qualité de rapporteur dans la préparation, la présentation et la discussion du dossier, est de nature à la faire regarder comme intéressée à l'affaire". Et le juge administratif a donc décidé d'annuler cette délibération pour ce motif.


    Nous prenons acte de cette décision qui rend également justice à la vigilance que nous exerçons.


    Cette décision confirme également le grand amateurisme des élus de la majorité et leur ignorance du ba-ba : quel élu participe à une décision quand il est directement concerné ? Elle désavoue aussi le Préfet de l'époque, alerté mais qui n'avait jugé bon de réagir.


    Nous savons aussi qu'il ne suffit pas que le Président du Conseil général soit contredit par la Justice pour qu'il respecte et exécute les décisions prises par elle. Ainsi l'association ALIS LOGEMENT JEUNE avait obtenu gain de cause devant le TA de Dijon en mars 2010 pour dénonciation abusive de la convention adoptée en 1983. Mais à l'heure d'aujourd'hui, cette association a dû à nouveau saisir le Tribunal pour obtenir le versement de deux années d'aide due par le Département.


    Gestion médiocre, sectarisme telle est la réalité de la gouvernance du Conseil général de la Côte-d'Or depuis mars 2008.

    Catégories : Actualités, Sessions, Solidarité
  • Retraités : les conseillers généraux à l’écoute de l’intersyndicale

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    Le groupe des Forces de Progrès a rencontré ce matin, sous la présidence de Jean-Claude ROBERT, les représentants de l’intersyndicale des retraités de la Côte-d’Or (CFDT, CGC, CFTC, CGT, FGR-FP, FSU et UNSA). Cette intersyndicale existe et travaille régulièrement depuis de nombreuses années.

    A l’occasion de cette rencontre, a été remis à l’intention des 20 conseillers généraux membres du groupe un exemplaire du Guide Bleu des Retraites établi par cette intersyndicale et qui présente d’une part une analyse et d’autre part des propositions concrètes sur la situation des retraités et les enjeux sociétaux : pouvoir d’achat, allongement de la durée de la vie, la dépendance et son financement, etc.

    Il a été regretté au cours des échanges l’absence totale de concertation avec les autorités du Conseil général : le CODERPA, seul organisme de concertation, n’est réuni au mieux de 2 fois dans l’année, toujours en l’absence de son président. 

    A l’issue de ce que tous les participants ont considéré comme une prise de contact, Jean-Claude ROBERT et les Conseillers généraux des Forces de Progrès ont pris date pour une nouvelle rencontre en octobre prochain.

  • Réglement départemental d'aide sociale : non à la bureaucratisation !

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    SESSION DU 24 JUIN 2011

    Solidarités. Vouloir « codifier » dans un même règlement les modalités d’intervention des services sociaux est une ambition louable… mais attention aux dérives ! A commencer par l’excès de bureaucratisation. Et attention aussi aux effets pervers dans  la mise en œuvre de nouveaux seuils, comme par exemple l’exclusion des jeunes à partir de 18 ans des dispositifs prévus (au lieu de 21 ans auparavant).

    Un tel projet aurait mérité et mérite encore qu’il fasse l’objet d’une réflexion et d’un large débat, avec les professionnels des services sociaux aussi bien que des associations partenaires. Or c’est en cette session de juin 2011, sans aucun travail préparatoire ni préalable, que les élus ont découvert le projet de nouveau règlement départemental.  Les deux risques évoqués (bureaucratisation et effets pervers) ont-ils été identifiés et pris en compte ? Aucune garantie ni aucune évaluation du bénéfice des « modifications » n’ayant été apportée, les élus des Forces de Progrès se sont opposés à ce règlement.

    Serait-il acceptable que les travailleurs sociaux soient transformés en bureaucrates chargés de compléter des dossiers de plus en plus épais et détaillés au lieu d’être sur le terrain à l’écoute des personnes qui rencontrent des difficultés ? Notre réponse est claire : c’est non. Surtout quand au final, il s’agit plus ou moins en réalité de cacher les économies financières faites sur le dos des plus fragiles… Car pour protéger les plus riches, on peut faire confiance aux élus de la droite départementale ! Elle l’a déjà bien montré.

  • Allocations individuelles de solidarité : les QPC des départements transmises au Conseil constitutionnel

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    Le Conseil d'Etat vient de décider de transmettre au Conseil constitutionnel plusieurs questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) soulevées par des conseils généraux (1) sur le financement des allocations individuelles de solidarité (APA, PCH, RSA).

    Le choix effectué par la plus haute juridiction administrative de notre pays confirme le sérieux et la validité des arguments développés par une majorité de départements sur ce dossier depuis plusieurs mois.

    En effet, en diminuant sans cesse sa part dans le financement de ces trois allocations de solidarité, le gouvernement étrangle financièrement les conseils généraux, comme l'ont souligné à maintes reprises de nombreux rapports du Parlement, de l'ADF et des agences….

    C'est la raison pour laquelle une cinquantaine de départements ont fait le choix de demander aux membres du Conseil constitutionnel de se prononcer sur la remise en cause du principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales et en particulier des départements.

    Le Conseil constitutionnel a désormais trois mois pour se prononcer sur ces QPC.

    Consulter les décisions du Conseil d'Etat  (cliquer sur le lien):
    QPC sur le financement de l'APA
    QPC sur le financement du RMI et RSA
    QPC sur le financement de la PCH

     

    _____

    (1) Ne cherchez pas la Côte-d'Or, vous ne la trouveriez pas. Il s'agit de la Seine-Saint-Denis, Hérault, Côtes-d'Armor, Territoire-de-Belfort, Alpes-de-Haute-Provence, Puy-de-Dôme, Meurthe-et-Moselle, Gironde, Pas-de-Calais, Val-de-Marne Vaucluse, Allier, Saône-et-Loire, Haute-Vienne, Doubs, Ille-et-Vilaine, Essonne, Seine-et-Marne, Gard, Isère, Deux-Sèvres, Eure, Pyrénées-Orientales, Dordogne, Oise, Nord, Aisne, etc.


  • Samedi 2 avril : journée mondiale de l’autisme

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    affiche2avril2011.jpgLa Journée mondiale de sensibilisation à l’Autisme aura lieu ce samedi 2 avril dans le monde entier.

    A cette occasion, l’association Respir Bourgogne – association de services aux familles d’autistes – présente l’exposition « Visions urbaines » à Gevrey-Chambertin (21), une expo photos réalisée par deux artistes, dont l’un « vit avec l’autisme ».

    Lire la suite

  • Associations : pour une nouvelle gouvernance

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    Pour la 4eme fois, les élus du groupe des Forces de Progrès ont rencontré fin décembre les responsables associatifs des structures associatives intervenant dans le domaine social. Une trentaine d'entre elles ont répondu présentes à l'invitation, réprésentant au total plus de 4000 emplois salariés dans notre département.
     
     Cette réunion a été l'occasion de leur présenter une autre façon de faire son travail d'élu local :
    - elles seront toutes reçues au moins une fois par an par les élus des commissions compétentes du Conseil général pour présenter leurs demandes directement.
    - pour les plus grandes d'entres elles, celles qui gèrent des emplois par centaine, cette rencontre sera doublée d'une autre pour suivre l'évolution du bilan de leurs actions ;
    - un dialogue permanent sera instauré et leur expertise pourra être sollicitée sur les questions qui se posent dans leurs domaines d'intervention.  Car à nos yeux, les associations sont et seront des partenaires et pas des prestataires. Nous le ferons donc sans chercher à dresser des associations les unes contre les autres par une mise en concurrence déguisée.
     
    Ces trois idées simples sont résumées dans la formule "La Côte d'Or Ensemble". Elles constituent l'architecture d'une nouvelle gouvernance avec les associations en Côte d'Or. C'est ensemble que la Côte d'Or ira plus loin.
     

  • Session budgétaire : tristes bilans

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    Session de Decembre 2010

    Mon intervention en discussion générale lors de l'ouverture de la session consacrée au Budget primitif 2011 de la Côte d'Or: 


    Monsieur le Président, chers collègues,

    Aujourd’hui s’ouvre une session importante, la derniere avant le renouvellement prévu. Notre intention est de défendre nos points de vue, nos différences, et nos divergences dans la clarté non feinte.

    Le débat de ce matin s’inscrit dans la continuité de la session de novembre dernier sur les orientations budgétaires. Il confirme nos craintes et nos inquiétudes.

    Pour aller à l’essentiel, je voudrais aborder quelques points.

    La situation financiere du département de la Côte d’Or, comme tous les départements, se dégrade.

    On y constate une augmentation continue des trois prestations de solidarité à la personne, en hausse de 8,1 % par rapport au BP 2010, et qui laissent une charge nette de pres de 40 millions d’euros. A notre sens, elles relèvent de la solidarité nationale et nous avons saisi le Premier ministre afin d’obtenir une juste compensation financiere.  Plusieurs fois, nous avons sollicité et vous n’avez pas voulu ou pas pu pour des raisons de solidarité politique.

    Devant ce constat de carence, nous avons pris nos responsabilités. J’ai d’ailleurs le sentiment que finalement nous vous venons en aide sur ce dossier.

    Notre capacité d’investissement est mesurée par la marge nette (apres déduction des remboursements du capital des emprunts) qui était de 12,4 Millions d’euros prévisionnels, et qui est remontée à 17 millions, soit 3 % du budget, et qui reste tres faible.

    Cette embellie –divine surprise- s’explique par une remontée des droits de mutations d’environ 20 Millions d’euros, düe au dynamisme de la construction sur le Grand Dijon. Mais j’ai plusieurs interrogations :

    - est-ce la conséquence d’une reprise de la spéculation immobilière ?

    - ou est-ce la conséquence de la disparition annoncée en 2011 de dispositifs fiscaux (loi Cellier, prêt à taux Zéro, pass foncier, déductions fiscales pour travaux énergétiques,..) qui conduisent les investisseurs à accélérer leurs investissements pour en bénéficier avant le 31 décembre 2010 ?

    - est-ce la conséquence de la faiblesse des taux bancaires ?

    A ce jour, nous ne savons donc pas si nous constaterons le même dynamisme en 2011. Et cette incertitude augmente la fragilité de la situation. L’équilibre du BP 2011 est basé sur des recettes erratiques et aléatoires.

    Du côté des recettes fiscales, suite à cette détestable réforme des collectivités, et notamment des finances locales, nous perdons en autonomie fiscale. Il ne nous restera plus qu’à fixer le taux de la taxe sur le foncier bâti, donc nous n’aurons plus de marge de manoeuvre tres significative.

    La section d’investissement dans son intégralité est en réalité financée par un recours tres important à l’emprunt :

                    75,3 Millions au budget principal

                    3,3 Millions dans les 2 budgets annexes.

    Soit 78,6 Millions d’emprunt prévu en 2011 apres 80 M en 2010 déjà.

     

    L’encours de la dette de notre département était de

    118,2 millions en 2007,

    268,2 millions en 2010, soit + 150 %

    Il sera de 346,8 millions en 2011, soit + 228,6 millions en volume et + 193 % en valeur.

    Cette évolution traduit une véritable fuite en avant . Car augmenter l’emprunt aussi fortemet, c’est augmenter les charges et diminuer notre marge de manoeuvre. C’est entrer dans un cycle infernal.

    Le stock des engagements à financer dans les 5 prochaines années est de 164,9 millions. Nous ne pourrons pas financer un tel montant par l’emprunt seulement, sinon dans 5 ans nous aurons 600 millions de dettes. C’est inconcevable.

    Je pose la question sans esprit polémique : comment pourrons-nous financer ces engagements ? Les engagements pris seront ils tenus ? Comment ? Quand nous avons voté certains grands équipements, il n’y avait pas les prestations à la personne,  la suppression de la TP,… La situation a changé depuis ces engagements.

    Pour terminer, je voudrais aborder la politique sociale, au coeur de nos compétences, et en particulier les 2 Contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens  (CPOM) proposés à notre examen aujourd’hui avec 2 associations partenaires historiques du Conseil général.

    Ce sont des contrats léonins. Et, je le répète, nous ne les approuverons pas parce qu’ils expriment des choix politiques que nous ne partageons pas. Leurs conséquences nous inquiètent :

    - la suppression de places d’hébergement collectif pour les mineurs protégés, 36 au total, nous inquiète. En Côte d’Or, vous constatez qu’il y a trop de placements d’enfants en établissement de protection. Et la conclusion que vous en tirez c’est de supprimer des places d’accueil… Mais ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on soigne les symptomes . Que va t  il se passer s’il n’y a plus assez de places et autant de placements judiciaires ? Avec quels moyens ? Ceux du département ? Quels sont les besoins ?

    - Le gel des moyens financiers prévus sur 5 ans nous inquiètent. Avec autant, il faudra faire face à des masses salariales et à des frais de fonctionnement des établissements. Cela est impossible sans mettre en péril et l’emploi et la qualité du service.

    - Je vous repose une nouvelle fois cette question à laquelle je n’ai pas eu de réponse claire. Quelle politique de prévention spécialisée voulez vous ?  Avec quels moyens ? Quels objectifs ? J’espère avoir enfin une réponse.

    Avec cette session, nous sommes à l’heure du bilan. En 3 ans, vous avez réussi le tour de force de décourager les propres agents du département qui interviennent dans le champ social et qui ne comprennent plus le sens de leur mission ;

    Et vous avez réussi aussi à perdre la confiance des associations et des fédérations partenaires historiques du Conseil général.  Ce qui ne s’était jamais produit.

    Ce sont là de tristes bilans.