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Sessions - Page 4

  • La mémoire trop courte du Président du Conseil général

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    En ce qui concerne les allusions que vous avez faites sur la politique nationale, Monsieur le Président, vous avez la mémoire très courte quand même. En parlant de l’Education nationale pour un ministre qui a soutenu un gouvernement qui supprimé 80 000 postes dans l’Education nationale, critiquer ce qui se fait aujourd’hui me semble quand même assez fort de café.

    Vous notez l’insuffisance des nouveaux moyens accordés à la Bourgogne. Je vous rappelle Monsieur le Président, que la répartition de ces postes relève de la seule responsabilité du Recteur. Et je trouve effectivement cette répartition proprement scandaleuse. Et vous n’êtes pas aller au bout de l’information car dans les 3 postes accordés à la Côte-d’Or, il y en a un dans un endroit où il y a une pression très forte, dans la commune de Salives. Je n’en dirai pas plus, mais je vois là de la part du Recteur une provocation intolérable, et je pèse mes mots et j’espère bien que c’est une des dernières de ses provocations. Vous avez oublié de parler des moyens provisoires, Monsieur le Président, qui ont été alloués dans un certain nombre d’établissements. Et qu’en 3 semaines, on ait pu créer 1000 postes aussi rapidement, après les 80 000 supprimés, je crois que vous auriez pu choisir un autre thème.

    Je me réjouis effectivement de l’annonce de l’abolition du conseiller territorial, cet être hybride. Je me réjouis effectivement de l’annonce de l’acte 3 de la décentralisation. En ce qui les transferts de compétence non compensés, vous parlez effectivement en orfèvre, ça va être dur de faire plus mal. Quant à la présence territoriale et la disparition des services publics en milieu rural, ils ont déjà disparu, on ne va pas pouvoir en enlever, ils n’existent plus. Et puis la représentation, Monsieur le Président, un conseiller général élu avec  432 voix, d’autres avec 20 000 voix, ça ne peut plus fonctionner dans un système démocratique. Donc je souhaite qu’effectivement il y ait un nouveau système, un nouveau mode d’élection qui soit un peu plus égalitaire, plus équitable en tous les cas et plus démocratique.

  • Bienvenue à Céline Maglica et bravo à Laurent Grandguillaume

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    Monsieur le Président, mes chers collègues,

    Bien entendu je me réjouis pour diverses raisons de l’arrivée de notre nouvelle collègue qui va apporter, y compris dans notre groupe, un regard nouveau.

    Et je voudrais aussi saluer la brillante élection de Laurent Grandguillaume à l’Assemblée nationale qui, de façon exemplaire effectivement, a choisi de respecter son engagement de ne pas pratiquer le cumul des mandats. Bel exemple qui pourrait être suivi ici et ailleurs. Et d’ailleurs, j’espère qu’une nouvelle loi viendra bientôt réglementer de façon plus stricte cet aspect.

    Une petite disgression, monsieur le Président, vous avez regardé les groupes du Conseil général. Je pense que vous n’omettrez pas de regarder les groupes de l’Assemblée nationale au niveau de la représentation féminine.

    En ce qui me concerne, je voudrais vous adresser mes félicitations toutes républicaines pour votre réélection à l’Assemblée nationale. J’ai d’ailleurs le sentiment, voyez vous, que le Président du Conseil général vous a un petit peu aidé dans cette réélection. Je ne vous cache pas que j’aurai préféré, tant qu’à faire avoir un président du Conseil général à plein temps, qui consacre tout son temps, toute son énergie au département de la Côte-d’Or et au département tout entier.

    Apres cette longue séquence électorale, je souhaiterai que l’équité soit la règle dans notre département : équité totale entre les territoires, équité dans le traitement des dossiers, dans leur rapidité, bref que tout soit pris déjà dans l’intérêt général. J’allais dire, Monsieur le Président, que je souhaiterai que vous soyez un Président normal !

  • Session du 6 juillet : les interventions en discussion générale

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    Retrouvez ci-dessous les interventions lors de la discussion générale au matin de la session du 6 juillet 2012 marquée notamment par l'installation de Céline Maglica en remplacement de Laurent Grandguillaume.
     

  • Session du 25 mai : les videos

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    Retrouvez ici les interventions faites lors de la session du 25 mai dernier : en discussion générale, les ressources humaines, le TAE de Breteniere, le schéma de développement durable, ou l'aménagement du site des sources de la Seine.
    Mais aussi sur un sujet qui nous a beaucoup occupé : celui de la dette départementale, passée de 137 euros par habitant en 2005 à 317 euros en 2008 puis à 587 euros par habitants au 31 décembre 2011.
     

  • Session du 30 mars : les vidéos

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    Vous pouvez retrouver toutes les interventions faites lors de la séance du 30 mars dernier ci-dessous ou vous rendre sur le site du groupe à l'adresse www.forcesdeprogres.net


  • Les vidéos de la session de février en ligne

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    Vous pouvez retrouver toutes les interventions faites lors de la séance du 3 février dernier ci-dessous ou vous rendre sur le site du groupe à l'adresse www.forcesdeprogres.net

     

  • A J-79, une session extra-ordinaire...

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    Extraordinaire, la session de ce jour l'était bien parce qu'elle a été convoquée en dehors du calendrier prévisionnel. Mais à part cet agenda extra-ordinaire, les dossiers inscrits à son ordre du jour n'ont pas manqué de susciter principalement l'incompréhension.


    Dans l'ordre chronologique de leur examen, il y eut d'abord la révision du schéma départemental d'élimination des déchets ménagers. Et une explication tout sauf convaincante du Président sur les motifs de l'urgence à passer ce dossier, comme l'a indiqué Patrick Molinoz au cours de son intervention. Il suffit de se reporter aux termes mêmes de la délibération qui était soumise au vote. "La planification en matière de déchets a connu de nombreuses évolutions de la réglementation ces derniers temps (Loi Grenelle 1 et 2)" (...) Le dernier décret paru en juillet 2011 "a pour conséquence une modification des PEDMA en Plans de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux, ce qui impliquerait pour le Conseil Général de la Côte-d'Or de modifier le projet de plan dans sa configuration actuelle et remettrait en cause les trois années de travail de la Commission Consultative." (...) "Cependant, ces nouvelles dispositions ne s’appliquent pas aux projets de plan pour lesquels la Commission Consultative a rendu son avis avant le 1er septembre 2011 et qui sont adoptées un an au plus tard après la parution du décret." Et de là il est proposé d'adopter la révision du plan dans une session extraordinaire afin de lancer l'enquête publique dans les délais pour une approbation ensuite. Autrement dit, plus succinctement, il était proposé de contourner d'urgence Grenelle 2 !! Mais quel était donc le risque ? Où était l'enjeu de la nouvelle donne ? Aucune réponse du président de l'executif sur ce point. Une loi que pourtant les parlementaires UMP et NC présents dans la salle avaient votée... Première incompréhension. Le groupe s'est donc abstenu devant une telle incohérence, considérant qu'il ne peut y avoir de consensus sur des manoeuvres inexpliquées.

    La délibération sur le protocole d'intention de financement de la branche EST de la LGV a fait consensus, elle, pour des motifs bien différents. De fait, elle constitue un monument, bien inutile, d'hypocrisie. Petit retour en arrière : les assemblées délibérantes de la Région Bourgogne et du Grand Dijon ont approuvé ce protocole. Et le 18 janvier dernier, Francois Patriat, président de la Région, et Didier Martin, représentant François Rebsamen, ont signé ce protocole avec le Ministre des Transports à Paris. Dans ces deux assemblées, il ne portait que sur le financement de la branche EST. On sait faire clairement, avec méthode, en distinguant les points les uns des autres et en respectant les étapes. Puis, le 3 février, au Conseil général, le rapport portant sur le même protocole évoque la branche EST, mais aussi la branche OUEST... Et comme cela ne devait pas suffire, la branche SUD encore ! Bref, on élargit, on mélange, on confond, on ratisse large, et apres on peut s'attendre à de belles déclarations fumeuses du Président sur l'un des trois sujets au choix. Déclarations d'autant plus fumeuses que, comme c'est à craindre, l'état des finances du département permettra de ... ne rien faire nulle part. 

    Nouvelle incompréhension : le plan de déplacement urbain au sein du Grand Dijon. Un document sur lequel le Conseil général exprime un avis. Mais quel avis ! Sachant que, pour l'élaboration de ce document, pas une réunion technique ou du comité de pilotage n'a été fermée au Conseil général comme l'ont évoqué Jean ESMONIN et Alain MILLOT au cours de leurs interventions.

    Sachant que toutes les observations faites ont trouvé une traduction concrète et les discussions sont encore ouvertes, il était surprenant de ne rien lire de très positif sur ce travail commun... Sauf à trouver l'explication dans une crispation de certains membres de la majorité UMP-NC qui relevent plus de la politique municipale que de la politique départementale et dans la tribune d'expression politicienne sur un sujet majeur provoquée à cette occasion : réclamer de faire plus de places et de facilités à la circulation des automobiles alors que la situation environnementale doit plutôt conduire à développer les transports alternatifs, en commun mais aussi piétons ou cyclistes... Et alors que les experts invitent les responsables à maitriser au plus près les flux... C'était non seulement faire preuve d'une démagogie certaine, mais d'une méconnaissance des réalités et d'un mépris pour les premiers concernés, les habitants de la ville eux-mêmes. Rien d'étonnant de la part d'élus qui ont aussi dénoncé le "bétonnage" de Dijon pour refuser les nouveaux logements, notamment sociaux. Pour notre part, nous voulons et des logements, et le respect pour ceux qui y vivront ou y vivent déjà. Et nous sommes opposés à cette lecture politicienne d'une compétence majeure du département : les transports intradépartementaux, qui mériteraient mieux que ce traitement. Comme je l'ai rappelé, 1,50 € pour faire Chatillon/Dijon, c'est bien, mais 1,50 € pour faire Gevrey/Marsannay, c'est trop cher. Et c'est bien la droite départementale qui a refusé de moduler le tarif unique et refusé de créer un tarif réduit pour les courtes distances péri-urbaines ou pour certaines catégories d'usager comme les chômeurs, ou les personnes handicapées ... 

    Ces trois dossiers étaient donc bien placés sous le même signe de l'incohérence et de la manoeuvre. Somme toute, une session bien ordinaire pour qui suit les débats au sein du Conseil général de la Côte-d'Or. Avec son habituelle opération de pure communication : un compte à rebours avait été installé face aux Conseillers généraux réglé à -52 jours avant l'ouverture du Muséo-Parc d'Alésia, faisant référence à l'année de la bataille.

    En ce 3 février, nous étions en réalité à -79 jours d'une autre défaite peut-être, espérons-le. 


    Carte scolaire 2012. Laurent GRANDGUILLAUME, qui a participé ce matin à une réunion avec l'Inspectrice d'Académie en fin de matinée, a présenté, au nom du groupe des Forces de Progres le voeu portant sur la carte scolaire 2012 et contre les suppressions de postes dans l'Education nationale.  Cliquer ici pour en prendre connaissance.

    Grand froid. Je suis intervenu pour relever les incohérences des décisions administratives. Alors que le préfet active le niveau 3 du plan "grand froid", qui déclenche l'ouverture 24h/24 des centres d'hébergement, c'est le même préfet qui poursuit devant les tribunaux des demandeurs d'asile à la rue qui squattent un batiment vide, alors qu'il a l'obligation de les loger... et obtient leur expulsion ... à la rue ! 

    Collèges. Le Président du Conseil général a été questionné une nouvelle fois sur la suite qu'il compte donner à l'appel d'offres à relancer pour la reconstruction du collège La Champagne à Brochon. Réponse du même Président : "on avance résolument".

    Saint Vincent. Il a beaucoup été question de la fête de la Saint Vincent. Alain MILLOT a rappelé qu'à l'occasion de cette grande fête populaire, le week-end dernier, des dizaines de milliers de personnes avaient été accueillies à Dijon pour la 1ere fois. Une première que connaitra Chatillon-sur-Seine l'année prochaine. L'occasion de souligner l'effet fédérateur d'une telle réunion partout où elle est organisée. Un effet qui semble, à en lire la presse, bien nécessaire et qui sera utile (peut être pas à tous les habitants du Châtillonnais, mais sûrement à certains de leurs conseillers généraux).

    Fiscalité des entreprises. Les impôts locaux payés par un industriel local n'est pas un sujet habituel. Mais devant le refus de la droite départementale de voter le voeu présenté par Pierre POILLOT (voir ici), il a apporté aujourd'hui des informations plus claires que celles communiquées par le Président du Conseil général à tous les conseillers municipaux des communes du canton de Liernais. Voir le tableau ci-dessous transmis en session au Président du Conseil général ... pour sa bonne information.

    Année Taxes foncières Taxe professionnelle CFE+CVAE Total payé Evolution/2008
    2008 28178 232754   260932  
    2009 83918 409513   493431 +89%
    2010 113708   318594 432302 +66%
    2011 177968   325933 503901 +93%



  • Voeux 2012 à l'APF : l'année commence mal !

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    Ce midi, j'ai participé avec Alain MILLOT et Laurent GRANDGUILLAUME, à la cérémonie des voeux de la délégation départementale de la Côte-d'Or de l'Association des Paralysés de France, à l'invitation de Christian Dumont, son représentant.

    A cette occasion, j'ai fermement condamné la décision de la majorité départementale UMP-NC de couper le financement versé à l'APF pour son service social.

    Pour mémoire, l'APF salariait depuis 1942 une assistante sociale qui se rendait au domicile des personnes handicapées, pour y réaliser des diagnostics , ou les orienter dans les différentes démarches.

    L'internalisation revendiquée par le Ministre-Président du Conseil général lors de la dernière session n'est pas la bonne solution. Commencer par respecter ses partenaires historiques et leurs expertises apporterait sans doute plus à l'amélioration recherchée. Quant au montant des économies faites (46 000 €), il aurait pu et aurait dû être trouvé dans d'autres dépenses, comme nous l'avions proposé à la session de décembre !

     

    Voir le reportage de la rédaction de France 3 Bourgogne

  • Session budgétaire : toutes les vidéos en ligne

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  • Budget primitif 2012 : un budget d'austérité et de récession !

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    Session budgétaire de décembre 2011

     

    Retrouver ci dessous mon intervention en discussion générale lors de l'ouverture de la session budgétaire de décembre 2011 consacrée à l'examen du budget primitif 2012.

     


    Jean-Claude ROBERT - Intervention sur Budget... par ForcesdeProgres