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Le blog de Jean-Claude Robert - Page 34

  • Réforme de la TP : une simulation en ligne

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    siteinternetsimulation.jpgLe ministere de l'Economie vient de mettre en ligne une simulation des effets de la réforme fiscale pour 2011 accessible sur son site internet.

    Vous y trouverez notamment les informations concernant la Bourgogne, le département de la Côte d'Or, les communes du département et les intercommunalités. "Ces simulations ont été conçues à partir des données déclaratives des entreprises, disponibles en date du 1er janvier 2010 et des valeurs locatives 2008. Ces simulations, encore provisoires, sont fournies à titre purement indicatif et sont susceptibles d'être révisées", est-il précisé.

    Voici par exemple les données pour les EPCI de la Côte d'Or (en euros).

    EPCI Ressources actuelles Ressources fiscales après réforme Ressources après réforme
    CC AUXONNE-VAL DE SAONE 536 124 588 258 536 124
    CA BEAUNE CHAGNY NOLAY 11 028 731 12 832 673 11 028 731
    CC CANTON DE PONTAILLER 139 025 198 032 139 025
    CC CANTON DE SELONGEY 50 518 59 091 50 518
    CC CANTON DE VITTEAUX 211 571 265 245 211 571
    CC DE GEVREY-CHAMBERTIN 1 656 037 2 232 164 1 656 037
    CC DE LA PLAINE DIJONNAISE 1 048 280 1 185 763 1 048 280
    CC DE LA VALLEE DE L'OUCHE 538 028 917 583 538 028
    CC DE LIERNAIS 297 823 331 464 297 823
    CC DE SAULIEU 150 412 190 616 150 412
    CC DES VALLEES DE TILLE ET IGNON 711 914 842 506 711 914
    CC DU CANTON DE BLIGNY/OUCHE 161 620 228 380 161 620
    CC DU MIREBELLOIS 906 691 1 060 290 906 691
    CC DU MONTBARDOIS 421 426 408 209 421 426
    CC DU PAYS CHATILLONNAIS 787 339 1 077 873 787 339
    CC DU PAYS D ALESIA ET DE LA SEINE 462 397 473 117 462 397
    CC DU PAYS D'ARNAY 344 031 365 445 344 031
    CC DU PAYS DE NUITS ST GEORGES 3 017 363 3 228 796 3 017 363
    CC DU SUD DIJONNAIS 324 460 863 304 324 460
    CC DU VAL DE NORGE 311 832 1 118 706 311 832
    CC DU VAL DE VINGEANNE 176 022 222 687 176 022
    CC FORETS, LAVIERES ET SUZON 14 779 32 085 14 779
    CC LA BUTTE DE THIL 109 215 182 706 109 215
    CA GRAND DIJON 72 908 822 64 041 055 72 908 822
    CC L'AUXOIS-SUD 472 548 567 129 472 548
    CC PAYS DE SAINT-SEINE 263 054 361 082 263 054
    CC PLAINE DES TILLES 446 303 1 143 605 446 303
    CC SINEMURIEN 246 810 301 358 246 810
    CC SOMBERNONNAIS 263 516 322 458 263 516
    CC VAL SAONE-ST-J-DE-LOSNE-SEURRE 1 092 649 2 258 818 1 092 649

     

    Cliquer ici pour accéder aux simulations complètes pour la Côte d'Or (fichier excel téléchargeable sur le site du ministère de l'Economie).

  • Exploitation des routes : le Président décide de passer au vert

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    2010 sera-t-elle l'année des changements ? Pour le président de l'exécutif départemental peut-être, qui vient d'annoncer en catimini aux élus de son canton qu'il avait pris une grande décision : changer la couleur des véhicules d'exploitation des routes.

    L'orange lui rappelait-il trop ses ex-amis du Modem ? Mystère. Rien à voir non plus avec les prochaines régionales nous assure-t-on dans son entourage, mais avec la décentralisation... La couleur orange rappelle trop l'ex-DDE, ex-service étatique, qui, comme tous les services de l'Etat, peut mesurer la douce tendresse que les libéraux leur portent.

    En cherchant une couleur qui identifierait le Conseil général, le président a donc décidé de passer au vert. Rien de plus normal selon le code de la Route quand on est au volant, vous me direz et c'est exact : pas de quoi en faire un plat donc.  Mais se mettre ainsi au vert aurait pu nous conduire à des véhicules plus écolos. Que nenni. Ce sera seulement la couleur qui changera. Pas les autres caractéristiques des véhicules. Ni du bitume d'ailleurs, qui, s'il était blanc, réfléchirait le rayonnement solaire plus que le noir.

    En ces temps financièrement difficiles pour le département, le président n'a pas voulu avoir la main lourde. La nouvelle couleur apparaitra donc au fur et à mesure des remplacements. Compte-tenu du nombre total de véhicules, et du nombre de véhicules remplacés chaque année, l'opération pourrait prendre entre 15 et 20 ans selon les services du Conseil général concernés. 15 à 20 ans pendant lesquels, vous croiserez ou des camions verts, ou des camions oranges, ou des verts et des oranges ensemble, voire des oranges et des verts... Hum... C'est peut-être là la plus grande faiblesse de la décision présidentielle : un changement qui dure, qui dure, qui dure, dure, qui n'en finit pas de durer, est-ce encore un changement ?

     

  • Protection de l'enfance : l'Etat rappelé à son devoir

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    Le Conseil d'Etat vient de donner raison aux présidents de départements (*) qui réclamaient de l'Etat le respect de son devoir, et la publication, attendue depuis mars 2007, du décret créant le fonds national de financement de la protection de l'enfance, soit environ 30 millions d'euros de recettes pour les départements.

    Ce fonds avait été voulu et créé par le législateur, dans l'article 27 de la loi 2007-293 du 5 mars 2007 portant réforme de la protection de l'enfance. Les nouvelles dispositions ont en effet transféré la compétence intégrale de la protection sociale et de l'aide sociale à l'enfance aux départements en France. Et ce transfert a généré un coût financier que le fonds national de financement devait partiellement couvrir.

    Or jusqu'à ce jour, le gouvernement refusait de publier le décret de création de ce fonds. Suite aux recours engagés, le Conseil d'Etat vient donc de donner 4 mois à l'Etat pour publier ce décret et répartir les 30 millions prévus entre les départements.

    _________
    (*) Il s'agit des départements de Seine-Saint-Denis, Saône-et-Loire, Alpes de Haute-Provence , mais aussi Val-de-Marne, Charente, Haute-Garonne qui avaient demandé au Ministre des Affaires sociales ou au Premier ministre de bien vouloir remédier à cette carence. En septembre, le Président de l’ADF, avait, à son tour, écrit au Premier ministre pour demander la mise en oeuvre du fonds.


    Retrouver ici le voeu déposé par le Groupe des Forces de Progrès lors de la session budgétaire à ce sujet.

  • Budget 2010 de la Côte d’Or: Le bouclier social vole en éclat

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Augmentation des charges, pertes de recettes dynamiques, la situation financière du département se dégrade. Et pour faire face, la majorité de droite a répondu par la fiscalité sur les ménages et par le recours massif à l'emprunt ... en oubliant que les emprunts d'aujourd'hui seront les impôts de demain... Alors que demain, il n'y aura plus autant d'impôts dynamiques !

    Dans le Budget Primitif 2010, les principales économies portent sur les routes, les collèges et surtout la solidarité. Pour les routes, l'entretien baisse de 20%. Pour les collèges, les crédits passent de 9 millions en 2009 à 1 million en 2010 !!! Les entreprises du BTP apprécieront également. Mais ce sont surtout les actions sociales qui trinquent.

    Apres avoir attaqué les fédérations d'éducation populaire, la majorité de droite s'en prend désormais aux grandes associations partenaires du département. Alors que le gouvernement lui-même valorise la vie associative dans l'économie sociale, ici, la majorité l'ignore. Conséquences : les établissements devront se serrer la ceinture ; la prévention est laminée ; l'insertion, notamment par l'économie, est menacée ; les crèches sont abandonnées ; les correspondants de nuits évaporés. Tous les dispositifs qui viennent soutenir les familles en difficulté sont diminués.

    D'autres mesures seront donc nécessaires pour redresser les finances départementales. Pourrons-nous continuer à financer les opérations que l'Etat commande mais ne paye pas ?

    Pour la LGV (33 millions), le tracé de la branche sud effleure à peine le territoire départemental, juste de quoi couper la forêt d'Auxonne en deux, et sacrifier les communes de Billey et Flammerans.

    Pour la LINO, la facture est de 40 M pour une simple 2 voies. Qu'est ce que ce serait pour 4 voies ? Pour l'aéroport, 7,5 millions d'ici 2011 pour une piste gros porteurs alors qu'aucun engagement n'est signé pour l'utilisation de cette piste ! La sagesse serait, au minimum, de différer. Dans le dossier des transferts, il serait temps enfin d'agir pour demander de l'Etat le respect de ses engagements.

    A nos yeux, le département doit être plus que jamais le bouclier social pour les populations les plus touchées par la crise et par les difficultés. Nous sommes pour un bouclier social efficace, protecteur et solidaire. La droite départementale est pour le bouclier fiscal. C'est toute la différence.

  • Contrats Ambitions Côte d’Or : des chèques sans provision ?

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    Session budgétaire de décembre 2009

    A quels territoires profite la « politique différenciée » des Contrats Ambitions Côte d'Or ? Aux plus fragiles ? Aux plus faibles ? Aux plus menacés ?  Difficile de répondre.

    Ratio par habitant :
    471 €/hab pour le pays Chatillonnais,
    457 €/hab pour la CA de Beaune-Chagny-Nolay, 
    238 €/hab pour Nuits St Georges
    465 €/hab pour la vallée de l'Ouche,
    364 €/hab pour le canton de Liernais,
    382 €/hab pour St Seine et les Fôrets, Lavières et Suzon,
    219 €/hab pour la CA du Grand Dijon.

    Nous nous interrogeons aussi sur le financement de ces contrats et les possibilités du département.
    Ce sont en effet 102 millions d'euros qui ont été signés au total à ce jour...

  • Le labo départemental dans la tourmente !

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Le laboratoire départemental est un service public précieux, qui réalise notamment les analyses d'eau dans toutes les communes de la Côte d'Or. Tous les départements n'en ont pas, mais son activité est aujourd'hui menacée en Côte d'Or. Bien qu'il ait répondu à l'appel d'offres lancé par l'Etat pour les analyses d'eau en Côte d'Or, sa candidature n'a pas été retenue. Pire : c'est un laboratoire privé lyonnais qui l'a été... Un recours au Tribunal administratif a été intenté par le Conseil général, que nous soutenons...  Voilà où mènent le libéralisme et la mise en concurrence des services publics.

  • Routes départementales : la prévention sacrifiée

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    Session budgétaire de décembre 2009

    La politique relative à la voirie départementale a fait l'objet d'une inscription totale de crédits de 39,677 M€ pour 2010 à comparer aux 45,224 M€ qui avaient été inscrits au BP 2009.

    Soit une baisse de 12,27 %, précisément de 5,546 M€. Et cette réduction porte d'abord sur le programme classique d'aménagements routiers sur les RD, dont le crédit passe de 12  M€ à 7, 7 M€.

    C'est le niveau de crédit le plus bas jamais prévu par le Conseil général depuis 2001. 50 000 € seulement sont prévus au titre des petits travaux sur les Ouvrages d'Art : il y a 1630 ponts et 795 murs soit 2425 ouvrages...

    Nous n'avons pas voté ce budget, très nettement insuffisant pour maintenir en état les 5800 km de routes départementales et pour les moderniser, notamment en matière de sécurité.

    Ce budget sacrifie la prévention et accentue les difficultés des entreprises de TP.

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  • Aéroport : le manque de rigueur de la majorité

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    Session budgétaire de décembre 2009

    A une période où l'argent public se fait rare, le choix des investissements est particulièrement révélateur. C'est un vote séparé que nous avons demandé sur le budget de l'aéroport en présentant un amendement pour différer les 5 millions prévus en crédit. Résultat du vote de l'amendement : la totalité des 21 voix du groupe de gauche pour, 21 voix contre à droite, et 1 abstention.  Devant l'égalité parfaite, le Président fit personnellement la différence, en faisant jouer sa voix prépondérante, et rejeta l'amendement. Il a donc pris seul la responsabilité de réserver 5 M d'euros à des travaux dont nul, pas même lui, ne sait s'ils seront bien utiles aux Côte-d'Oriens, puisque à ce jour, aucun accord n'est signé avec une Compagnie low-cost pour l'utilisation de la nouvelle piste.

    Les difficultés financières du département sont suffisamment importantes pour faire preuve de plus de prudence et surtout plus de rigueur. On a pu constater en effet que lors de cette session, la majorité a préféré financer des investissements virtuels dans des domaines qui ne sont pas de la compétence du département en sacrifiant les investissements dans son propre patrimoine (routes, collèges,...). C'est un manque de rigueur qui portera préjudice aux capacités de financement du département, qui n'aura pas les moyens de tout financer (TGV, LINO, Aéroport...). Rappelons que l'engagement total du Conseil général d'ici 2011 dans ce dossier s'élève à 7,3 M€.

  • Budget des affaires sociales : massacre à la tronçonneuse !

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Au cœur des compétences des départements, le budget consacré aux actions sociales et à la solidarité intergénérationnelle devrait refléter un véritable engagement en direction des plus démunis. Futur « chef de file » de l'action sociale, le département aurait été mieux inspiré de construire son budget avec l'ensemble des partenaires et réaffirmer ses priorités. Au lieu de cela nous avons droit à un budget brutal, où le soutien indéfectible à l'action du gouvernement nous emmène dans le mur...

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  • La protection de l'enfance fragilisée.

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Trois vœux ont été déposés par les élus du groupe au cours de la dernière session sur ce sujet (cliquer pour y accéder).

    • Le premier demande de l'Etat le respect de son engagement et la création du fonds national de financement de la protection de l'enfance, tel que prévu par la loi du 5 mars 2007.
    • Le second demande le maintien du poste de Défenseur des Enfants.
    • Le troisième demande des moyens qui garantissent l'avenir des établissements médico-sociaux d'Aisy sous Thil et Essey Villeneuve, spécialisés dans l'accueil de jeunes déficients, et aujourd'hui menacés par la restructuration conduite par l'Etat.