Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le blog de Jean-Claude Robert - Page 49

  • CREPS : une réforme mal engagée

    Imprimer

    Dans la série l'Etat continue le grand démantèlement, les Centres Régionaux d’Education Populaire et de Sport (CREPS), développés à partir de la Libération, sont dans le collimateur de la Révision générale des politiques publiques. La nouvelle réforme initiée inquiète tout le monde, y compris Mr Sérandour, Président du Conseil National Olympique et Sportif Français et peu suspect de sympathie avec la gauche (voir le communiqué de presse commun ADF-CNOS-ARF).

    Au-delà de la méthode, désormais pratique courante, du gouvernement qui consiste à imposer des positions intenables, au-delà également de la volonté de se "débarrasser" de « charges » devenues insupportables (1) pour laisser croire que l'Etat va ainsi réduire son déficit, on peut se demander si ces missions ne servent à rien et pourquoi attend-on 2009 pour les remettre en question ? Ou alors, si elles sont si importantes, qui va les supporter à la place de l’Etat ?

     

    Les missions des CREPS actuellement

     

    Les CREPS ont pour mission :

    • L'accueil et l'accompagnement des sportifs de haut niveau ;
    • La formation aux métiers du sport (entre autre les brevets d'Etat) ;
    • La formation aux métiers socioéducatifs (animateurs, directeurs, cadres sociaux…) ;
    • La formation des bénévoles des clubs ;
    • La mutualisation des moyens humains, techniques pour la réflexion sur les pratiques sportives amateurs et professionnelles ;
    • La mutualisation des moyens humains et techniques pour la réflexion sur les formations diplômantes et qualifiantes dans les domaines du sport et de l'éducation populaire.

     

    Que veut faire le gouvernement ?

     

    L'évaluation menée met en évidence trois orientations possibles des CREPS :

    • vers des "Campus Territoriaux de l'Excellence Sportive" (CTES) ;
    • vers des Etablissements Public Nationaux ;
    • vers la suppression.

    Et pourtant l'ensemble des missions attribuées aux CREPS sont soulignées par tous les acteurs comme étant essentielles à la vie sportive, au sport de masse, de haut niveau et à la formation initiale et permanente des animateurs socioculturels et éducateurs sportifs. Alors que vont faire tous les clubs, leurs nombreux bénévoles, les acteurs de l'éducation populaire, les bénéficiaires, tous les sportifs sans formation ? Ils vont se tourner vers les collectivités territoriales, parmi lesquelles les départements, pour trouver l'aide et le soutien nécessaires à l'ensemble de ces pratiques qui sont un des piliers essentiels à la politique éducative, républicaine respectueuse de tous.

    ______________________

     

     

     

    (1) mieux vaut pour la droite un bon bouclier fiscal que de mauvais CREPS…

     

     

  • Agenda : réunion publique le 24 mars

    Imprimer

    Mardi 24 mars prochain, je participerai à une réunion publique organisée sur le thème "Agir vraiment contre la crise". C'est prévu à la salle n°2 du centre d'animation Pierre-Jacques de Fontaine-les-Dijon à 20h30.  Venez nombreux ! Sur ce thème, vous pouvez consulter le document établi par la FNESR présentant différentes initiatives prises en France par les élus socialistes et de progrès ou lire nos propositions alternatives pour la Côte d'Or et dont la presse s'est faite l'écho.

    Liens:
    Les élus socialistes agissent contre la crise : démonstration par l'exemple.

    Accéder à la tribune publiée par le Journal du Palais

     

  • Bourses : les mots et les actes…

    Imprimer

    Il y a quelque temps j'avais dénoncé (relire le billet du 25 fevrier en cliquant ici), la décision de la majorité départementale  de supprimer les bourses attribuées sur critères sociaux aux familles des lycéens du département. Cette suppression est pour le moins déplacée dans une période difficile pour tous et plus encore pour les parents dont les bourses constituent une aide précieuse en faveur des familles de notre département.

    Interpellée à plusieurs reprises, la majorité nous répond que les Lycées relèvent des compétences du Conseil Régional et que c’est donc à la Région d’assumer cette « charge ».  En réponse, le Président de la Région rappelle dans son dernier courrier, qu’une telle décision est en contradiction avec le cadre législatif, et notamment l’article L 3412-2 du code général des collectivités territoriales, qui évoque bien les bourses attribuées aux lycéens par le Département (cf le courrier de François Patriat au Président du CG21 à ce sujet).

    J’ajoute que l’action sociale est au cœur des missions des départements et qu’il n’y a donc pas lieu de prendre en otage les lycéens et leurs familles au nom d’une décision purement idéologique.

     

  • Vallourec investit en Côte d'Or

    Imprimer

    Avec Patrick Molinoz, président du Pays de l'Auxois, je me réjouis de l'annonce faite par le groupe Vallourec d'un nouvel investissement de 80 millions d'euros, notamment dans le Nord Côte d'Or à Montbard et Venarey-les Laumes : 150 emplois créés à terme ainsi qu'une nouvelle usine. Voici ci-dessous le texte de la réaction communiquée par le conseiller général de la Côte d'Or, maire de Venarey-les Laumes et également président du Pays de l'Auxois :

    "C'est une excellente nouvelle pour l'économie de la Haute Côte d'Or en général et pour l'emploi en particulier. En cette période économique difficile, c'est une véritable bouffée d'oxygène : en tant que Président du Pays Auxois Morvan je salue ce choix stratégique de l'entreprise qui témoigne de l'attractivité de notre territoire - due notamment à la gare TGV de Montbard dont le rôle clef est ainsi réaffirmé -, de l'excellence des usines Valinox et Valtimet et de la qualité des salariés sur le bassin. Les femmes et les hommes de l'Auxois peuvent être fiers de la décision du groupe Vallourec. Ces investissements sont une opportunité tant pour les villes de Montbard et Venarey-Les Laumes que pour les communautés de communes concernées qui devront pouvoir accompagner les attentes et les besoins de l'entreprise et des salariés, notamment en termes de logements et de services. Pour ma part je reste à l'écoute et à la disposition des entrepreneurs de l'Auxois et du pôle Metal Valley pour accompagner la création d'emplois sur notre territoire."

    Le sujet ne serait pas aussi grave, on pourrait conseiller à la direction d'Unilever, et singulièrement celle d'Amora Maille, d'aller prendre ses conseils auprès de sa collègue de Vallourec. Mais attention aux faux-semblants ! 

  • En visite à Bligny sur Ouche...

    Imprimer

    J'étais hier dans le Canton de Bligny sur Ouche dans le sud ouest du département, où j'ai été accueilli dans une exploitation spécialisée dans l'élevage charolais à Cussy-la-Colonne. Autour d'une côte de boeuf de la ferme, nous avons abordé toutes les difficultés de la profession et la dureté du métier avant de visiter les bâtiments où tous les animaux étaient encore présents. Un peu plus tard, c'est avec Madame Barbier, maire de Bligny sur Ouche, que nous avons abordé la situation du bureau de Poste et du tri à Bligny après la visite des locaux.

  • Calendrier brouillon, agenda brouillé?

    Imprimer


    A la lecture de la tribune publiée par le Groupe Initiatives Côte d’Or dans le numéro de février 2009, de Côte d'Or Magazine, nous pouvions comprendre que le schéma d’aménagement et de développement durable du territoire serait soumis aux conseillers généraux en session le 20 février. Dans le numéro de mars, les mêmes auteurs nous annoncent dans la même tribune que ce dossier est  repoussé au 3 avril. En séance le président annonçait  pourtant la tenue de grandes assises de l'aménagement et du développement durable pour juin 2009 quand il lançait le comité de pilotage adhoc. Comité de pilotage auquel les élus du groupe des Forces de Progrès n’ont été conviés qu’une seule fois, le 19 décembre dernier. Bref 3 dates différentes pour le même dossier... C'est cela la révision générale des politiques publiques départementales ? Attention calendrier brouillon, agenda brouillé !

  • Pour un dialogue social vivant

    Imprimer

     

    logos syndicats cg21.jpg

    Ce lundi 9 mars le groupe des Forces de Progrès a rencontré les syndicats représentants l'ensemble des salariés du Conseil Général de la Côte d'Or : l'UNSA, la CGT, la CFDT et la CFTC-FO.

    J'ai introduit cette réunion en précisant qu'elle devait permettre de poser les bases d'un travail approfondi, pour que nous puissions au cours de nos interventions en sessions plénières, mais surtout en commissions des finances, défendre au mieux l'intérêt des salariés et du département.

    Cette rencontre à laquelle participaient 18 des 21 élus du groupe et les 3 chargés d'études, a permis aux syndicats de nous faire part de leurs inquiétudes, de leur souhaits, autour de quatre axes : le dialogue social, les conditions de travail, la gestion des ressources humaines et les prestations sociales.

    En conclusion de cette matinée après un temps d'échanges fructueux, l'ensemble des élus et des syndicats ont souhaité pérenniser ces relations et se revoir régulièrement. Le dialogue social doit être une force pour le Conseil Général de la Côte d'Or. Le groupe des Forces de Progrès fera valoir dans chaque commission l'intérêt qu'il porte aux syndicats et plus largement à l'ensemble des salariés du Conseil Général de la Côte d'Or.

     

     

  • Brèves de la commission permanente

    Imprimer


    La troisieme commission permanente de l'année se tenait lundi matin au Conseil général de la Côte d'Or. En voici quelques infos en bref.

    La "com" du CG
    (eh oui encore, je suis désolé, mais c'est gros !).

    20090309 carte élus site CG21.jpg20090309 page composition CP CG21.jpg- Le rapport consacré à une nouvelle maquette du site intranet a été l'occasion de demander une simple mise à jour du site internet. Car à en croire ce que l'on peut lire sur le site institutionnel du CG21, Yves Courtot et Laurent Grandguillaume ne sont pas conseillers généraux de la Côte d'Or ni membres de la Commission permanente. Voir les photos de ces pages prises ce jour.  Notons quand même que la page consacrée à l'assemblée départementale est à jour.

    - dans la série "il est tiré plus vite que son ombre" : voté le vendredi 20 février vers midi, le plan de relance dans sa version destinée aux maires était dans les boîtes aux lettres des mairies dès le lendemain matin, samedi 21 février... Il faut en convenir : c'est très fort. Rédaction, conception, impression et distribution ont été réalisées en un temps record, en moins de 24 heures, après la décision des élus. Non seulement le cabinet, le service com, mais aussi l'imprimeur (ou l'atelier de reprographie) et la Poste ont dû travailler toute la nuit ! Les heures supplémentaires ont-elles été payées au moins ?


    Relance.
    Voilà une info qui intéressera les maires. Concernant précisément ce plan de relance reçu par les maires dans un délai record, l'exécutif du département ne s'attendait sans doute pas à cet effet d'aubaine (ce n'est pas faute de l'avoir prévenu pourtant) et plusieurs centaines de projets sont déjà arrivés (bien avant la date limite) pour solliciter les subventions à 50 % annoncées. Dur dur de faire le tri. Interrogé, le président du Conseil général précisait donc lundi matin à la fin de la réunion que les dossiers doivent comporter une délibération sollicitant le plan de relance du CG21. Ce ne serait donc pas la formule habituelle ? Réponse dans les semaines à venir. En attendant la délibération votée indique "sollicitant le concours financier du Conseil général" sans autre précision (voir la délibération ici).


    Travaux routiers.
    Alors qu'aujourd'hui le département aménage un giratoire en rase campagne à Noiron sous Gevrey, en prévision de l'implantation d'un supermarché (aujourd'hui repoussée), de tels investissements auraient été plus utiles sur un axe réellement fréquenté, par exemple à Domois. Par les temps qui courrent, on peut appeler cela du gaspillage.


    Logiciels libres.
    Saviez vous que le Conseil général est adhérent de l'association des départements usagers des logiciels libres ? Et bien pourtant, ce ne sont pas moins de 4 rapports qui étaient soumis pour une dépense totale de 150 000 euros dans l'acquisition de 4 logiciels. A chaque fois notre groupe s'est abstenu sur ces rapports dans l'attente de la présentation des explications précises demandées sur cette question. "D'ici trois mois" selon le Président.

  • Propositions Balladur : les réactions

    Imprimer

    Depuis la remise au Président de la République des propositions du Comité Balladur, les réactions se multiplient pour contester la pertinence et l'opportunité de la réforme. A lire... Personnellement, comme je l'écrivais déjà le 6 décembre dernier, je reste attaché au département (voir le billet du 6 décembre).

    Accéder au communiqué de presse du Président de l'Assemblée des Départements de France.
    Accéder au communiqué de presse du Groupe Socialiste au Sénat.

     

  • Comment ne pas répondre à la question ? Leçon n°1

    Imprimer

     

    Sauvons%20l%5C%27%C3%A9cole%20publique.jpg

    En date du 23 décembre 2008, à l'unanimité, l'assemblée départementale votait un vœu concernant le désengagement de l'Etat des associations complémentaires de l'école.

    La réponse du ministre ne me satisfait pas et démontre que ce gouvernement aime à pratiquer la langue de bois.
    Il écrit en réponse au Président du Département que les financements vont passer cette année à 114 M€, en progression de 50%. Dire cela c'est mentir car c’est omettre la réalité qui, comme pour la décentralisation, est en décalage avec ces propos.
    Oui la subvention est en augmentation, mais pour venir en complément de la suppression des postes d'enseignants mis à disposition de ces associations. Et bien évidemment, la différence entre la compensation financière versée par l'Etat et le coût nouveau à supporter par ces structures, est financièrement intenable. Alors ces mouvements vont se retourner vers les collectivités locales qui, parce qu'elles reconnaissent le rôle fondamental des associations complémentaires de l'école, vont tout faire pour sauvegarder un service d'utilité publique.
    Je m'élève contre un nouveau désengagement des missions premières de l'Etat en direction de ces associations et par conséquence en direction de l'ensemble des publics bénéficiant de leurs actions au quotidien. Je dénonce un projet politique profondément tourné vers l'élitisme et qui fait fi de la volonté de construire une école de la réussite de tous, respectueuse des enfants, des parents et des enseignants.

    Accéder au voeu adopté à l'unanimité le 15 décembre 2008.

    Accéder à la réponse du Ministre.

    Accéder au voeu déposé lors de la session du 20 février 2009.