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Conseil départemental de la Côte d'Or - Page 8

  • Bienvenue à Céline Maglica et bravo à Laurent Grandguillaume

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    Monsieur le Président, mes chers collègues,

    Bien entendu je me réjouis pour diverses raisons de l’arrivée de notre nouvelle collègue qui va apporter, y compris dans notre groupe, un regard nouveau.

    Et je voudrais aussi saluer la brillante élection de Laurent Grandguillaume à l’Assemblée nationale qui, de façon exemplaire effectivement, a choisi de respecter son engagement de ne pas pratiquer le cumul des mandats. Bel exemple qui pourrait être suivi ici et ailleurs. Et d’ailleurs, j’espère qu’une nouvelle loi viendra bientôt réglementer de façon plus stricte cet aspect.

    Une petite disgression, monsieur le Président, vous avez regardé les groupes du Conseil général. Je pense que vous n’omettrez pas de regarder les groupes de l’Assemblée nationale au niveau de la représentation féminine.

    En ce qui me concerne, je voudrais vous adresser mes félicitations toutes républicaines pour votre réélection à l’Assemblée nationale. J’ai d’ailleurs le sentiment, voyez vous, que le Président du Conseil général vous a un petit peu aidé dans cette réélection. Je ne vous cache pas que j’aurai préféré, tant qu’à faire avoir un président du Conseil général à plein temps, qui consacre tout son temps, toute son énergie au département de la Côte-d’Or et au département tout entier.

    Apres cette longue séquence électorale, je souhaiterai que l’équité soit la règle dans notre département : équité totale entre les territoires, équité dans le traitement des dossiers, dans leur rapidité, bref que tout soit pris déjà dans l’intérêt général. J’allais dire, Monsieur le Président, que je souhaiterai que vous soyez un Président normal !

  • Session du 6 juillet : les interventions en discussion générale

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    Retrouvez ci-dessous les interventions lors de la discussion générale au matin de la session du 6 juillet 2012 marquée notamment par l'installation de Céline Maglica en remplacement de Laurent Grandguillaume.
     

  • Commission permanente : Laurent Grandguillaume ne cumulera pas

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    Au cours de cette première commission permanente depuis les élections législatives, le conseiller général du canton de Dijon 5, Laurent Grandguillaume, brillamment élu député PS de la 1ere circonscription de Côte-d'Or, a siégé pour la dernière fois. Fidèle à son engagement sur la limitation du cumul des mandats des parlementaires, il a en effet remis sa démission au Président du Conseil général, par ailleurs député de la 4eme circonscription. Dès le 6 juillet prochain le canton de Dijon 5 sera représenté par sa remplacante, Céline Maglica. Au cours de son intervention, Laurent Grandguillaume a notamment remercié les services du département ainsi que les présidents des 2eme et 5eme commissions au sein desquelles il siégeait.
     
    A plusieurs reprises, nous avons pu constater que le Conseil général de la Côte-d'Or continue de gaspiller de l'argent public pour financer des fêtes locales. Comme à Poiseul la Ville-Laperriere pour une fête agricole, à Bèze pour une fête "de l'Andouille et des Cornichons dans la plus pure tradition gauloise" (sic!) ou encore à Clamerey pour la fête du chien de chasse : 1500 € pour chacune des deux premières, 3000 € pour la troisieme ! Sans oublier 3000 € pour la fête de l'agriculture ou 10 000€ pour des courses hippiques à Vitteaux!
     
    Est-il raisonnable de continuer de dépenser ainsi sans compter ? Alors même qu'aucun bilan financier n'est présenté des éditions précédentes et qu'il est fort probable que dans l'ensemble des manifestations aidées, certaines dégagent de réels bénéfices. Quant à l'attribution de 3000 € au MEDEF pour l'organisation de son université d'été dans les locaux de l'Ecole Supérieure de Commerce, c'est là encore une dépense discutable alors que dans le même temps, la droite nous explique sans aucun scrupule qu'il est justifié de diminuer de 5000 € un financement pour l 'insertion par l'économie destiné à LINEA-Groupe Id'ees. Le département s'était engagé à financer un poste de conseillere en économie sociale et familiale pour accompagner les salariés en insertion... Politique du chiffre oblige, le département a identifié que le nombre de personnes suivies n'était pas celui attendu... trouvant là motif à diminuer son aide immédiatement.
     
    Enfin, je note que le Président du Conseil général de la Côte-d'Or a reconnu que le choix fait par l'Etat des routes départementales et des itinéraires routiers sur lesquels les transporteurs routiers seront soumis à l'éco-taxe devra être revu. Seules 2 routes départementales sont en effet concernées en Côte-d'Or : les RD 906 entre l'Yonne et la Saone et Loire et la RD 974 entre Tilchatel et la RN274. J'ai regretté pour ma part que la RD974 entre Dijon et Beaune n'ait pas été retenue alors que l'autoroute est accessible à proximité... Dossier à suivre donc.

  • Seine : et là sont les sources

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    Le site des sources de la Seine était à l'ordre du jour de la dernière session du Conseil général. Avec un peu de recul je reviens sur ce dossier avec quelques précisions essentielles.

    De quoi s'agit-il ? D'aménager le site, propriété de la Ville de Paris, dans le but de multiplier sa fréquentation touristique. Le tourisme est effectivement une activité économique et à ce titre contribue à la richesse départementale.

    La taille de la commune de Source-Seine, quoiqu'elle ait doublé depuis la fusion des communes de Saint-Germain-Source-Seine et Blessey, reste trop petite pour qu'elle puisse assumer seule les investissements.

    Dans le rapport très succinct présenté en session, nous avons appris que la facture du projet d'aménagement se monte à 3,3 millions d'euros et qu'il ambitionne de recevoir pres de 44000 visiteurs par an (appréciez la précision !). Et il nous était proposé de voter un crédit de 450 000 euros de frais d'études !

    Or si nous résumons le rapport :
    1 - Rien n'est dit des travaux et aménagements à faire.
    2 - Rien n'est dit sur les participations financières des différents acteurs du projet (les deux communautés de communes du Pays d'Alésia et de la Seine et du Pays de Saint Seine, la ville de Paris).
    3 - Rien n'est dit du coût de fonctionnement à venir et de son financement ni sur la strucuture gestionnaire...

    Et ce à une époque où l'argent public est rare et se raréfie. Quand les finances départementales sont déjà fragilisées par des dépenses discutables, il ne paraît donc ni urgent ni prioritaire d'annoncer des dépenses d'une telle importance sans autre précision. Mais rien n'est trop beau pour la 4eme circonscription...

     

  • Plus de dette et plus d'impôt : la droite en action en Côte-d'Or

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    Au sujet de la dette de la Corrèze érigée par la droite comme un contre-argument à l'endettement galopant de la Côte-d'Or, voici quelques précisions à connaître.
     
    Si la Corrèze est effectivement le département le plus endetté de France, ce département est désormais en 4ème position pour la progression annuelle de sa dette. En clair, un changement est intervenu : la dette de la Correze a été maitrisée et stabilisée à compter de 2009. Ce changement, c'est la conséquence d'un changement à la présidence du département. Jusqu'en 2008, c'était un président de droite. A compter de 2008, ce fut François Hollande.
     
    Avant lui, la droite a dirigé la Corrèze sans discontinuer pendant 23 ans, de 1985 à 2008. En 8 ans (2001-2008), elle a multiplié la dette par 8 ! 35 M€ en 2001, niveau normal pour un Département de 240 000 habitants ; 300 M€ au budget 2008, voté par elle.
     
    La Corrèze a vécu au-dessus de ses moyens pendant des années, sans regarder à la dépense. Elle a investi sans compter : 100 M€/an en moyenne sur la période 2005-2007 avec un "pic" à 115 M€ la dernière année ! Déviations routières, nouvel aéroport, bâtiments départementaux, centre sportif en Haute-Corrèze, centre de vacances sur l'île d'Oléron, maisons du Département dans les cantons les plus dépeuplés avec parfois 2 visiteurs par jour en moyenne, extension du musée du Président Chirac,...

    Aujourd'hui, en 2012, la progression de la dette de la Côte-d'Or est plus forte et plus rapide que celle de la Corrèze. Pourtant la droite départementale en Côte-d'Or continue, y compris dans sa derniere tribune, d'accréditer l'idée que la mauvaise gestion, le mauvais ou l'absence de contrôle, ce serait le fait des majorités politiques de gauche. La mauvaise foi et le mensonge sont ici préférés au simple respect des faits : en Côte-d'Or la dette est passée de 137 euros par habitant en 2005 à 317 euros en 2008 puis à 587 euros par habitant au 31 décembre 2011. Soit + 352 % de l'encours de la dette entre 2005 et 2011 !!
     
    En un mot, en Corrèze comme en Côte-d'Or, la droite, c'est plus de dette ; et la droite c'est plus d'impôt.

  • Session du 25 mai : les videos

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    Retrouvez ici les interventions faites lors de la session du 25 mai dernier : en discussion générale, les ressources humaines, le TAE de Breteniere, le schéma de développement durable, ou l'aménagement du site des sources de la Seine.
    Mais aussi sur un sujet qui nous a beaucoup occupé : celui de la dette départementale, passée de 137 euros par habitant en 2005 à 317 euros en 2008 puis à 587 euros par habitants au 31 décembre 2011.
     

  • Courrier reçu au Département

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    La presse en parle beaucoup : au Nouveau Centre les choses se tendent entre le Président du Conseil général de la Côte-d'Or et le Président du parti, Hervé Morin.
     
    Signe de cette tension, la publication sur le site du Nouveau centre du courrier que Hervé Morin a adressé au Président du Conseil général de la Côte-d'Or. Et quand je dis "adressé au Président du Conseil général", c'est bien son adresse qui figure sur le courrier : "Hôtel du département, 53bis rue de la Préfecture, 21000 Dijon". La même adresse à utiliser pour toute autre forme de demande de rendez-vous, de subventions, de carte de bus...
     
    Pour cette raison et cette unique raison, étant aussi Conseiller général du Département de la Côte-d'Or, j'ai décidé de vous en livrer le contenu ici (cliquer pour télécharger).

    Et je précise qu'effectivement, à force de tout mélanger, "la duplicité a tout de même ses limites". L'occasion d'ailleurs de préciser ce terme, dont le sens le plus commun est "le fait d'avoir un comportement variant selon les circonstances" (lire ici toutes les définitions).

  • Fonction publique : les syndicats déplorent la détérioration du dialogue social

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    Il y a quelques jours, en session du Conseil général, le Ministre-Président disait toute l'importance qu'il accorde tant en Côte-d'Or qu'en tant que Ministre,... au dialogue social.

    Voila ce qu'en disent les fédérations de fonctionnaires, qui ont publié hier un communiqué commun que vous retrouverez ci-dessous. Pour mémoire, en Côte-d'Or aussi, le dialogue social est difficile avec les personnels (relire). Je rappelerai seulement ici comment le Directeur général des services a été limogé (relire). C'est seulement le 30 mars dernier que le Président a reconnu qu'il était toujours salarié du Conseil général (vidéo). Sans oublier le médecin du travail, également "remercié" faute d'avoir eu l'échine assez souple.

    Qui nous mène(nt) en bateau entre ces fédérations syndicales et le Ministre de Sarkozy -qui invite Michele Alliot-Marie à Sombernon pour défendre son bilan (tout un programme,... surtout pour les démocrates du monde entier) ???


    Communiqué commun des Fédérations de fonctionnaires concernant la détérioration du dialogue social dans la Fonction publique


    Paris, le 11 avril 2012

    Nos organisations CFTC, CGT, FA/FPT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA, estiment que le social dans la Fonction publique s’est dégradé.

    Elles ont à plusieurs reprises alerté le ministre sur ce sujet : sur le calendrier contraint qui ne leur permet plus de mener à bien leur travail, que ce soit au sein de leurs propres instances comme avec les personnels ; maintien des textes à l’ordre du jour des organismes consultatifs contre notre avis quasi-unanime ; ...

    Suite à l’audience du 28 mars avec F. Sauvadet, aucun changement significatif n’a été apporté nous permettant de retrouver des conditions de travail plus sérieuses et sereines, bien au contraire !

    Nous tenons à redire que pour réellement fonctionner le dialogue social doit respecter les différentes parties qui le composent. Dans toutes les réunions, qu’elles soient institutionnelles ou non, nous représentons les personnels et nos demandes, expriment leurs préoccupations et leurs exigences. Celles-ci devraient non seulement être entendues mais également prises en compte, ce qui n’est plus le cas.

    Depuis plusieurs mois, de nombreux textes sont promulgués (contingentement du 8ème échelon, PFR pour les administratifs C, maintien de la journée de carence…), malgré l’opposition unanime ou quasi unanime des représentants des personnels et sans qu’aucune de leurs propositions ne soit acceptée.

    Si, sur la question des personnels sociaux, le ministre a accédé à une demande de réunion de concertation vivement réclamée par les représentants des personnels, le texte initial n’a nullement été modifié et les souhaits des personnels ont été rejetés d’un bloc !

    Ce qui prouve que, quelles que soient les revendications légitimes le ministre ne veut en aucun cas entrer dans une véritable phase de négociation avec les organisations syndicales représentatives.

    Par ailleurs, en ce qui concerne la question des moyens syndicaux, nous sommes toujours dans l’attente, hormis sur le projet de circulaire, des documents afférents aux réunions programmées pour les prochains jours. Décidément, les conditions d’un travail sérieux et serein ne sont pas, non plus, réunies sur ce sujet qui est pourtant d’une grande importance.

    Ce sont les raisons pour lesquelles, nos organisations syndicales ont décidé de ne pas participer à la réunion du Conseil commun de la Fonction publique prévu ce jour.

  • Session du 30 mars : les vidéos

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    Vous pouvez retrouver toutes les interventions faites lors de la séance du 30 mars dernier ci-dessous ou vous rendre sur le site du groupe à l'adresse www.forcesdeprogres.net


  • Le Service Social de l'APF est fermé

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    Sur le blog de la délégation départementale de l'Association des Paralysés de France, l'annonce est confirmée. Le service social de l'APF est désormais fermé. Au cours de la session du 30 mars dernier, Colette POPARD et moi-même sommes intervenus pour condamner la décision de la majorité UMP-NC d'internaliser au sein de la Maison de l'Autonomie le poste jusque là financé à l'APF.

    Voici le début du billet posté sur le blog de l'APF par sa directrice.

    Depuis 1942, les assistantes sociales successives de l’APF ont parcouru la campagne et les villes du département pour venir en aide aux personnes en situation de handicap moteur et/ou associé et polyhandicap afin de répondre à leurs demandes d’accès aux soins, au logement, aux loisirs et les aider dans les recours.

    En 2010, l’assistante sociale a accompagné dans toutes les démarches sociales et juridiques prêt de 70 personnes. Elle a mené 308 entretiens auprès de 233 personnes (hors permanences à l’ESAT APF 21), a réalisé 214 visites à domicile, 94 entretiens en délégation APF et a participé à 38 réunions, rencontres avec les partenaires.

    On compte environ 1 252 appels soit 26 appels en moyenne par semaine, 346 courriers envoyés et 149 reçus. Les télécopies sont au nombre de 147 envoyées et 107 reçues.

    Elle a aidé 16 personnes à partir en vacances ; elle a soutenu 19 recours contentieux.

    Après plusieurs rencontres avec les services du Conseil Général, nous avons finalement appris que le Conseil Général n’avait plus l’intention de financer le service social APF et de transférer le poste à la Maison départementale de l'Autonomie.

    Lire la suite en cliquant ici.