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Finances - Page 5

  • Le Préfet interrogé par les Conseillers généraux du groupe

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    Session du 22 octobre 2010

     

    Au cours de la session du 22 octobre 2010, Le Préfet de Côte d'Or était invité à présenter l'action des services de l'Etat  pour l'année 2009. Une présentation conduite sous un jour très favorable : tout va bien en Côte d'Or, et même tout va mieux en Côte d'Or selon la teneur générale de son intervention.

    Pour sa part, Patrick Molinoz, après avoir salué le travail des agents de l'Etat, a souligné la difficulté de l'exercice qui consiste pour le Préfet à présenter sous un jour positif l'action de l'Etat. Il a ainsi remis en question plusieurs points de la présentation du Préfet :
    En matière de politique de l'emploi Patrick MOLINOZ a rappelé que les nouvelles orientations de l'Etat conduisent les Maisons de l'emploi à diminuer leur activité (et à procéder à des licenciements économiques) au moment où la mobilisation auprès des demandeurs d'emploi devrait être maximum ; il a ensuite dénoncé le gel des contrats CAE jusqu'en fin d'année - ce qui met en difficulté de nombreuses personnes et structures en Côte d'Or (les associations d'insertion notamment) et demandé au Préfet de préciser les orientations pour l'avenir.
    Dans le domaine de la sécurité, Patrick MOLINOZ a indiqué qu'une réduction d'effectifs,  même "marginale", peut avoir des conséquences très négatives en zone rurale et provoquer de réels problèmes de fonctionnement (ouverture au public, délai d'intervention,...).
    Concernant l'épidémie de tuberculose bovine, il a appelé tous les acteurs de ce dossier à agir de façon cohérente et unie et regretté que les mesures d'abattage partiel n'aient pas été prises plus rapidement.
    Sur le sujet du développement des énergies renouvelables, il a regretté une forme de schizophrénie sur le dossier de l'éolien, appelant le Préfet à plus de cohérence et d'engagement pour que les dossiers avancent et se concrétisent.
    Avant de conclure, il a relevé la situation de l'Education nationale, dont le Préfet n'a pas dit un mot, pour dénoncer, au-delà de la réduction des effectifs enseignants, les conditions de fonctionnement  des RASED, soulignant qu'il est inadmissible que ces enseignants ne disposent pas des crédits nécessaires pour assurer leurs déplacements en zone rurale et les condamne soit à les assumer sur leurs propres deniers, soit à ne pas assurer leur mission.
    Enfin, il a conclu sur la question des ressources financières des collectivités, contestant la lecture positive faite par le Préfet dans la mesure où les collectivités n'ont aucune visibilité quant à l'avenir de leur ressources (la « clause de revoyure » promise en 2009 pour mi-2010 n'a pas été respectée) et que la réforme - qui bénéficie essentiellement aux grands groupes industriels - ne peut en aucune manière être portée au crédit d'une éventuelle relance de l'économie.

    Apres cette intervention, j'ai interpellé le préfet sur le projet de restructuration et de réorganisation de l'activité Frêt à la gare de triage de Gevrey-Chambertin, avec à la clé la suppression directe de près de 200 emplois. Pierre GOBBO est revenu pour sa part sur le dossier de la tuberculose bovine dans le canton d'Arnay le Duc et a également interrogé le Préfet sur l'avenir du SICECO et les modalités de mise en place d'une seule autorité départementale de distribution d'électricité.  Colette POPARD a attiré son attention sur le financement insuffisant du Fonds de Solidarité Logement par le Conseil général de la Côte d'Or. Jean ESMONIN  est intervenu sur la gestion du dispositif prévu par la loi sur le droit au logement opposable en souhaitant que les bénéficiaires ne soient pas concentrés dans les mêmes zones sensibles, et que soit privilégiée la mixité sociale dans d'autres quartiers. Il a tenu également à relever que les dispositifs de video-surveillance, malgré tout leur intérêt, ne remplaceraient jamais une présence policière. Jean-Paul NORET a ensuite interrogé  le Préfet sur l'avenir de l'intercommunalité dans le canton de Laignes et la réponse qu'il compte apporter aux communes de son canton qui se tournent vers d'autres structures intercommunales aujourd'hui. Enfin, Laurent GRANDGUILLAUME a dénoncé la suppression du dispositif d'Etat "Envie d'Agir" destiné aux jeunes et à la jeunesse et demandé son maintien.

     

  • Finances départementales : il y a urgence

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    Communiqué de presse

    05072010 Courrier Recours Etat vdef.jpg

    Annoncée en session vendredi 2 juillet 2010 par le Président du Conseil général de la Côte d'Or, la saisine de la Chambre régionale de la Cour des comptes en réponse à la lettre-ouverte de 17 associations de luttre contre la précarité et la pauvreté qui l'appellent à réviser ses choix budgétaires, est une manoeuvre destinée à gagner du temps et un leurre : la liste des associations victimes d'une forme d'esclavagisme moderne est suffisamment éloquente.

    La dignité du débat aurait donc du conduire la majorité à reconsidérer ses positions purement comptables et ouvrir le dialogue depuis longtemps avec ces associations. Ce n'est pas le choix fait et nous dénonçons avec force l'irresponsabilité d'un tel comportement : pourquoi attendre juillet pour attribuer des crédits votés en décembre ? Pourquoi ne pas donner suite aux demandes de rendez-vous ? Pourquoi ne pas prendre l'initiative de rencontres avec ces associations pour discuter de leurs objectifs et moyens et des orientations politiques du Conseil général ? Pourquoi ce dialogue n'est-il pas tout simplement ouvert ?

    La saisine de la Cour des comptes pour vérifier l'usage des subventions versées est une nouvelle illustration de la défiance de la droite réactionnaire à l'égard du monde associatif.  La droite prétend être victime de soupçons quand c'est elle qui en réalité soupconne les associations de profiter, d'abuser, de "cacher" des réserves, de faire de la concurrence déloyale à des entreprises, et sont abaissées au rang d'un simple prestataire commercial...  Attaquer est la meilleure défense, et nous comprenons qu'effectivement lle Président a aujourd'hui besoin défendre des positions intenables. Mais dans ces conditions, sa crédibilité politique n'a jamais été aussi faible. La loi sur la liberté d'association de 1901 est un des piliers vivants de notre République laïque et de l'économie sociale et humaniste.

    Nous tirons le signal d'alarme sur la situation financière très préoccupante de la Côte d'Or. Et plus encore quand le pilote du département nous conduit droit dans le mur. Toutes les conditions sont aujourd'hui réunies pour une grave crise financière qui portera atteinte à la signature du département et mettra en péril tant les solidarités sociales que territoriales. La majorité ne pourra pas tenir les engagements financiers qu'elle a pris. Ce sont au moins entre 50 et 60 millions d'euros qu'il faut trouver rapidement pour y faire face.

    Ce pourquoi nous avons donc très solennellement demandé au Président du Conseil général d'engager un recours judiciaire contre l'Etat pour recouvrer les sommes dues, qui pour la seule année 2009, et pour les seules allocations universelles de solidarité, se montent selon une estimation partielle à près de 35 millions d'euros.  Faute de réponse positive de sa part, nous ferons appel à la justice pour qu'elle nous autorise à défendre les intérêts du département en lieu et place d'un exécutif départemental récalcitrant et défaillant.

    Cliquer sur l'image pour lire intégralement le courrier adressé au Président du Conseil général de la Côte d'Or.

  • Handicap : l'APF dénonce le désengagement de l'Etat

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    Dans un courrier adressé le 17 juin dernier à Eric Woerth, ministre, l'Association des Paralysés de France dénonce la "fragilisation de plus en plus importante" des fonds départementaux de compensation gérés par les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) et propose une modification législative pour clarifier les conditions d'attribution du fonds.

    Elle relève ainsi que "depuis 2008, l'Etat n'apporte plus son concours financier aux fonds départementaux de compensation des MDPH", un désengagement qui a abouti à une grande disparité des réponses départementales en absence de publication de décrets d'application de la loi du 11 février 2005.

    Pour clarifier cette situation et notamment le financement des fonds par l'Etat, l'APF propose donc une modification législative à intégrer à la loi de finances 2011.

    Pour lire le courrier adressé au Ministre, cliquer ici.

     

  • Dégradation de la situation financière du Département

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    Session du 4 juin 2010

    Au cours de la session du 4 juin consacrée au budget supplémentaire, je me suis exprimé sur la situation financière très préoccupante du Conseil Général. Pour la première fois le résultat du budget arrêté au 31 décembre 2009 est déficitaire (-2,1 millions d'euros), et cela ne présage rien de bon pour le résultat 2010.

    En effet la réforme des collectivités et l’augmentation croissante des prestations obligatoires, l’APA, le RSA et la PCH, non compensées par l’Etat vont accroitre le déficit du budget en exercice.

    Pour la première fois également, l’ensemble des excédents constatés est utilisé afin de réaliser le budget supplémentaire qui nous a été présenté.

    En conséquence, en 2011 il ne restera plus rien dans les caisses. Devant cette situation j’ai demandé une nouvelle fois au Président de l’Exécutif, de réunir la commission des finances afin que nous puissions étudier ensemble la situation budgétaire du Département et essayer d’apporter des réponses communes aux difficultés à venir.

    Je n’ai obtenu qu’une réponse de principe à cette demande…Attendons la suite…

  • Suppression de la TP : les ressources amputées de plus de 2 M

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    Session du 2 avril 2010

     

    Le vote des taux d'imposition pour 2010 était à l'ordre du jour de cette session, en hausse globale de 4,1 points, en comprenant celle des bases. Les taux eux-mêmes ont été votés par la droite à 7,49% pour la Taxe d'habitation, 12,26 % pour la Taxe sur le foncier bâti, et 26,57% pour la taxe sur le foncier non-bâti.

    C'était la première fois que nous étions appelés à nous prononcer sur le vote de taux des taxes, dont au moins une, la taxe professionnelle, est supprimée et remplacée par une compensation versée par l'Etat en 2010.

    Pour savoir ce que nous perdons, nous avons donc repris les bases 2010, auxquelles nous avons appliqué un taux 2010 calculé en révisant le taux 2009 du même montant que les 3 autres taxes en 2010 :

    soit un taux de 6,97 % en 2009
    révisé de 1,029173 points,
    cela aurait conduit pour 2010 à un taux de TP de 7,17 %
    En l'appliquant aux bases 2010 de 941 237 000 €, les recettes auraient alors été de  67 486 000 €

    Pour savoir ce que nous y gagnons, voyons maintenant ce que versera l'Etat en 2010 au titre de la "compensation relais" suite à la suppression de la TP : 65 133 600 €.

    Soit une perte de recettes nette de 2 353 000 €.

     

  • Difficultés financières des départements : la Nievre réagit

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    Concernant les difficultés budgétaires des départements, on se rappelle la démarche engagée par le Président du Conseil général de la Saone et Loire et sa victoire devant le conseil d'Etat relative au financement du fonds de protection de l'enfance. Plus récemment, c'est un recours à l'amiable que les conseillers généraux de la Nievre ont engagé contre l'Etat "pour obtenir auprès de lui la compensation juste et équitable des dispositifs d'intervention sociale de portée nationale délégués aux départements et les surcouts liés aux transferts" selon les propos publiés dans l'hebdomadaire "Terres de Bourgogne". Et, il faut le souligner, ils ont pris leur décision à l'unanimité, droite et gauche unie pour défendre les intérêts du département.

    Une option que, malheureusement pour notre département, la majorité UMP-NC n'a pas retenue malgré nos demandes répétées. Notamment lors de la commission permanente de lundi dernier, le président du groupe UMP nous a répondu qu'il considérait que c'était à l'Assemblée des Départements de France d'engager ces actions. Une position en contradiction avec la position du président du Conseil général de la Côte d'Or qui a unilatéralement décidé de suspendre la participation financière de la Côte d'Or à cette association. Comprenne qui pourra, mais que c'est dur d'être solidaire...

     

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  • Didier Migaud de la Côte d'Or à la Cour des comptes

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    tribune 2.jpgC'était donc la dernière intervention publique de Didier Migaud, nommé à la présidence de la Cour des Comptes. Et le calendrier a voulu qu'elle ait lieu chez nous, à Quétigny mercredi dernier. Permettez-moi de saluer l'expertise reconnue d'un vrai praticien de la gestion des collectivités et des comptes publics et de me réjouir à titre personnel de cette décision. Le président de la commission des finances de l'Assemblée nationale était venu nous présenter et débattre des conséquences des réformes des finances publiques sur les collectivités locales, et notamment les départements. Et vous pouvez retrouver l'intégralité des échanges de cette soirée sur ce blog.

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  • Débat avec Didier Migaud : l'intégralité des échanges

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    vue scene.JPGApres le débat avec M Krattinger le 18 septembre dernier, une seconde soirée était organisée mercredi à Quétigny avec Didier MIGAUD, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale sur les réformes des finances publiques en présence d'un très large public de 250 personnes.

    salle 1.jpgCes soirées font suite au débat organisé par le président du Conseil Général avec Edouard Balladur en présence des seuls conseillers généraux et de quelques présidents de communauté de communes. De telles questions intéressent tous les citoyens. Le groupe a donc souhaité que les réformes en cours puissent faire l'objet d'un vrai débat public avec le plus grand nombre.

     

    salle2.jpgVoici l'intégralité des échanges de cette soirée.

     

     

    Accueil par Michel BACHELARD, maire de Quétigny
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    Introduction par Jean-Claude ROBERT, président du groupe des Forces de Progrès
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    Intervention de Didier MIGAUD, président de la Commission de finances de l'Assemblée nationale

    Partie 1 : La dégradation des comptes publics, ses causes, et les collectivités locales
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    Partie 2 : La réforme de la taxe professionnelle et les inquiétudes suscitées
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    Partie 3 : La compensation pour les collectivités 
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    Partie 4 : Le nouveau panier fiscal et l'évolution du produit fiscal des collectivités
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    Partie 5 : Les relations financières des collectivités avec l'Etat et le cas des départements
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    Partie 6 : Pour un contrat de confiance avec l'Etat et le calendrier de la réforme.
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    Partie 7 : Fiscalité et entreprises
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    Partie 8 : Conclusion
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    Questions de la salle et réponses de M Migaud.

    Question 1 : quel intérêt pour les collectivités de se battre pour attirer des entreprises sur leurs territoires désormais ? Les entreprises ne seront-elles pas fragilisées in fine par la suppression de la TP si elles n'ont plus d'aide ?
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    Question 2 : et les entreprises de service à la personne ?
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    Question 3 : Au sujet des transferts de produits entre les collectivités elles-mêmes, est ce que le nouveau systeme aggravera les disparités et inégalités entre collectivités ?
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    Question 4 : Et quand une commune ne recevait pas ou peu de Taxe professionnelle ? Les ménages vont-ils payer pour alimenter les ressources perdues par d'autres collectivités ?
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    Question 5 : Au sujet de l'intercommunalité et de la mutualisation de la dotation globale de fonctionnement de l'Etat et du produit fiscal des 4 taxes, où en est-on ?
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    Question 6 :  Comment l'IFER sera réparti entre les différentes collectivités ?
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    Question 7 : Quid d'une réforme des bases fiscales de la Taxe d'habitation pour plus d'égalité et de justice sociale ?
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    Question 8 : Face au risque de compétition des régions entre elles à l'échelle européenne, que faire pour éviter les difficultés prévisibles ?
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    Question 9 : Est-ce que l'introduction de la masse salariale dans la valeur ajoutée ne vas pas pénaliser les entreprises de main d'oeuvre ?
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    Question 10  de Claude DARCIAUX (en 2 fichiers) : Sur l'amendement relatif à la taxation des profits des banques ? Sur le respect du pacte de stabilité par la France demandé par l'Union européenne ?
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    Conclusion par Mme Claude DARCIAUX, députée.
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  • Didier MIGAUD à Quétigny le 17 février

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    D Migaud c Serge Bouvet2.jpg

    Apres la conférence - débat avec Yves Krattinger sur la réforme des collectivités, le groupe a souhaité inviter un nouvel intervenant sur les aspects financiers des réformes engagées.

    Ce sera M Didier Migaud, Président de la Commission des finances  à l'Assemblée nationale.

    Crédit photo : Serge Bouvet (www.adgentage.com).

     

     

    RéformeS des FINANCES

    PUBLIQUES :

    LES CONSEQUENCES

    POUR LES COLLECTIVITES

    LOCALES

     

    CONFéRENCE-DEBAT avec

    Didier MIGAUD
    Président de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale

    Mercredi 17 février à 20 heures
    Salle Mendès France à QUETIGNY

     

  • Taxe Professionnelle : une nouvelle note de l'AMF

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    L'Association des Maires de France a publié une nouvelle note de synthese pour présenter les conséquences de la suppression de la Taxe professionnelle. Elle intègre les dispositions votées par le Sénat, qui a décidé notamment d'organiser la transition pour les seules collectivités locales en repoussant son entrée en vigueur définitive à plus tard, apres évaluation des conséquences réelles et ajustements.

    La note intégrale est disponible sur le site de l'AMF ou en cliquant sur lien ci-dessous. J'ai extrait ce seul tableau sur la politique menée et ses conséquences sur les ménages.

     

    LES RECETTES FISCALES DES COMMUNES ET DES EPCI
    AVANT ET APRES REFORME

    (en milliards d’euros)

    Impôts sur les ménages Avant Apres
    Taxe d'Habitation, Taxe sur Foncier Bâti ménages, Taxe sur Foncier Non Bâti 21,5 27,2
    frais de gestion récupérés - 0,7
    total impôts sur les ménages 21,5 27,9
    pourcentage impôts sur les ménages / total des 4 taxes 49,9 % 65,8%
    Impôts sur les entreprises Avant Apres
    Taxe sur Foncier Bâti entreprises, Taxe professionnelle, CLA ou CC 21,6 14,2
    frais de gestion récupérés - 0,3
    total impôts sur les ménages 21,6 14,5
    pourcentage impôts sur les entreprises/ total des 4 taxes 50,1 % 34,2%


    Consulter la note intégrale en cliquant ici.