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Finances - Page 6

  • Dette de l'Etat : le groupe demande de réagir

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    Les compensations "à l'euro près" existent-elles ? Selon la majorité UMP-NC, elles existeraient. Selon des observateurs moins partisans, y compris les sages du Conseil d'Etat qui viennent de donner raison aux présidents des Conseils généraux de la Saone et Loire et de Seine-Saint Denis, les rapports financiers entre les départements et l'Etat sont moins équilibrés. Et force est de constater que les transferts de compétence sont de plus en plus mal compensés et que la dette de l'Etat à l'égard des départements ne cesse d'enfler.

    C'est pourquoi le groupe a décidé de saisir le président du Conseil général pour lui demander d'engager tous les moyens utiles et nécessaires, y compris judiciaires, pour rééquilibrer cette situation.

    Lire ici le courrier adressé au président du Conseil général.

     

     

  • Réforme de la TP : une simulation en ligne

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    siteinternetsimulation.jpgLe ministere de l'Economie vient de mettre en ligne une simulation des effets de la réforme fiscale pour 2011 accessible sur son site internet.

    Vous y trouverez notamment les informations concernant la Bourgogne, le département de la Côte d'Or, les communes du département et les intercommunalités. "Ces simulations ont été conçues à partir des données déclaratives des entreprises, disponibles en date du 1er janvier 2010 et des valeurs locatives 2008. Ces simulations, encore provisoires, sont fournies à titre purement indicatif et sont susceptibles d'être révisées", est-il précisé.

    Voici par exemple les données pour les EPCI de la Côte d'Or (en euros).

    EPCI Ressources actuelles Ressources fiscales après réforme Ressources après réforme
    CC AUXONNE-VAL DE SAONE 536 124 588 258 536 124
    CA BEAUNE CHAGNY NOLAY 11 028 731 12 832 673 11 028 731
    CC CANTON DE PONTAILLER 139 025 198 032 139 025
    CC CANTON DE SELONGEY 50 518 59 091 50 518
    CC CANTON DE VITTEAUX 211 571 265 245 211 571
    CC DE GEVREY-CHAMBERTIN 1 656 037 2 232 164 1 656 037
    CC DE LA PLAINE DIJONNAISE 1 048 280 1 185 763 1 048 280
    CC DE LA VALLEE DE L'OUCHE 538 028 917 583 538 028
    CC DE LIERNAIS 297 823 331 464 297 823
    CC DE SAULIEU 150 412 190 616 150 412
    CC DES VALLEES DE TILLE ET IGNON 711 914 842 506 711 914
    CC DU CANTON DE BLIGNY/OUCHE 161 620 228 380 161 620
    CC DU MIREBELLOIS 906 691 1 060 290 906 691
    CC DU MONTBARDOIS 421 426 408 209 421 426
    CC DU PAYS CHATILLONNAIS 787 339 1 077 873 787 339
    CC DU PAYS D ALESIA ET DE LA SEINE 462 397 473 117 462 397
    CC DU PAYS D'ARNAY 344 031 365 445 344 031
    CC DU PAYS DE NUITS ST GEORGES 3 017 363 3 228 796 3 017 363
    CC DU SUD DIJONNAIS 324 460 863 304 324 460
    CC DU VAL DE NORGE 311 832 1 118 706 311 832
    CC DU VAL DE VINGEANNE 176 022 222 687 176 022
    CC FORETS, LAVIERES ET SUZON 14 779 32 085 14 779
    CC LA BUTTE DE THIL 109 215 182 706 109 215
    CA GRAND DIJON 72 908 822 64 041 055 72 908 822
    CC L'AUXOIS-SUD 472 548 567 129 472 548
    CC PAYS DE SAINT-SEINE 263 054 361 082 263 054
    CC PLAINE DES TILLES 446 303 1 143 605 446 303
    CC SINEMURIEN 246 810 301 358 246 810
    CC SOMBERNONNAIS 263 516 322 458 263 516
    CC VAL SAONE-ST-J-DE-LOSNE-SEURRE 1 092 649 2 258 818 1 092 649

     

    Cliquer ici pour accéder aux simulations complètes pour la Côte d'Or (fichier excel téléchargeable sur le site du ministère de l'Economie).

  • Rappeler l’Etat à son devoir

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Les difficultés sont là, pour des raisons à la fois structurelles et conjoncturelles.

    Première des raisons structurelles : les transferts de charges de l'Etat sur les départements avec la non-compensation de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie, le Revenu de Solidarité Active et la prestation handicap.

    APA. Dépenses : 38,5 millions d'euros. Recettes versées par la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) : 12,3 millions. Soit une différence de 26,18 millions.
    RSA.
    Dépenses : 35,6 millions. Recettes (provenant d'une partie de la TIPP) : 29,5 millions. Différence : 6,1 millions.
    Prestation handicap.
    Dépenses : 11,66 millions. Recettes (provenant de la CNSA) : 4,150 millions. Différence : 7,5 millions.

    La somme des "manques à compenser" se montera pour la Côte d'Or à 40 millions d'euros pour 2010.

    Ces trois exemples sont pris parmi d'autres : plafonnement de la taxe professionnelle,  transfert du SDIS, des routes nationales, des agents TOS des collèges, des agents de la DDE... autant de transferts de l'Etat qui pèsent sur les départements en France. Tous ont en commun d'être peu ou mal compensés, et c'est là la principale raison, avant la crise économique et financière, des difficultés actuelles. A ceci, il faut effectivement ajouter les conséquences de la crise et la baisse des recettes qui en découle.

    Beaucoup de départements, de gauche comme de droite, ont donc décidé un peu partout en France de reporter l'examen de leurs budgets pour mesurer leurs réelles marges de manœuvre. Pas en Cote d'Or. Et sans jamais rappeler l'Etat à son devoir.

    Découvrez ci-dessous les grands indicateurs budgétaires.

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  • Subventions du Conseil général: changement de règlement dès le 1er janvier

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Lors de la derniere session, a été approuvé un nouveau réglement concernant les aides et subventions versées par le département.
    En l'occurence, la principale nouveauté répond, 1 an apres la mise en oeuvre très brouillonne des Contrats Ambitions Côte d'Or, à une classification des aides selon 3 types :
    - les aides sectorielles qui correspondent à celles que tout le monde peut connaitre en se référant aux guides des aides (accessible en ligne sur le site internet du Conseil général)
    - les aides partenariales, qui font l'objet d'une négociation pour une inscription dans un Contrat Ambitions Côte d'Or ;
    - les aides exceptionnelles, "qui répondent à des besoins exceptionnels qui n'ont pu être ni répertoriés dans le guide, ni contractualisées" et attribuées sur décision expresse de l'assemblée départementale.
    Il n'est jamais trop tard pour éclaircir ce qui ne l'était pas. Mais en l'occurrence, c'eut été faire preuve d'un peu plus de sens des responsabilités, comme nous l'avions demandé alors, que de présenter un tel réglement en même temps qu'étaient créés les Contrats Ambitions Côte d'Or l'année derniere.


    Télécharger ici le nouveau réglement applicable dès le 1er janvier 2010.

  • Aéroport : le manque de rigueur budgétaire de la majorité

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    Communiqué de presse

     

    A une période où l'argent public se fait rare, le choix des investissements est particulièrement révélateur.

    C'est un vote séparé que nous avons demandé sur le budget de l'aéroport en présentant un amendement pour différer les 5 millions prévus en crédit pour l'aéroport.

    Résultat du vote de l'amendement : la totalité des 21 voix du groupe de gauche pour, 21 voix contre à droite, et 1 abstention.

    Devant l'égalité parfaite, le Président fit personnellement la différence, en faisant jouer sa voix prépondérante, et rejeta l'amendement. Il a donc pris seul la responsabilité de réserver 5 M d'euros à des travaux dont nul, pas même lui, ne sait s'ils seront bien utiles aux Côte-d'Oriens, puisque à ce jour, aucun accord n'est signé avec une Compagnie low-cost pour utiliser la nouvelle piste. Aujourd'hui les crédits sont inscrits. Mais seront-ils engagés ?

    Les difficultés financières du département sont en effet suffisamment importantes pour faire preuve de plus de prudence et surtout plus de rigueur. On a pu constater en effet que lors de cette session, la majorité a préféré financer des investissements virtuels dans des domaines qui ne sont pas de la compétence du département en sacrifiant les investissements dans son propre patrimoine (routes, collèges,...).

    C'est un manque de rigueur qui portera préjudice aux capacités de financement du département, qui n'aura pas les moyens de tout financer (TGV, LINO, Aéroport...).

  • BP 2010 : oui au bouclier social

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    Session budgétaire de décembre 2009

    Aujourd'hui s'ouvre la session budgétaire au Conseil général de la Côte d'Or. Nous sommes réunis pour examinés pas moins de 76 rapports et surtout discuter le budget primitif proposé par le Président du Conseil général dans un contexte économique et social difficile : chômage en hausse, difficultés des familles, pouvoir d'achat en berne...

    Une présentation surréaliste nous est proposée et les rapports soumis aux élus sont d'ordinaire plus renseignés : des absences, des omissions ou une discrétion tout à fait inhabituelle sont observables cette année.

    Pourtant les difficultés sont là, pour des raisons à la fois structurelles et conjoncturelles.

    Première des raisons structurelles : les transferts de charges de l'Etat sur les département avec l'Allocation Personnalisée d'Autonomie, le Revenu de Solidarité active et la prestation handicap.

    APA. Dépenses : 38,5 millions d'euros. Recettes versées par la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) : 12,3 millions. Soit une différence de 26,18 millions.
    RSA. Dépenses : 35,6 millions. Recettes (provenant d'une partie de la TIPP) : 29,5 millions. Différence : 6,1 millions.
    Prestation handicap. Dépenses : 11,66 millions. Recettes (provenant de la CNSA) : 4,150 millions. Différence : 7,5 millions.

    La somme des "manques à compenser" se montera pour la Côte d'Or à 40 millions pour 2010.

    Cet exemple est pris parmi d'autres : plafonnement de la Taxe professionnelle,  transfert du SDIS, des routes nationales, des agents TOS des collèges, des agents de la DDE... autant de transferts de l'Etat qui pèsent sur les départements en France. Tous ont en commun d'être peu ou mal compensés, et c'est là la principale raison, avant la crise économique et financière, des difficultés actuelles.

    La conjoncture est de surcroit défavorable et y ajoute la chute des recettes. En Côte d'Or les recettes des droits de mutation sont évaluées pour 2010 à 37 millions d'euros, à rapprocher des 36,2 millions encaissés en 2009 et des 57 encaissés en 2007. 20 millions ont été perdus. Et si on peut penser que ces recettes retrouveront un certain dynamisme avec l'amélioration de la situation économique, elles ne retrouveront jamais le niveau que l'on a connu.

    Et c'est le moment choisi par le gouvernement pour engager dans la précipitation la réforme des collectivités et celle de la fiscalité, avec la suppression de la Taxe professionnelle. Une réforme négociée avec le MEDEF bien avant d'être discutée avec les parlementaires. La droite s'est  plus préoccupée de ceux qui payent la TP et de leur compétitivité, bien avant ceux qui en perçoivent les fruits de la redistribution et des conséquences sur eux.

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  • DOB : pour s'orienter la droite choisit mal ses repères

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    Session du 20 novembre 2009

     

    Qui dit débat d'orientation budgétaire, dit qu'à un moment ou un autre, il sera question des orientations prises et donc des repères choisis pour guider l'action. Ca paraît simple. Pas pour la droite départementale en Côte d'Or.

    Au cours du débat que nous avons eu, Pierre-Alexandre Privolt est ainsi intervenu pour rappeler les résultats de l'enquête publiée dans le Point. Se classer au 5eme rang national, parmi 102 départements, pour l'augmentation la plus forte de l'endettement est un fait et une contrainte qui ne peut pas être négligée. Il a constaté également qu'entre 2004 et 2008, la charge pesant sur les ménages a augmenté de 2 points (alors que la Taxe professionnelle qui pèse sur les entreprises a diminué simultanément de 2 points), une politique cohérente avec ce que le gouvernement veut donc généraliser aujourd'hui.

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  • Réforme de la TP : les dernières infos

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    Les conséquences de la réforme de la taxe professionnelle sur l'ensemble de la fiscalité locale font l'objet ce jour d'une nouvelle analyse par l'AMF. Retrouvez ci dessous ce nouveau rapport apres le vote, le 27 octobre dernier, de la première partie du projet de loi de finances par les députés et ses dix volets :

    - volet 1 : la nouvelle contribution économique territoriale (CET), comportant deux parts : la CLA et la CC
    - volet 2 : la cotisation complémentaire (CC)
    - volet 3 : l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER)
    - volet 4 : les nouvelles règles d’affectation des ressources fiscales
    - volet 5 : les règles de liens et de plafonnement de taux – le ticket modérateur
    - volet 6 : le transfert d’impôts d’État vers les collectivités locales
    - volet 7 : les compensations et la péréquation
    - volet 8 : les dispositions transitoires
    - volet 9 : les dispositions diverses
    - volet 10 : la « logistique »

     

    Accéder au document en cliquant ici.

     

  • 5 minutes pour convaincre sur K6FM

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    J'étais l'invité mercredi soir de K6FM dans le cadre de la nouvelle émission "5 minutes pour convaincre", tous les mercredis à 19 heures, pour évoquer avec Dolores Charles les projets gouvernementaux de réforme des collectivités locales.

    Retrouvez cet interview en cliquant ici.

    Ou écoutez le ici.
    podcast

  • La Cour des Comptes sévère avec la gestion de l'Etat

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    Le Monde a publié le 27 octobre un article sur l'avis de la Cour des Comptes sur la gestion de l'Etat qui a des résonnances bien particulières dans le contexte de réforme financière et institutionnelle que nous vivons. Après le Conseil d'Etat, voici une autre grande institution de la République qui tique et qui "juge sévèrement l'action de l'Etat".

    Pour mémoire, le Premier ministre avait le premier "exorté les collectivités à participer à l'effort de réduction des dépenses publiques", avant que le Président de la République ne mette en cause les créations d'emploi dans la fonction publique territoriale lors de son discours sur la réforme des collectivités.

    Alors si vous ne deviez lire qu'un extrait du papier du Monde, j'attire votre attention sur celui-ci : "La fonction publique territoriale est passée, elle, de 1 021 000 postes en 1980 à 1 662 501 en 2006 (+62,8 %). La croissance a été forte en 2007, avec 86 000 postes, dont 50 000 agents issus de l'équipement et de l'administration des collèges et des lycées. Hors transfert, la hausse a été de 2 % en 2007, notamment dans le secteur social."

    Conclusion : l'Etat transfère aux collectivités des agents et demandent dans le même temps aux mêmes collectivités d'arrêter de recruter. Chercher la logique..

    Pour prendre connaissance de l'intégralité de l'article, cliquer ici.